Il n'y avait rien de plus beau que l'affrontement perpétuel entre l'ombre et la lumière, entre la nuit et les flammes qui tentent de la repousser. Tu aimais beaucoup regarder le spectacle des villes illuminées à la nuit tombée, fasciné de voir les efforts développés par l'ordre pour repousser le chaos et les terreurs qui se nichaient au cœur de la nuit.

Mais ici, ce spectacle que tu aimais tant prenait un teinte angoissante dans cet étage où le mot jour était un fantasme. Assis sur le bord d'un toit, près de la muraille de la ville, tu contemplais la lumière fragile des flambeaux, non comme l'épicurien que tu étais mais comme l'enfant qui avait besoin d'être rassuré que tu restais.

Tu serais bien reparti tout de suite. Mais il fallait du courage pour affronter seul les ténèbres. Et tu n'étais pas courageux petit bout, juste suffisamment malin pour avoir survécu.

Un bruit étrange te fis dresser la tête, avant que tu ne tournes le regard vers les remparts de la ville. Tu fronças les sourcils, incertains de ce que te disaient tes sens. Doutant, tu activas ta compétence de vision nocturne.

Cela te confirma alors ce que tu pensais. Tu n'étais pas le seul insomniaque ce soir, où tout du moins pas le seul jeune insomniaque.

Une petite silhouette, si semblable à la tienne se tenait sur le chemin de ronde, un flambeau à la main. Voyais-tu ses épaules trembler?

Il est des instants où tout semble s'assembler, où les pièces d'un puzzle abscons devient un tableau si clair qu'il en fait frémir. Fermant les yeux, tu dus admettre que tu étais en train de vivre un de ces instants. Avalant difficilement ta salive, maudissant en silence le destin, tu te levas et reculas de trois pas.

Puis tu courus vers le bord du toit, activant ta compétence d'acrobatie. Tu accrochas le bord bondissant aussi loin que possible. Tu saisis dans ta chute la gouttière de la maison d'en face, absorbant l'impact de la chute avec ta hanche.

Tu grimpas le long de la gouttière, heureux que tes gants protègent tes mains des arrêtes coupantes. Heureusement, le toit de la maison d'en face était mitoyen à la muraille et quelques bons plus tard, tu prenais pied sur le chemin de ronde.

- Bonsoir.

Ne sachant trop quoi dire, tu optas pour la première chose qui te passas par la tête.

- Tu attends quelqu'un?

Le mélange de surprise et de peur qui creuse ses traits quand il sursaute au son de ta voix lui donne un air encore plus jeune. S'il devait avoir ton âge petit bout, il paraissait au moins deux à trois ans plus jeune que toi à cet instant.

Pourtant, il ne te vint même pas à l'esprit de le prendre de haut. Pas alors que tu reconnaissais dans ses yeux la même lueur qui avait habité les tiens pendant de nombreux mois après le départ de ta mère. Pas alors que tu reconnaissais dans sa voix le même désespoir qui perçait dans la tienne quand tu en venais à parler du départ de ta...

- Il reviendra peut être au matin quand les routes seront plus sûres.

Avant même que ta bouche ne se ferme, tu savais que c'était idiot. Un grand-frère aurait fait l'effort de revenir, pour ne pas inquiéter son cadet.

Peut être s'était-il perdu. Peut être pire. Tu seras les poings suffisamment fort pour que tes ongles forment des demi-lunes blêmes sur la chair de tes paumes.

- Je...

L'air piteux du jeune enfant te fis refermer la bouche aussi vite que tu l'avais ouverte. Dans le marécage. Un enfant perdu. Un enfant... Un marécage...

C'est presque avec fatalité que tu vis le point d'interrogation sur la tête du pnj gagner un intensité avant de disparaitre tandis qu'une fenêtre apparaissait devant toi.

Avec fatalisme, tu appuyas sur accepter.

- Par où est le marécage?

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'Vert-petit groupe' :

Tu avais failli la rater, la lueur de soulagement dans ses yeux. Si elle ne fut pas pour te rassurer quant à la dangerosité de la route, elle te conforta malgré tout dans ta décision. Tu reconnaissais cet espoir. Celui qui éclot dans le cœur de l'individu qui doit laisser une situation délicate entre des mains plus capables que les siennes.

