Étage 11 - Faites-les taire ! | Quête [Pv Akari et Sneaker]

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24 mars, 6h34, étage 11 (auberge)

Non... Non... J'avais pas envie de me lever... ! Je voulais rester là, dans ma couette, dans la chaleur de la chambre, sans bouger, sans être consciente, sans... Mais c'était foutu. Jamais je n'avais réussi à me recoucher après avoir ouvert un œil, jamais. Même si je ressentais une grande fatigue, même si j'écoutais une musique douce tout en restant immobile en employant la stratégie « d'un pied dehors, un pied dedans », concernant la couverture... J'arrivais pas à me rendormir !!! Je me levai en soupirant bruyamment, essayant de dégager mes pieds enroulés dans la couette sans me prendre la face sur le sol. Ou inversement... ? Je chancelai.

« Fais chier... Je fais chier !! »

Je m'étais couchée à quelle heure hier ?! Je me souvenais de rien, mis à part le fait que j'avais fait mes nuits blanches. Comment ça s'était terminé ? J'avais tenu combien de temps ? Qu'est-ce j'avais bien foutu pour ne pas m'endormir ? Et comment j'avais fait pour me payer une chambre d'ailleurs ? Je me retournai brusquement vers mon lit : un des mecs que j'avais rencontrés m'avait-il raccompagnée ?!

« Ouf... Personne. »

Mes souvenirs revenaient peu à peu, vagues et flous. J'avais bien failli crever hier, ou c'était un rêve ?! Si je me rappelais bien, je devais me trouver dans l'étage le plus moche que j'avais visité, après le sixième palier. Le onzième. Boudiou, comme je haïssais ces enflures de nombres impairs !! J'allai au lavabo et m'aspergeai le visage d'eau froide. Finalement, j'avais tenu à peine trois jours sans dormir... Mince, quand est-ce que j'avais commencé mon expérience... ? Argh, j'm'en branlais en fait ! Tout ce que je voulais, c'était m'assoupir à nouveau. Finalement, ici comme dans la réalité, rien ne changeait. La nuit suivant une (ou trois) nuit blanche était toujours aussi courte pour moi. Les deux prochaines allaient par contre être plus longues. Vachement plus longues...

« Purée, je hais les journées improductives. »

Fallait me bouger tant que je le pouvais. Je détestais me lever tard. Comme on disait « la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Je me rendis compte que je m'étais même pas déshabillée avant de me coucher... J'étais crade. Un rapide coup d’œil dans la glace me fit prendre conscience que ma tête était pas plus horrible que d'habitude. Mes cheveux restaient en pagaille quoi que je faisais, mes grands yeux... Mes grands yeux n'étaient pas cachés par mes lunettes. Je les trouvai sous les couvertures.

« ... J'les ai même pas retirées avant d'aller me coucher... »

* *
*

24 mars, 7h01, étage 11 (hors de la ville)

« Je veux dormir ! C'est pas compliqué, faites les taire bon sang ! Vous, là ! Si vous me permettez de pouvoir continuer ma grasse matinée, je vous offrirai de quoi vous payer une bonne nuit à l'auberge, une TRES bonne nuit. »

… Nyeh ? J'étais tellement pétée que je restai conne devant l'annonce de quête qui venait de s'ouvrir devant mes yeux. I m'voulait quoi c'te PNJ, à m'agresser comme ça ?! Ses derniers mots se répétèrent en écho dans ma tête bouffie.

« Une nuit ? Une « très » bonne nuit ?! »

Mais ouais que j'étais grave prenante sa maman !! Mais ouais que j'allais t'la faire ta quête mec ! Une nuit à l'auberge gratuite et bonne... Oh je rêvais que de ça ! Je lus les détails de la quête et finis... dépitée. Naaaaan !!! A faire à deux obligatoirement... Alors que mes yeux se remplissaient de larmes involontaires, je vis une ombre passer à mes côtés. Une joueuse ?!

« Excusez-moi... Ce PNJ vient de me proposer une quête... Mais elle doit se faire à deux... Je... On peut... Vous pouvez la faire avec moi, s'il vous plaît ? »

Ritcha ?! Mais depuis quand t'étais aussi polie, sympa, pleurnicharde et suppliante ?! Y avait même pas une insulte ou un mot campagnard dans tes phrases hésitantes !! Ah... Ah mais oui. La fatigue.

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Lorsqu'elle était jeune, Akari était loin d'être matinale. Pas au point d'arriver à l'école en retard ou de dormir tout l'avant-midi, mais elle ne se levait pas volontairement aux petites heures du matin, comme il était présentement le cas. Elle pourrait cependant vous dire exactement quand ce point de sa personnalité a changé. Il y a 11 ans et 4 mois, lors de la naissance de son petit garçon. À ce moment, Akari n'a pas eu le choix de s'habituer à se lever tôt et avec un petit bonhomme plein d'énergie, puis trois petites demoiselles, c'est rapidement entré dans sa routine.

Même maintenant qu'elle ne s'occupait que d'elle-même le matin, Akari était levée bien avant la grande majorité des joueurs et elle avait décidé de profiter du beau temps pour aller prendre un marche. En se souvenant qu'elle était à l'étage 11, elle décida de s'éloigner un peu de la ville, pour vraiment profiter de la tranquillité et pourquoi pas même faire un petit jogging, question de bouger un peu. Elle eut la chance de ne pas être dérangée par les monstres, ayant cette fois évité les chemins pavés. Elle s'était fait surprendre la veille, ça n'allait pas se répéter. Alors qu'elle était sur le chemin du retour, la forgeronne se fit arrêter par une joueuse lui proposant une quête. Il s'agissait d'une jeune femme un peu plus petite qu'elle qui n'avait pas l'air menaçante. Akari savait bien qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, mais elle savait aussi que tout le monde méritait une chance et ça ne lui avait pas encore posé de problème dans ses maintenant 32 ans de vie (elle avait fêté son anniversaire quelques semaines plus tôt, avec un bon gâteau en solo). Elle avait également une bonne idée de quelle quête il s'agissait, vendre des choses à des joueurs avait un avantage pour obtenir des informations.

- Euh, oui, pourquoi pas. Il est encore tôt après tout, la boutique peut attendre. Je suis Akari, enchantée.

Akari inclina légèrement la tête en se présentant, affichant son sourire habituel. Ses heures d'ouvertures étaient toujours variables et elle n'avait pas de rendez-vous pour la journée, alors elle pouvait bien se permettre de faire autre chose de la matinée.

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Retour de l'extérieur 06h17

Je me baladais à l'étage 11 depuis cinq heure du matin à peu près, je m'étais couché trop tôt la veille après une journée "harassante" et je m'étais donc éveillé beaucoup plus tôt que prévu. J'étais sortit un moment pour combattre quelques monstres pour occuper mon temps libre, je ne savais pas trop quoi faire aujourd'hui et j'errais dans la ville, cherchant une idée, une quête, n'importe quoi qui puisse me faire faire quelque chose. Je devenais fou à l'approche du mois d'avril, j'avais l'impression que le temps s'écoulait à la fois trop vite et trop lentement, comme si je ne voyais plus les jours passer mais que je stagnais dans la même position, jour après jour.