Tu le remercias d'un hochement de tête quand il te tendit une torche enflammée tout en la refusant d'un geste. Tu serais beaucoup trop visible des monstres alors que le halo de celle-ci t'empêcherait de les distinguer. S'aventurer avec une source de lumière dans les marais était le meilleur moyen de se faire tuer.

Tu préféras prendre le temps d'aller acheter une lanterne, rangeable dans ton inventaire et que tu pouvais allumer et éteindre à la demande.

- Je vais le ramener.

Où en tout cas tu allais essayer. Inspirant profondément, tu quittas la sécurité des remparts attendant d'être suffisamment loin de la ville pour faire usage de tes compétences. Inspirant profondément, tu activas vision nocturne, puis traque cherchant autour de toi des traces de pas pouvant te mettre sur la voix.

Tu faillis sauter de joie en voyant des traces, joie qui disparu aussi vite qu'elle était venue quand tu te rendis compte qu'elle étaient beaucoup trop grandes pour appartenir à un humain. Un mauvais pressentiment te saisis alors que tu suivais la piste. Un pressentiment qui se confirma quand au bout de celle-ci tu tombas sur un... truc.

Le vocabulaire te manquait petit bout pour décrire cette forme vaguement humanoïde qui tenait un... bâton?

Pris d'un doute, tu activas analyse, priant pour que ta compétence marche malgré le faible lumière. Elle ne te donna pas beaucoup d'informations, mais celle qu'elle te donna suffirent à te faire dire que tu n'allais pas engager le combat. Il était temps de passer au large.

Sur la pointe des pieds, tu repartis dans l'autre sens, priant pour ne pas te faire repérer. Mais tu en revenait au point de départ... Si cela continuait, il n'y aurait plus une personne perdue dans les marécages mais deux.

Compétences:

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'Vert-petit groupe' :

Avancer, sans s'arrêter et sans faire de bruit. Avancer, en faisant confiance à la lumière de la lune et à ta compétence de vision nocturne pour ne pas trébucher. Malheureusement, la première était faiblarde et la seconde avait un niveau trop faible pour que tu puisse voir très loin devant toi, et encore seulement par cycle de quelques secondes.

Pourtant, aussi bizarre que cela puisse paraitre, tu finis par croiser du monde, mais ce que tu pouvais en distinguer te rendis plus méfiant qu'autre chose.

Des curseurs... Six curseurs pour être précis. Et des lumières. Trop de lumières pour des monstres. Serais-tu tombé sur ceux qui bloquent la route?

Six silhouettes qui, de ce que tu pouvais deviner, ne correspondaient en rien au grand frère de celui qui tu avais laissé sur les remparts de la cité.

Pinçant les lèvres, tu hésitas sur la conduite à tenir. Une chose était sûre en tout cas, te montrer était pour l'instant hors de question. Te drapant un peu plus dans les ombres de ta tenue, tu activas ta compétence de dissimulation, puis ta compétence d'écoute.

Il était l'heure de partir à la pêche aux informations. En espérant que tu ne doives pas sortir le "grand frère" de trop gros ennuis.

Compétences:

Le noir, il n'y avait que cela de vrai pour se dissimuler dans les ténèbres. C'était dans ses moments là que tu étais content d'avoir une capuche qui dissimulait tes cheveux blonds. Parce que si ta tenue absorbait littéralement la lumière, sa tignasse n'aurait pas manqué de poser question...

Tu ferma les yeux pour ne pas être ébloui par la lumière des lanternes, te concentrant sur ton ouïe et ta compétence d'écoute pour palier à la défaillance de tes autres sens dans cet environnement.

Et ce que tu entendis ne fut pas pour te plaire.

Deux phrases anodines combinées à un rassemblement vers un chemin. Quelque chose qui te rappelais les histoires que tu lisais voilà encore un an. Des histoires parlant de rituels étranges et de sacrifices. Et un sacrifice nécessitait un sacrifié...

Mais que pouvait contenir ce sac en toile ?

Lorsqu'ils s'engagèrent sur le sentier, tu recommenças à respirer, pur t'étrangler quand l'homme en queue de cortège se retourna. Tu crus pendant de longues secondes que tu étais repéré.

Quand il se détourna finalement, tu compris que non. Si l'instinct de celui-ci lui avait soufflé que quelque chose n'allait pas, il ne t'avait pas vu.

Mais le monstre derrière toi lui ne t'avait pas raté.

Un arbre. Un foutu monstre arbre avait profité de ton immobilité pour enrouler sa racine autour de ton pied. Sans que tu n'ais le temps de dire ouf, le monstre te souleva par la cheville et tu te retrouvas suspendu par la cheville, la tête en bas et face à une gueule qui n'avait rien de végétal.

Jurant en silence our ne pas te faire repérer, tu vérifias que ta dague était toujours dans son fourreau. Hors de question d'activer un sword Skill. Autant allumer une pancarte lumineuse avec marqué je suis là venez me chercher.

Réfléchissant intensément, tu attendis donc qu'il t'approche de sa gueule avant d'agir.

Tirant ta dague d'un geste fluide, tu lui assenas trois coups dans ce qui devait être ta mâchoire. Tu mis suffisamment de force dans ceux-ci pour qu'ils te lâche.

Ta compétence d'accrobatie activée, tu brisa ta chute par une roulade qui t'emmena au contact du monstres. Quelques secondes plus tard, il éclatait e une multitude de fragments sous tes coups. Tu avais malgré tout perdu quelques pv et l'effet de surprise.

Réfléchissant à tout allure, tu activas ta compétence de dissimulation et te mis à courir. Décrivant un large arc de cercle, tu t'éloignas du lieu du délit pour gagner le chemin emprunté par le groupe.

Ils savaient maintenant que quelqu'un était sur leurs talons. Ta meilleure chance était donc de passer devant eux.

Note:

Par tu ne savais quel miracle, tu ne fus pas repéré dans ton entreprise et le grognement de l'arbre fut suffisament fort pour dissimuler le son de tes pas jusqu'à ce que l'éloignement les rendent inaudibles pour les membres du cortège. Ou tout du moins tu l'espérais. Peut être étaient ils en train de te tendre une embuscade en ce moment même, sans que tu n'en ai conscience.

Tu courus pendant de longues minutes, bien conscient que cette question sans réponse pouvait te couter très cher.

Tu en fis la douloureuse expérience lorsque ton corps cessa d'un coup de te répondre. La chute fut douloureuse. La paralysie fut débilitante. Pendant de très longues secondes, tu fus incapable de bouger, de mouvoir ne serait ce que ton petit doigt. Pendant ce temps, ton assaillant en profita pour t'asséner d'autres coups.

Mais que?

Quand l'étau qui enserrait tes muscles se dissipa, tu bascula sur le ventre et tomba sur quatre fourmis beaucoup trop grosses pour ta santés. Des fourmis paralysantes en plus. te voilà bien petit bout...

L'utilisation de ta compétence d'analyse te fit dire qu'elles étaient trop fortes pour que tu t'en sorte sans dommage...

A moins de...

Un plan se forma dans ton esprit. Tu activas ta compétence écoute juste un instant pour localiser le cortège. Sur ta droite. Le chemin se dessina dans ton esprit. Tu laissas ton corps se fondre dans le rythme du monde.

Premier temp, se relever, vriller pour échapper à la morsure des fourmis.

Deuxième temps. Courir, comme un fou, comme un soldat qui charge, comme un cheval sauvage. Courir en sentant les antis sur tes talons. Courir, vers la seule issue. Courir vers le cort_ge que tu voulais éviter.

Troisième temps. Repérer le bon arbre. prier pour que ça ne soit pas un nouveau monstre. Ralentir pour attirer les antis, jusquà sentir leur souffle dans ton cou.

Quatrième temps, sauter, en prenant appui sur le tronc. Sauter le plus haut possible jusqu'à aggriper une branche. Si hisser sur la branche en priant pour qu'elles choisissent les cibles pus faciles que constituaient les membres du cortège.