Grommelant en voyant qu'il n'y avait plus rien à faire dans le village qui vaille la peine que j'y reste, je m'installais contre un mur de la ville, non loin de la sortie. Je farfouillais mon inventaire pour voir ce que j'avais d'intéressant, peut-être qu'une illumination m'apparaîtrait après tout. Une forme sur le coin de mon oeil attira mon attention alors que j'avais cru voir passer quelqu'un, mais il semblait que ça n'avait pas été le cas, j'avais sans doute rêver. Je retournais à la fouille de mon inventaire bien peu fourni et le ferma d'un geste rageur, je m'ennuyais ! Si tu suivais cette personne alors ? Je tiquais et haussais les épaules, je n'avais rien de mieux à faire de toute façon et j'étais curieux de savoir si j'avais complètement rêvé ou si j'étais encore sain d'esprit. Bien que le fait de "converser" avec ma soeur puisse faire penser le contraire, moi je sais qu'il ne s'agit que d'une mesure pour contrer ma solitude et mon inquiétude à son égard.

Je sortais de la ville avec l'intention de parcourir les alentours de la ville pour voir où avait pu filer cette ombre du coin de mon oeil. J'entendis soudain une voix qui me semblait familière et qui parlait de quête, je m'approchais, Faux à la main, mais baissée pour ne pas me montrer menaçant, un air curieux sur le visage. Une deuxième voix sembla répondre à la première et j'arrivais face à la scène que j'avais rapidement imaginer dans ma tête pour voir deux joueuses discuter, l'une avec de long cheveux rouges tandis que l'autre...

- "Ritcha ?!?"

Cela m'avait simplement échappé, je ne m'étais pas attendu à la revoir aujourd'hui, nous nous étions rencontré à l'étage 9... Non, l'étage 8 ! C'est ça l'étage 8, nous avions jouer à Tarzan comme deux imbéciles heureux jusqu'à ce qu'elle manque de mourir en prenant une mauvaise liane qui avait cédé. J'étais content de la revoir, c'était comme de recevoir un sms pour m'assurer qu'elle allait bien, mais en mieux. Je souriais à la jeune fille et me tournait vers sa camarade pour m'incliner avec respect et ne pas la laisser hors d'une potentielle conversation, car cela aurait été très impoli de ma part. La couleur flamboyante de ses cheveux était assez étonnante, presque autant que l'éclat de ses yeux et je trouvais qu'elle avait l'air plus mature que beaucoup des jeunes filles que j'avais vu jusqu'ici. Je ne me permis pas de la détailler du regard trop longtemps et me présentait :

- "Je me nommes Sneaker, j'ai été attiré par le son de vos voix. Il est rare de croiser des joueurs si tôt !"

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Heureusement qu’un élément perturbateur était arrivé, sinon je me serais vraiment mise à pleurer comme une petite fille en remerciant la dame aux cheveux rouges. Son corps m’apparaissait un peu flou à cause des petites gouttes salées faisant scintiller mes yeux, mais je la trouvai extrêmement mignonne et rassurante… Et plus très jeune aussi. Mais bon, tout comme la beauté, la jeunesse était bien subjective. Bref. A peine avait-elle accepté ma proposition qu’un joueur s’était immiscé dans la conversation, commençant par articuler mon pseudo. Nyeh ? Mais ! Mais c’était… !

« Qui…? »

Oh, fallait pas trop m’en demander hein ! J’étais pétée et j’avais rencontré malgré moi énormément de monde ces derniers jours ! Et sa présentation ne m’aida pas. Sneaker ? C’était presque le nom d’une de mes barres chocolatées préférées… Avec du chocolat, du caramel et des noisettes… Des noisettes… Hmm… Réveille-toi, tu baves ! Je me repris assez tôt, essuyant ma bouche avant mes yeux à demi-fermés. Fallait me raisonner et me motiver : j’arriverais pas à dormir alors je devais user mon énergie pour des choses productives !

« Alors… »

Je ne pus continuer ma phrase, un immense et long bâillement vint me déchirer la mâchoire sans crier gare. Et mes yeux s’emplirent de nouveau de larmes qui ne mirent pas longtemps à couler… Bordel, la fatigue engendrée ici se comportait comme dans la réalité. J’allais donc bailler à répétition en devant à chaque fois essuyer l’humidité de mes joues : génial ! En tout cas, mes deux interlocuteurs allaient devoir supporter ma tronche de bourrée aux mirettes à moitié ouvertes pour la matinée. Pour le mec je savais pas, mais pour la meuf, sa première impression de moi allait être vachement faussée par cet événement. Je me tapai le front du plat d’une main en ébouriffant mes cheveux pas coiffés à l’aide de l’autre. C'était comme ça qu'les vrais gens tenaient de se réveiller ! Je pris une grande inspiration virtuelle et me dépêchai de m’exprimer pour ne pas risquer d’être stoppée une nouvelle fois dans mon élan.

« Pour cette quête, il faut détruire trente moineaux arc-en-ciel si j’ai bien lu. Et ramener à ce PNJ autant de blancs de moineaux. Je suppose que les monstres nous donneront pas à chaque fois ces items et donc qu’il faudra en dégommer plus. Mais à trois, on ira plus vite. N’est-ce pas ? »

Oui… A trois c’était mieux. J’avais posé la question en me tournant vers le joueur qui s’était incrusté. S’il avait le temps de blablater, il avait bien le temps de m’aider… Non ? Un nouveau bâillement m’échappa, si intense que je dus fermer les yeux et le rendre plus discret en l’étouffant à deux mains. Pfiouh… Mes paupières étaient lourdes. Sans vraiment attendre l’acquiescement du mâle, je chancelai jusqu’au donneur de quête pour lui faire répéter son manège. Les yeux à demi-clos, je ne fis même pas gaffe à ses paroles, n’entendant encore que les informations sur la bonne nuit, qui se répétaient en écho. Le message d’annonce s’ouvrit à nouveau et je levai la main dans la ferme intention de laisser tomber un doigt sur le bouton bleu et rond.

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Souhaitez-vous accepter la quête "Faites-les taire !" ?

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Alors qu'elle venait de se présenter à la demoiselle dont elle ne connaissait pas encore le nom, elle put l'apprendre de façon un peu surprenante. Un homme qui passait proche semblait la connaitre et s'approcha. Akari lui rendit la pareil lorsqu'il s'inclina, ne pouvant s'empêcher de l'observer un petit peu. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'elle rencontrait des joueurs matures. Elle fut un peu surprise de réaliser qu'ils étaient pratiquement de la même grandeur, la forgeronne étant habituée à être plus petite que beaucoup d'hommes, mais ça ne l'empêcha pas de le trouver à son goût. Mais ce n'était pas le temps de penser à ça, Ritcha semblait vouloir faire la quête à trois. En résumé, elle semblait assez facile à terminer, surtout que selon les rumeurs, les oiseaux étaient moins forts que les autres monstres du même niveau. Il ne restait qu'à espérer qu'ils ne croiseraient pas beaucoup d'autres monstres, bien que ça finirait par être inévitable.