Le souffle court, tu te plaques contre le tronc, incertains quand au fait d'être repéré, priant pour que les antis mordent à l'hameçon et ne couvrent tes traces.

Spoiler:

Il devait y avoir quelque chose au dessus de toi qui veillait sur toi et qui avait décidé de pour une fois se bouger un peu. En tout cas ton plan marcha. Tu te retrouvas hors de portée des insectes qui finirent par abandonner. Malheureusement ils n'attaquèrent pas les PNJ.

Sans doute ne le pouvaient-ils pas. Dommage, c'était pourtant bien pensé petit bout.

Cependant, cela t'avait donné un point de vue imprenable sur le cortège et le lieu où ils se trouvaient. Comme quoi c'était peut être un mal pour un bien. Mais cela ne t'éclaira pas pour autant sur la situation. Ou plutôt, tu refusas d'admettre ce que tu avais devant les yeux.

Une place circulaire, des braseros, un cortège... Cela faisait mariage, ou sacrifice. Au choix. Et tu mettrais ton inventaire aux enchères si le garçon en blanc n'était pas le frère du pnj qui t'avais donné cette quête.

Pas bon. Pas bon du tout. Il fallait que tu trouve un moyen de le sortir de là... Mais comment?

Réfléchissant intensément, tu scrutas les alentours à la recherche d'une solution, sans en trouver aucune... Tu allais devoir apporter un peu de chaos à tout ça.

Ta compétence de dissimulation toujours activée, tu descendais avec précaution de l'arbre avant de te faufiler jusqu'au brasero le plus proche du chef qui était légèrement derrière lui. Tu étais ainsi dissimulé du regard du groupe par sa carure.

Tu te rendis compte que le garçon en blanc tremblait, de froid ou de peur, tu n'aurais su le dire.

Heureux d'avoir monté ta statistique de force et te blindant contre la douleur à venir, tu pris une grande inspiration. Puis tu poussas de toutes tes forces le brasero pour le faire basculer. Les charbons qu'il contenait se renversèrent et roulèrent presque jusqu'au pied du chef et du frère.

Tu avais une seconde pour agir.

Tu ne la ratas pas. Tu fis trois pas en avant, attrapas le bras du garçon, puis tu l'entrainas dans une fuite éperdue. La forêt vous avala. Cela allait être une course poursuite d'anthologie jusqu'à la ville.

Ton plan avait un seul point faible, le garçon. Trainer quelqu'un vêtu de blanc sur une distance indéterminée, surtout quand on est poursuivi n'était pas quelque chose de très prudent. D'ailleurs pourquoi le faisais-tu petit bout?

Tu avais une localisation. Il t'aurais suffit de te fondre dans la nuit pour regagner la ville et avertir la garde. Tu aurais pu résoudre ça sans te mettre en danger.

Résoudre...

Mais tu savais que la garde n'aurait trouvé au matin qu'un corps, où plutôt rien du tout. Celui que tu trainais derrière toi, t'accrochant à son poignet comme si ta vie en dépendait, n'aurait pas survécu jusqu'au matin. Il aurait laissé derrière lui un vide, une absence, et un frère.

Tu devenais sentimental petit bout?

Peut être. Mais tu connaissais suffisamment le poids de la solitude pour ne vouloir l'infliger à personne.

Cependant, il y avait un soucis auquel tu n'avais pas pensé. Comment retrouver ton chemin dans un marécage où tout se ressemblait, dans le noir qui plus est.

D'après tes calculs, tu ne pouvais pas être loin. Tu ne devais pas être loin, surtout pas avec les cris que tu entendais derrière toi. Ils étaient à votre poursuite bien entendu. Et avec tout ce bruit pas la peine d'espérer percevoir les rumeurs de la ville...

Te mordant la lèvres, tu activas ta compétence de vision nocturne, tournant sur toi même. La peur sur le visage du garçon te sauta à la gorge.

- On va y arriver

Tu parlais autant à lui qu'à toi même.

Mais qui disais croisement disait sans aucun doute passage, il devait bien y avoir des gens qui empruntaient ces fichus routes... Une seconde. Des routes. Des routes dans un marécage. Des routes humides. or qui disait humidité disait potentielle trace et sans aucun doute trace se dirigeant vers le village.

Ton skill de traque ne marchant que sur les monstres et les joueurs, mais peut être que l'environnement pouvait palier à cela. Tu scrutas le sol, ta faible vision nocturne toujours activée, écarquillent les yeux un maximum.

Les secondes s'écoulèrent. Les cris se rapprochèrent.

Tu trouvas.

aiguillonné par la peur, ton cerveau fit le lien entre les informations parcellaires livrées par ta vision renforcée par ta faible compétence. Une branche cassée, possiblement par le passage d'une charrette, une absence de plante sur le sentier à votre gauche sans doutes écrasées par de nombreux pieds, un trou rond, celui d'un talon s'enfonçant dans la bout.

Votre course folle repris.

Tournant la tête, tu vis les silhouettes à votre poursuite. Celui qui menait la traque avait des yeux oranges. ce que tu lu dedans te fis redoubler d'effort. Tu te retournas pour vérifier où tu allais. Ce n'était pas le moment de se prendre un arbre.

Mais tu les sentais sur vos talons. Ils allaient vous rattraper. A cet instant, tu vis à quelques foulées devant vous une trouée.

Aviez vous atteint le village où veniez vous de tomber dans un piège dont vous ne pourriez vous extraire?

Pas le temps d'y réfléchir. Anticipant une attaque, tu fis passer le garçon en blanc derrière toi avant de franchir la lisière des arbres.

Spoiler:

Tu ne savais pas qui était celui qui veillait sur toi depuis là haut petit bout, mais il semblait bien qu'il avait décidé de rentrer de congés de soir. La clairière se révéla être une safe zone providentielle qui vous permit de souffler un peu.

Tu détaillas le garçon un peu plus. Il ne fallait pas être grand clerc pour voir qu'il était le frère de celui qui t'avait confié la quête.

Tu espérais que les retrouvailles des deux allaient être à la hauteur des efforts que tu avais dû faire pour ramener l'aîné... Tu n'allais pas tarder à le savoir étant donné que ta carte qui avait décidé de fonctionner à nouveau t'informais que le village n'était pas si loin.

Merci.

Un mot inattendu, prononcé d'une voix presque inaudible mais aussi claire que l'eau des ruisseau de montagnes de l'étage 25. Il te fit plaisir. Plus que ce à quoi tu t'attendais.

- Je ne pouvais pas laisser une famille être séparée.

Ta voix s'étrangla sur le dernier mot tandis que tes pensées s'envolaient vers ta mère... Pinçant les lèvres, tu lui fit signe de passer devant. Il connaissait le chemin, autant le laisser faire. Son frère serait d'autant plus rassuré s'il le voyait en premier.

Quelques minutes plus tard, vous voilà devant l'entrée du village. Les torches peinent à percer les ténèbres. Mais cela n'empêche pas celui qui t'a donné la quête de vous voir arriver.

Tu as à peine le temps de dire ouf qu'il saute dans les bras de son frère.

Sans un mot, tu fais un pas en arrière, laissant la fratrie à ses retrouvailles.

Finalement, ils finissent par se détacher l'un de l'autre. Sans que tu t'y attendes, le cadet s'approche. Tu te rends comptes qu'il fait la même taille que toi. Il t'enlace, te serre contre lui.

-Merci. merci. Merci.

Une litanie qui n'en finit pas. Tu jures sentir des larmes couler dans ton cou. Les tiennes s'y mèlent.

Tous les deux, vous pleurez pendant de longues minutes pour les proches retrouvés et la famille réunie.

Mission accomplie petit bout. Maintenant, reposes toi.

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Pseudo : Rienthal
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Compétences gagnant des points : Vision Nocturne +2 / Acrobatie +1 / Traque +1 / Analyse +2 / Dissimulation +2 / Ecoute +2 / Dague +1 / Armure +1
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Remarques : Un RP très plaisant à lire, qui a donné du fil à retordre au modérateur - et qui t'en remercie. L'histoire s'est tissée naturellement, on peut remercier l'improvisation pour ça. Profite de ce nouvel environnement chaleureux petit bout, tu le mérites !