Pendant que Ritcha s'éloigna un peu pour accepter la quête, Akari en profita pour parler un peu avec le nouvel arrivant, qui n'avait finalement pas vraiment eu de choix sur sa participation. Elle espérait qu'il ne leur en voudrait pas, mais il avait l'air assez sympathique.

- Je suis Akari. Il est effectivement rare d'avoir des rencontres de si bon matin, tout comme je suis bien contente de voir qu'il n'y a pas que des jeunes adultes et des adolescents qui ont essayé ce jeu.

Lorsque Ritcha revint vers eux, après avoir accepté la quête, Akari lança une invitation de groupe temporaire, pour qu'ils puissent tous profiter de la dite quête. Elle ouvrit également son inventaire pour en sortir un thermos une petite tasse (elle en avait plusieurs dans son inventaire, mais à défaut d'avoir une table, elle ne pouvait en sortir qu'une à la fois).

- Ritcha c'est bien ça? J'ai cru voir que tu étais fatiguée, un peu de café avant de commencer les combats? J'ai d'autres tasses si vous en voulez Sneaker.

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Cette demoiselle Akari était drôlement polie et j'aimais sa manière d'être douce et légère sur une rencontre fortuite et un peu imposée. Ritcha était partie prendre la quête, nous laissant seuls un court moment durant lequel elle m'avoua être rassurée de voir un jeune adulte comme moi dans le jeu, je me demandais quel âge elle pouvait bien avoir, elle me paraissait assez jeune de visage, peut-être 25 ans, 30 tout au plus. Je lui souriais et me détendais, elle avait l'air plutôt agréable et je connaissais déjà Ritcha, alors je ne m'inquiétais du bon déroulement de cette quête "imposée" par la cadette. J'étais heureux qu'elle m'ait invité comme ça, simplement parce que je passais par là, c'était appréciable d'avoir quelqu'un avec qui discuter calmement de si bon matin. Lorsque Ritcha revint vers nous, j'étais beaucoup plus détendu que je ne l'avais été en arrivant quelques minutes auparavant avant de savoir qu'il s'agissait de Ritcha et une amie à elle. Lorsque la jeune femme au cheveux rouges me proposa du café, je me cru aux anges et acceptait avec chaleur l'idée d'un café bien chaud en excellente compagnie.

- "Je prendrais volontiers un café, merci beaucoup."

J'étais même étonné qu'elle ait un café sur elle, je ne savais pas qu'il était possible d'emporter ce genre de chose avec soi lorsqu'on quittait la ville. Je n'avais jamais vraiment fait attention à tout cela, probablement parce que la cuisine ne faisait en aucun cas partie des compétences qui m'attirait. Il fallait être franc, je me contentais parfaitement d'un repas dans une auberge sans trop de prétention et je n'avais aucune envie de les préparer moi même, d'autant plus que j'étais déjà joaillier et que cela demandait pas mal de concentration pour ne pas mal placer mes points de compétence. J'avais remarqué il y a peu que j'avais eu l'excellente mauvaise idée de ne pas prendre la bonne compétence, qu'il fallait, il me manquait l'unique compétence qui pouvait me sauver la peau. Du coup cette quête tombait à pic, cela me permettrait probablement de gagner un peu d'expérience et peut-être même de récupérer quelques Cols et objets d'un intérêt relatif.

J'étais tellement content d'avoir croisé Ritcha ici et d'avoir rencontré Akari par la même occasion, moi qui était un peu perdu au départ voilà qu'on m'embarquer dans une quête pour... tuer des moineaux ? Oh peu importait que la quête ne soit pas glorieuse, je m'en fichais pas mal, c'était simple et on faisait ça à trois, entre (nouveaux) amis. C'était parfait pour moi. Tout en savourant ma tasse de café gentiment offerte par la demoiselle aux cheveux rouges, je décidais de rapidement faire connaissance avec elle également, pour savoir à peu près à quoi m'en tenir par la suite si nous gardions contact.

- "Alors dites-moi, que faites vous toutes les deux dehors de si bonne heure ? Vous vous êtes levée pour cette quête en particulier ?"

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A peine le temps de revenir que déjà, une demande de groupe était apparue devant moi. Épuisée, consciente que les deux autres connaissaient déjà mon nom et que le message ne pouvait provenir qu'un de ces derniers, j'appuyai pour la deuxième fois en une minute sur un bouton aussi rond que bleu. Akari alors. J'allais m'en souvenir... Pour le début du nom en tout cas, puisqu'il collait si bien avec ses cheveux écarlates. Les barres de vie de mes nouveaux partenaires s'affichèrent à gauche de mon champ de vision. C'était donc ça un groupe ? On pouvait accueillir combien de personnes comme ça ? Sept, huit ? Je me souvenais plus vraiment des chiffres que j'avais lu en diagonale dans le manuel du débutant. Sans pouvoir chercher davantage dans mes souvenir, un énième bâillement me détruisit la bouche. Eh beh, si c'était grâce à ces gestes qu'on devenait une "bouche à pi...".

"Ritcha c'est bien ça ? J'ai cru voir que tu étais fatiguée, un peu de café avant de commencer les combats ? J'ai d'autres tasses si vous en voulez Sneaker."

Cette femme... C'était une déesse ! Après avoir séché les larmes coulées, j'acceptai avec plaisir, sans sourire mais avec des yeux remplis de reconnaissance, sa tasse chaude et tendue. Je haïssais le goût amer du café, je détestais son odeur puissante qui, à chaque bouffée d'air, détruisait mes récepteurs sensibles d'enfant mais là, j'en avais terriblement besoin. Pis, avec le comportement et l'allure si calme de la dame aux cheveux rouges, je ne pouvais résister. Je m'étais préparée au pire en buvant le liquide marron mais finalement, le breuvage était passé sans effort dans mon gosier, réchauffant mon œsophage et produisant un incroyable sentiment de bien-être serein dans mon petit bidon rond. Boudiou, les goûts devaient changer ici... Quoique, jamais je n'avais bu de café lorsque j'étais fatiguée. J'étais plus chocolat chaud accompagné de sucres glissés dans la tasse sans compter. Quoi ?! Trop de glucose, c'était mauvais pour la santé, et alors ? Mon rêve : devenir diabétique pour pouvoir enfin dire fièrement aux jeunes racailles qui m'avaient tabassée que j'étais des leurs car j'me piquais plusieurs fois par jour ! Malgré moi, je poussai un long soupir de plaisir, ma vision toujours rendue floue par les larmes présentes. Elles n'allaient pas me quitter de sitôt mais j'étais apaisée et c'était déjà énorme !

"Merci."

Wouah !- ça devait bien être la première fois qu'je disais ça, d'un coup, sans réfléchir et sans le faire à contre-cœur. Si cette femme était une maman, elle voudrait bien m'accepter dans sa famille ? Je tuerais la mienne, ça me ferait déjà une condition de remplie pour devenir héroïne de manga et une raison de demander une feuille d'adoption. Je me sentis rougir progressivement après ces remerciements incontrôlés et finis ma tasse de café trop vite pour ne pas manquer de m'étouffer et tousser. Bon... Vivement le lendemain, je voulais redevenir normale et insupportable ! Rendez-moi mon côté sauvage !

"Alors dites-moi, que faîtes-vous toutes les deux dehors de si bonne heure ? Vous vous êtes levées pour cette quête en particulier ?"

Ah bah. J'l'avais oublié celui-là. Mes yeux embués ne m'aidaient toujours pas à reconnaître ce mec que j'avais décidément déjà croisé. Je répliquai d'un ton neutre mais plus réveillé qu'avant.

"Non, le PNJ m'a agress..."

En parlant d'agression, j'crus ben qu'j'venais d'en être à nouveau victime. Des énormes cris (ou chants...?) parvinrent brusquement à mes oreilles, me coupant dans ma phrase. Alors comme ça, ça leur pétait pas aux Moineaux de nous entendre jacter ?... OK. Combien ils étaient ?

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Alors que le petit groupe échange quelques mots et partage un peu de café avant de réellement se lancer dans la quête et la traque de leurs cibles, un petit groupe de Moineaux Arc-en-ciel installé sur le toit de la maison du commanditaire semble ne pas apprécier d'être dérangé par les bavardages des joueurs à seulement quelques mètres de leur perchoir. Après quelques cris d'intimidations, ressemblant plus à un chant bien loin d'être dissonant ou cacophonique, les plus vifs décollèrent dans un battement d'ailes pour fondre en direction de leurs cibles, suivis pas le reste de leurs compagnons, attaquant le petit groupe avec une série d'attaque en piquée.
L'affrontement se voulait en faveur des oiseaux qui avait l'avantage du nombre avec des effectifs trois fois supérieurs, pour un total de dix assaillants, et une capacité de vol, cependant les joueurs n'étaient pas complètements sans défenses.

Statistiques de combat:

Chaque joueur s'est pris 3 coups de la part des assaillants.

Récap:
Akari 307/310 99%
Ritcha 257/260 99%
Sneaker 297/300 99%

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Akari servit une tasse de café aux deux joueurs, mais n'en prit pas. Elle était déjà bien réveillée, le café était dans son inventaire pour des possibles clients qui en auraient besoin. C'était le petit plus qui lui permettait d'avoir des clients fidèles, mais elle ne le faisait pas pour se faire de l'argent, mais simplement pour aider et parce qu'elle trouvait tout à fait normal de servir à boire et à manger aux gens qu'elle faisait attendre pendant qu'elle forgeait une arme.

N'ayant pas de tasse dans les mains au moment de l'attaque des fameux moineaux qu'ils devaient tuer, la forgeronne fut légèrement moins surprise et pu réagir en premier. Puisqu'elle avait son marteau à la taille, précaution qu'elle prenait toujours avant de sortir en dehors des zones sécuritaires, Akari assena un coup à l'oiseau le plus proche. Elle avait remarqué qu'ils n'avaient pas beaucoup d'attaque, n'ayant pratiquement pas vu la vie de qui que ce soit descendre, mais elle ne fut pas aussi contente de réaliser qu'il restait encore un petit pourcentage de vie au monstre. Il était dans le rouge, mais pas mort. Elle se dit qu'il serait peut-être temps de se faire un meilleur équipement plutôt que d'utiliser ses ressources sur l'équipement des autres. Avec un peu de chance, ses coéquipiers auraient un peu plus de succès qu'elle.

Puisqu'elle n'était pas inquiète du combat des autres, ayant vu que trois attaques n'avaient pas fait descendre leur barre de vie, elle se concentra sur les monstres les plus proches d'elle. Elle reçut 2 autres coups avant de réussir à achever le premier monstre qui revenait vers elle après que son coup de marteau l'ait envoyé valsé juste assez loin pour qu'il ne réattaque pas.

Recap:

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Alors que je savourais mon café avec une délectation proche de l'extase, J'entendis un piaillement furibond pour voir les moineaux nous foncer dessus. Avant que je ne comprenne ce qu'il se passait à proprement parlé, j'avais déjà pris trois attaques et je grognais en me disant que si je n'avais pas eu la bonne idée d'investir en défense, j'aurais été plus qu'embêté. Un grognement s'échappe de ma gorge alors que je me demande où poser la tasse pour que celle-ci ne s'évapore pas en pixel à la moindre secousse. Je la vide d'un trait et la range dans mon inventaire en me disant que c'est encore le moins dangereux et donne un coup de faux à l'oiseau après qu'il m'ait donné un nouveau coup de bec.

Ma faux s'abat sur sa tête et il émet un petit "Cui ?" qui semble presque étonné. Au moins autant que doit l'être mon regard de le voir mourir en un seul coup, je ne m'attendais pas à ça, même si je fais toujours attention de bien travailler ma force. Plutôt satisfait de la tournure des événements, j'attends un instant de voir si nous nous en sortons tous et sourit en voyant que oui. Ce ne devrait être être trop compliqué heureusement, et puis nous sommes trois, plutôt bons pour l'étage alors je pense que cette quête sera plutôt agréable à faire. Je vois deux moineaux supplémentaire voleter autour de nous, comme s'ils cherchaient un angle d'attaque et profite de l'allonge de ma faux pour tenter de leur donner un coup. Ma tentative échoua lamentablement, mais les piafs semblent ne pas apprécier qu'on ne leur laisse pas le temps de la réflexion.

- "Aucun respect ces oiseaux de malheur, quand on les interrompt c'est un crime, mais quand ils nous empêche de boire notre café c'est pas un soucis... Au fait Akari, je vous rendrai votre tasse dès que je ne risquerai plus de la détruire !"

Je grogne un peu plus et me prend deux coups de bec sur le haut du crâne à cause de mon inattention. Heureusement qu'on ne ressent pas la douleur dans ce jeu, parce que j'ai l'impression que ça ne se passerait pas si bien autrement. Le problème de ces oiseaux, c'est qu'ils sont drôlement petit en plus d'être agile et malgré ma vitesse, je me sentirais presque à la ramasse. En plus, j'ai l'impression que les moineaux s'amusent avec moi, à voler trop haut comme s'ils avaient remarqué ma petite taille et le fait que ma faux ne puisse pas compenser.

Au moins j'ai pu prévenir la demoiselle que je lui rendrais bien sa tasse et qu'elle était en sécurité dans mon inventaire. Si je venais à la briser, il faudrait que je m'engage à la lui remplacer ou à verser une compensation monétaire, c'était la moindre des choses. J'attendais sagement que ces maudits oiseaux veuillent bien redescendre avant de donner un coup à l'un d'eux avec un sourire victorieux.

- "T'es descendu trop bas mon coco !"

L'autre en profita pour me picorer la tête deux fois avant que je ne puisse faire quoi que ce soit et repartit vers Ritcha dans la foulée avant d'aller virevolter au dessus d'Akari. Agacé par autant d'aller et venues, je les suis du regard et me demande si on ne pourrait pas leur jeter des choses au bec. Inquiet pour ma camarade à lunettes, je ne jette un oeil vers elle pour savoir si elle se débrouille bien avant de voir que sa barre de vie se porte aussi bien que celle d'Akari et donc que la mienne.

- "Ritcha, si tu pouvais les dégommer comme tu dégommes les quilles, ce serait parfait !"

Récap':

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J'eus ma réponse après avoir levé tout doucement la tête : une dizaine. Bah. J'eus pas le temps de faire un autre mouvement que déjà, trois d'entre eux avaient coloré en rouge mon corps endormi. La tasse m'échappa des mains et – NAN, pas la tasse !! Je m'étais jetée sur le sol pour la récupérer avant qu'elle ne l'embrassât en s'éclatant en mille morceaux. En la prenant avec précaution, je courus la cacher derrière un pot de fleurs, tout près du lieu de vie du donneur de quête. Pfiou, l'item était sauvé... D'un geste hâtif, j'ouvris mon inventaire et m'emparai de mon arme, déterminée : j'étais réveillée ! En me retournant violemment, je tombai pile en face d'un ennemi stalker que je projetai plus loin d'un coup brusque et énervé.

"One Shot !"

Je regardai les pixels s'évaporer avant de bailler malgré moi : pas si réveillée que ça finalement. Après tout, j'étais quand même sortie de la ville les yeux à demi ouverts sans objet défensif dans la main. Ça me ressemblait pas !! Mes yeux essuyés, je pus contempler la scène et... Oh...? Mais... La dame aux cheveux rouges avait un marteau aussi ! On était définitivement faites pour s'entendre !! En regardant ma jauge de vie pour la découvrir plus verte que l'herbe ne nous entourant pas, je fus surprise de remarquer celles des deux autres. J'étais pas du tout habituée à voir ce coin à gauche de moi aussi garni... Je posai mon regard sur le joueur et faillis bien pouffer en voyant les pigeons se payer sa tête. Ils volaient à chaque fois un chouïa plus haut pour ne pas qu'il les atteignît avec sa hache aiguisée, ce qui énervait le membre de mon équipe temporaire.

"Ritcha, si tu pouvais les dégommer comme tu dégommes les quilles, ce serait parfait !"

...
...
Oh !- Oh non pas lui... Rencontré au huitième étage, on avait joué les Tarzan amateurs avant de se retrouver dans un restaurant légèrement miteux pour affronter une équipe de Kikoo à une sorte de bowling dont les règles n'avaient pas réussi à atteindre naturellement mon cerveau. Il avait joué corps et âme le rôle de mon mari, m'embrassant le front et m'enlaçant dès qu'il le pouvait. C'était un pervers pédophile !!! Quoique, j'avais pas encore eu connaissance de son âge, mais sa tête me revenait pas !! Ignorant royalement sa remarque, je me dirigeai vers la dame aux cheveux rouges pour lui prêter main forte, me prenant quelques coups au passage. Celle-ci, je l'aimais bien mais l'autre, pas d'quartier ! Il voulait que j'dégommasse les oiseaux bisounours ?!- ok, j'allais pas lui en laisser : j'allais lui voler ses mobs et le faire chialer ! Sur cette détermination bancale, je me remis à bailler. Ce s'rait la dernière fois.

Récapitulatif :

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Akari avait bien raison de ne pas s’inquiéter pour ses partenaires. Leur jeuge de vie se portait bien et en plus, ils arrivaient à tuer les monstres en un seul coup. La forgeronne se promit qu'avec ses prochains minéraux, elle se ferait une meilleure arme. Pas qu'elle ait l'intention de se battre beaucoup, mais elle réalisait que faire beaucoup de dégâts avait un avantage pour la défense, puisque des combats rapides signifiaient un nombre de coups reçus réduit.

- Pas de soucis pour la tasse, vous pourrez toujours me la rendre en m'invitant à prendre un café.

La proposition était pour détendre l'atmosphère plutôt que très sérieuse, mais Akari ne refuserait pas de passer du temps avec quelqu'un de son âge. Elle avait l'habitude des enfants (et ceux dans SAO étaient plus vieux que les siens), mais les sujets de conversation et l'ambiance générale n'étaient pas pareil qu'avec des adultes. Le combat, et la quête par le fait même, était par contre loin d'être terminé, avec seulement 3 des 10 ennemis morts. Ce n'était pas le temps de penser à autre chose. Akari donna un bon coup au moineau le plus proche, avec la motivation de continuer la conversation. Il perdit plus de pv que le premier, avec un flash propre aux coups critiques, mais toujours pas assez pour le tuer d'un seul coup. Le temps de reprendre un élan pour l'achever, elle avait reçu 3 coups supplémentaires, de quoi perdre un énorme 3 points de vie, soit rien du tout sur son total.

- Courage Ritcha, on pourra finir le café quand on en aura fini avec ces oiseaux. et un peu d'exercice le matin, ça fait toujours du bien.

Plusieurs seraient certainement contre cette affirmation, mais Akari avait toujours été une lève tôt en plus d'être sportive. Deux traits parfaits pour une maman, bien qu'ils aient été développés bien avant qu'elle le devienne. Et si elle se fiait au but de la quête, tuer les 6 moineaux restant n'allait pas être le leur exercice de la mâtiné. Il en restait 4 près de Ritcha et d'elle et 2 près de Sneaker. Elle tenta de donner un coup de plus, mais l'oiseau réussi à s'esquiver et à lui donner un coup en retour. Akari comprenait un peu pourquoi le PNJ voulait s'en débarrasser. C'était qu'ils étaient bruyants ces oiseaux.

RECAP:

**Invité** est Invité

Un moineau vint se poser sur le sol à quelques mètres à peine de moi, si je la jouais fine, je pouvais l'atteindre en deux bond et le faucher alors qu'il s'envolerait. Je m'élançais d'un premier bond et continuais ma course, levant mon arme pour donner un coup ascendant à la bête quand j'entendis la remarque d'Akari. Prendre un café ? Avait-elle songer le prendre tous les trois ou... uniquement nous deux ? Je ratais le moineau de peu et grognais alors que je me redressais, les joues légèrement rosée à l'idée de prendre un café seul avec cette charmante femme.

- "Un c... café ? Oui... Oui bien sûr ! Avec plaisir ! "

Je ne devais pas me laisser déstabiliser à l'idée d'un café, si Akari souffrait de la même solitude que moi, bavarder avec un adulte devrait lui faire le plus grand bien. Nous pourrions aborder des problèmes d'adultes coincé dans ce monde, peut-être avait-elle une famille à charge, comme moi... Je songeais soudain à ma Birei et une froide colère à l'égard de ce monde secoua mon cœur et resserra ma prise sur l'arme que je détenais alors qu'un moineau fonçait droit sur moi pour me picorer le haut du crâne.

Je pris fermement appui, campé sur mes deux pieds et donnais un coup circulaire à l'oiseau qui vola en éclat juste après son attaque. Je l'avais attraper à la queue plutôt qu'au bec, mais il était tombé et ce n'était pas plus mal. Je vis ma barre de vie diminuer de deux points supplémentaire alors que deux autres moineau m'attaquaient et levait ma faux dans une posture défensive afin de reprendre contenance. Les deux m'avaient piégé, un devant et un derrière et s'amusaient à me picorer l'un à la suite de l'autre, comme s'ils s'accordaient une faveur.

- "Very Funny..."

Je roulais sur le côté et abattit ma faux dans un illuminescent "Skull Breaker", plutôt fier d'avoir pu atteindre une cible mouvante et si petite. L'autre me picora une fois supplémentaire avant de se mettre hors de portée et je commençais sérieusement à songer de prendre l'une des demoiselles sur mes épaules pour atteindre ces agaçants volatiles. Birei aurait accepté elle, mais j'avais peur que Ritcha ne me coupe la langue si j'osais émettre une telle hypothèse quant à Akari... Je n'osais pas imaginer la teinte que prendraient mes joues alors que je bredouillerais une demande aussi incongrue que déplacée à une jeune dame honorable. Je détournais ma propre attention en me permettant un rapide coup d’œil vers les demoiselles qui semblaient virevolter d'un ennemi à l'autre en les massacrant comme on coupe une tranche de pain.

Récap':

**Invité** est Invité

Entendre mon pseudo me faisait vraiment bizarre mais puisque c’était de la part de la madame, ça me gênait pas tant que ça. Jamais on m’avait motivée depuis que j’étais ici, maintenant que j’y repensais… Ah si, à part une fois avec ce mec qui s’faisait picorer, si je me souvenais à peu près de notre aventure passée ?- mais il comptait pas ! Avec hargne et un petit saut, je défonçai le petit bidon du seul oiseau qui avait décidé de voler bas, visant correctement la partie de son corps avec mon gros marteau. Maintenant, ça allait être plus chaud pour détruire les autres, intelligents, planant tout au-dessus de nos têtes. Beaucoup de moyens de les atteindre venaient à mon esprit mais sans la compétence Acrobatie, le tout était carrément foutu. J’avais bien envie d’aller sur le toit de la maison, de sprinter puis de sauter pour les détruire tous avec une bonne attaque bien pensée mais j’avais pas les capacités nécessaires, quoi. Du coup, à part m’emparer des petits cailloux présents de partout pour faire chuter les pigeons comme un gamin affamé des rues (à ce que j’avais entendu, ces oiseaux étaient « goûtus »), je voyais pas comment les faire descendre pour les avoir à porter d’arme.

Alors que je réfléchissais, je me rendis compte que les deux autres batifolaient et je soupirai intérieurement en lançant un regard blasé à l'autre. En plus de me voler deux bêtes, ils comptaient me piquer ma nouvelle future… future… ? Connaissance ? En tout cas, je l’aurais jamais pensé aussi maladroit et peu confiant, cet idiot. Rougir et bégayer, ça m'semblait pas correspondre au type qui avait joué aussi facilement le rôle de mon amant. Sans doute parce qu'il voyait cette super dame comme une dame, justement. Pff, sale nul. Mais je sortis bien vite ces choses de mon esprit. Sans en parler aux deux autres, je me retournai d’un coup pour partir à la récolte des cailloux sans faire attention aux chutes de points de vie. Ils me faisaient que dalle après tout et j’avais récupéré l’agro de deux moineaux seulement. Montrant mon dos à toutes les choses pixelisées présentes, je m’empressai de recueillir le plus de minuscules rochers lourds que mes mains minuscules me le permettaient. Aah, et dire que tous les mineurs étaient contents de ramasser des pierres ! Au final, j’en avais récupéré que six petites, c’était que dalle pour les autres mais j’étais plutôt fière de moi : j’avais le droit à l’erreur puisqu’il restait que trois monstres ! J’attendis pas longtemps avant de faire de nouveau volte-face d’un coup pour jeter comme une débile mes roches un peu n’importe où, à la hâte. Je m’étais pressée pour rien, sans doute poussée par l’idée que l’autre nul au nom de friandise m’en volât un ?

J’étais pourtant douée aux tirs mais là, j’avais vraiment fait n’importe quoi : seuls les deux qui étaient près de moi avaient été touchés ! Où s'étaient barrés les autres cailloux ? Dommage que ça réduisît pas les points de vie des ces méchants bruyants d'ailleurs. Je fis rapidement un coup circulaire pour réduire leurs chances de s’élever à nouveau à zéro, tuant le premier oiseau, projetant le deuxième vers l’un de mes deux partenaires. On allait devoir penser à une stratégie pour les prochains sinon, on allait à chaque fois mettre mille ans pour tous les avoir et risquer de perdre la quête… En tout cas, merci au café, à l’adrénaline et à « l’exercice » physique du matin - comme l’avait mentionné Aka… Aka-quelque chose - j’étais maintenant bien réveillée.

Récapitulatif :

**Invité** est Invité

Même si elle fit mine du contraire, le bégaiement de Sneaker ne lui échappa pas. Elle ne s'était pas attendu à ça du tout, Akari étant persuadée que sa jeunesse à faire rougir les garçons était loin derrière, alors peut-importe ce que ça voulait dire, ça faisait plaisir. Ils auraient tout le temps pour discuter une fois la quête terminée. Mais avant, il restait deux oiseaux, dont un qui volait dans sa direction. Ou planait plutôt et en regardant la position de Ritcha, la forgeronne se douta qu'il venait de sa direction en ayant certainement reçu un coup.

Akari était bien contente d'avoir un marteau, puisque les moineaux n'étaient pas des cibles faciles. Mais contrairement aux deux autres, elle n'arrivait pas à s'en débarrasser d'un seul coup, la rendant beaucoup moins efficace dans le combat. Akari n'allait pas se laisser décourager aussi facilement. Elle avait l'attention du monstre qu'elle venait de frapper, alors elle allait s'en occuper de faire confiance à ses partenaires de quête pour le dernier moineau. Se battre contre un petit monstre volant n'était définitivement pas facile et celui-ci semblait déterminé à rester en vie, assez pour qu'il lui donne deux coups avant qu'elle réussisse à l'éliminer.

Malgré cette petite séance de combat un peu frustrante, c'est une Akari souriante qui se retourna vers les deux autres. Il en fallait beaucoup plus que ça pour qu'elle perdre patience. Le dernier moineau semblait mort, c'était le temps de respirer, même si elle se doutait bien qu'ils auraient droit à la prochaine vague bientôt. Tant qu'il n'y avait pas d'autre type de monstre, ça devrait aller aussi bien que cette première vague.

- On s'en est tiré pas trop mal pour un premier combat.

Recap:

**Invité** est Invité

Je déteste ces volatiles, c'est définitif. Ils sont tout à fait charmant et joli mais par mes ancêtres ce que c'est pelant à découper les moineaux ! C'est rapide, ça volette d'un endroit à un autre en changeant de direction, on dirait presque que ça a été fait pour rendre le joueur qui le chasse ridicule. Il restait un dernier petit monstre là, en train de tournoyer au dessus de ma tête et en train de m'énerver. Il fallait que je réfléchisse à comment l'atteindre sans risquer de perdre l'équilibre et de lâcher ma faux sur une des filles. Cependant l'oiseau me facilite la tâche et fini par descendre de lui-même en piquer, probablement pour filer un joli coup de bec à la première tête qu'il atteindrait mais... trop tard. Ma faux rencontre son petit corps multicolore qui explose en une pluie de pixels aux reflets d'arc-en-ciel.

Je regarde un instant les particules filer dans les airs avant de reporter mon attention sur les demoiselles et de sortir la tasse d'Akari de mon inventaire pour la lui rendre. Je lui adresse un sourire poli et attend un instant pour m'assurer que nous sommes au calme. Je n'entends plus vraiment de piaillement ce qui me fait dire que nous en avons peut-être fini avec ces oiseaux de malheur, même si j'ai l'intime conviction que nous ne sommes pas au bout de nos peines...

- "Hem... Tout va bien pour vous ?"

C'est idiot de poser la question alors que j'ai une vue directe sur leur barre de vie, mais les habitudes galante ont la vie dure ici...

Récap':

Messages : 3686 Date d'inscription : 12/01/2014

Le dernier oiseau abattu par le voleur, un silence s’installa pendant quelques instants. Vous auriez pu croire ce combat fini, mais un horrible gazouillis familier retentit dans vos oreilles. En levant les yeux vers le ciel virtuel, vous apercevez une autre flopée de moineaux prêts à vous picorer la tête. Alors que certains commencent les hostilités en fonçant sur chacun d’entre vous, vous arrivez à en dénombrer un peu plus d’une dizaine. Douze volatiles s’amusent à tourner dans les airs, sifflant encore et encore comme pour vous provoquer.

Chacun d’entre vous a reçu deux coups des moineaux.
Récap’:

Vous avez obtenu :
Akari : Viande de Moineaux [A]x3, Plume de Moineau Arc-en-Ciel [ b] x2, 3 blanc de moineaux
Ritcha : Viande de Moineaux [A]x3, Plume de Moineau Arc-en-Ciel [ b]x3, 3 blanc de moineaux
Sneaker : Viande de Moineaux [A]x4, Plume de Moineau Arc-en-Ciel [ b]x1, 4 blanc de moineaux

Compétence Chance utilisée pour Ritcha

[/b][/b]
[/b]

**Invité** est Invité

Le combat enfin terminé, j’entendis mes partenaires temporaires souffler un peu, un sourire – pour l’un béat – sur leur visage. Pourquoi qu’ils étaient contents comme ça hein ? On avait galéré comme des nullos et on avait mis trop de temps pour se défaire de ces piafs selon moi ! La quête avait une durée limitée et… Et j’avouais que j’avais zappé jusqu’à quelle heure on avait pour la mener à bien. Mais qu’est-ce que je m’en fichais, j’allais pas vérifier ! Comme pour les examens, regarder le temps restant me faisait à chaque fois stresser comme une malade et perdre tous mes moyens… Ou ça me donnait trop de confiance, celle-ci accompagnée d’un peu de fainéantise. Donc dans tous les cas, je finissais par échouer à admirer une horloge comme ça ! Il n’empêchait que je voulais aller me coucher et manger le plus vite possible. Y avait tout à gagner à se magner le troufion du coup. Grâce à la lutte, au café et à mes réflexions stratégiques, j’étais un peu plus consciente et en alerte. Mais comme l’adrénaline était retombée, mes paupières avaient décidé de faire de même à quelques moments, lourdes et capricieuses, comme mes baîllements.

Ayant vu le binoclard tendre sa tasse à la douce madame, je me rappelai soudainement la mienne et décidai de partir à sa recherche, cessant brusquement de m’amuser à faire tourner mon marteau pour trotter jusqu’à la maison. Récupérant l’item vite fait bien fait derrière son pot de fleurs protecteur, je la tins avec les deux mains comme si c’était un trésor très précieux. Sans la décoration de la maison, c’était maintenant mon corps de fausse fragile qui était son bouclier : jamais elle ne tomberait ! Je me rapprochai donc des deux autres, admirant rapidement leur jauge de vie bien verte et quasiment pleine. Je tendis sans un mot ni un sourire la tasse à son possesseur, pendant que mon ennemi de compétition posait une question bien nulle. Que j'ignorai.

« On est trop petits. Je vais aller chercher des cailloux et monter sur le toit pour bien viser les oiseaux. Ils tomberont et vous les achèverez. »

Mais malheureusement, la fin de ma phrase fut vite rendue inaudible par de nouveaux piaillements de moineaux, vite suivis par leurs attaques. Et allez !- on va encore galérer et perdre du temps pour rien ! Sans aucun doute rouge un peu partout, je serrai un peu plus mon arme… Avant de courir un peu plus loin de la zone de combat, de ranger le marteau écarlate dans mon inventaire par quelques coups d’index sur mon menu et de ramasser le plus de pierres possibles. Les glissant dans mes poches ou dans mes manches amples, je m’enfuis ensuite jusqu’à la maison sous les coups des moineaux n’ayant pas été attirés par les mouvements possibles de mes partenaires.

Voyant que je serais ni assez rapide ni assez agile pour grimper rapidement sur le toit du donneur de quête et les aider avec les moineaux toujours en l’air, je laissai tomber quelques-unes de mes futures armes, mi rondes et totalement inoffensives contre les jauges de vie, près du mur. Reprenant mon arme, j’envoyai une pierre qui trouva sa cible dans la tête d’un de mes partenaires avant de me reprendre et d’en envoyer une autre qui atteint un moineau en plein dans son bidon. Profitant de son moment de faiblesse, qui le fit tomber à la renverse, je liai par le contact et non par le mariage, son petit corps et le sol d’un coup de masse bien écrasant.

Le bruit des piaillements était assourdissant, si bien que ça me chatouillait mes neurones fatigués et m’empêchait de bien anticiper les mouvements de mes ennemis. Me prenant des coups un peu partout, l’idée de tourner sur moi-même en gardant mon bras armé bien tendu pour attaquer le plus de mobs possibles me vint… Mais à quoi ça servirait ? - ils planaient tous ! Soufflant pour évacuer ma colère, je réussis, après avoir encaissé son attaque et l’avoir immobilisé en écrasant une de ses ailes de mon pied, à transformer en pixels bleutés un moineau emmerdant. Allez, on continue !

Récapitulatif :

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Akari avait cru remarquer que ses deux partenaires ne semblaient pas aussi calmes qu'elle après ce combat contre les moineaux. Oui, c'était un peu frustrant de se battre contre des petits monstres volant, mais ça faisant changement des autres combats. Sneaker semblait un peu moins affecté que Ritcha, peut-être parce qu'il était plus âgé. Akari lui rendit son sourire alors qu'il lui redonnait sa tasse, la mettant dans son inventaire alors qu'elle regardait Ritcha s'éloigner quelques instants pour la voir revenir avec une tasse, qu'elle rangea également.

- Je pense bien que oui, tout va bien.

Avant qu'elle ait pu commenter l'idée de Ritcha, leur petit groupe fut dérangé par une autre volée d'oiseaux. Difficile de les compter, mais Akari estima qu'il y en avait au moins 10, comme pour le groupe d'avant. Mais peut importe le nombre, ils n'avaient qu'une chose à faire. La forgeronne donna un coup de marteau sur l'oiseau le plus proche, l'envoyant un peu plus loin, sa barre de vie dans le rouge. Puis elle reçut un coup sur la tête, mais qui semblait différent de celui des oiseaux. En se retournant, elle vit Ritcha près de la maison, avec des roches dans les mains et qui les lançait dans leur direction. Elle avait visiblement décider d'exécuter son plan, qui semblait ne pas trop mal marché, puisqu'elle tua ensuite un oiseau qu'elle avait atteint. Son instinct de mère lui disait de demander à la demoiselle de faire attention et de ne pas lancer des roches vers les autres, mais ce n'était pas le temps de se laisser distraire. Elle avait reçu quelques coups pendant qu'elle regardait sa coéquipière et retourna son attention sur les oiseaux à sa portée, frappant celui qui s'approchait pour lui donner un autre coup de bec. Encore une fois, il se retrouva un peu plus loin, légèrement sonné, avec une barre de vie dans le rouge. Akari était persuadée que le combat irait beaucoup mieux si elle aussi pouvait les tuer d'un seul coup, mais à défaut, elle s'occuperait de remonter le moral des troupes avec un bon repas une fois la quête terminée.

Recap:

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La demoiselle au cheveux rouge vif ayant récupéré ses tasses, je me tournais vers Ritcha qui nous proposais de monter sur le toit pour caillasser les oiseaux d'en haut et qu'on puisse les achever une fois tombé par terre. L'idée était amusante et m'arracha un autre sourire qui disparu bien vite quand je reçu un coup de bec sur la tête, suivit d'un deuxième. Des piaillements suraigus accueillirent ces attaques en traître, comme pour nous montrer que nous avions été trop confiant en pensant que, peut-être, nous en aurions terminé avec les oiseaux. Je pinçais les lèvres, resserrant ma prise sur ma faux et, alors que je m'apprêtais à prendre ma position de combat quand je vis une pierre voler à quelques centimètres de ma tête et atterrir sur celle d'Akari. Quand elle se retourna, sans comprendre d'où cette idée me venait, je levais les mains en signe d'innocence et constata qu'elle regardait Ritcha alors je les baissais promptement pour me re-concentrer sur le combat qui se déroulait presque sans moi.

Un des oiseaux fonçait vers moi avec pour but assez clair de me picorer la tête et je le laissais venir jusqu'au dernier instant avant de lever et abattre ma faux en activant mon Sword Skill "Skull Breaker". Et un de moins déjà, il arrêtera de nous fiche les nerfs en pelote celui-là et je comptais bien continuer jusqu'à ce que nous soyons enfin débarrasser de chaque piaf avant que ne retentisse les 12 coups de 11 heure. Enfin si je ne me trompais pas et que la quête finissait bien à cette heure-là, mais je me voyais mal me poser dans un coin pour ouvrir mon menu de quête et tout parcourir à la recherche de l'information désirée. Toujours à l'affût, je repérais le bruit d'un des petits oiseaux irisés qui voletait avec difficulté au dessus de ma tête. Après avoir regardé l'animal avec plus de précision, il s'avérait en fait qu'il hésitait entre deux cibles potentielles, ce qui semblait faire buguer un peu son système. Enfin si toujours comme ça qu'on le dit... Je profitais de son moment de flottement pour lui enfoncer ma faux dans l'abdomen, laissant les éclats de pixels tomber comme une fine pluie de diamant.

Récapitulatif:

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… Oups. J’avais dû agresser la madame car elle venait de me regarder de travers. J’avais pu admirer son regard dérouté alors que je tournais sur moi-même pour détruire un énième moineau embêtant, mon bras armé bien en l’air. Si ça avait été le m’sieur, ça m’aurait pas du tout dérangée… ! Mais bon, aucune bataille ne pouvait éviter avec perfection les dommages collatéraux, non ? … non… ? Il n’empêchait que cette mésaventure m’avait finalement démotivée concernant les cailloux. Je me baisserais à nouveau pour en récupérer et en balancer en l’air au pif quand on serait bien tous d’accord sur la stratégie à adopter. Ayant vu de loin les moineaux presque morts de ma partenaire maladroitement agressée, j’avais voulu m’empresser de les achever en profitant de la légère surprise qu’avait provoquée le coup de marteau. J’avais couru comme une idiote, les bras ballants, mais c’était sans compter les autres moineaux qui m’avaient prise en chasse. A tenter d’éviter les coups de bec gratuits tout en cherchant à atteindre ceux dont la jauge de vie était aussi écarlate que ma masse, j’avais fini par perdre patience et par me retourner d’un coup, oubliant les victimes de la madame pour me concentrer sur mes ennemis. Si le premier avait gardé sa témérité et était resté assez bas pour mes bras courts afin de continuer à m’attaquer sans répit, le deuxième avait recommencé à se la péter en faisant des tourbillons dans le ciel.

J’avais donc pu détruire d’un coup direct et lumineux le petit corps du premier avant de m’énerver verbalement sur l’autre, ma voix fatiguée changeant en murmures ce que j’avais désiré être des hurlements glauques. Mais l’animal volant décida de tomber d’un coup après un de mes gestes très succincts et vulgaires faits avec mes doigts gauches, et je réussis avec un sadique plaisir un superbe home-run qui propulsa la balle aussi improvisée que cassée jusqu’à un de ses congénères. Ce dernier fut projetée jusqu’à un dos ami que j’interpellai pour le prévenir. Combien il en restait déjà ?

Récapitulatif :

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Akari pouvait compter 5 oiseaux encore en vie. Elle n’était pas certaine du nombre déjà tués, mais elle se doutait bien que cette vague en contenait au moins 10, ce qui les approchait du deux tiers des monstres à tuer. Maintenant qu’ils prenaient l’habitude de se battre contre des monstres volants, ils semblaient plus efficaces. La forgeronne pouvait voir que les deux moineaux qu’elle avait descendus dans le rouge fonçaient sur elle et elle ne put pas éviter leurs coups. Elle réussit cependant à en tuer un avant qu’il s’éloigne et elle fit de même avec le deuxième, alors qu’il était revenu lui donner un dernier coup de bec.

Voyant que les trois monstres encore en vie étaient concentrés que ses compagnons, Akari en profita pour respirer un peu et regarder l’heure sur son interface. Il approchait 8h, ce qui voulait dire qu’ils n’étaient pas encore pressés de terminer la quête. Elle savait bien qu’il ne fallait jamais célébrer trop tôt, mais elle se permit tout de même de prévenir ses partenaires, en espérant les encourager un peu.

- À ce rythme, on va avoir fini bien avant midi, il n’est que 8h.

Sa voix avait attiré l’attention d’un moineau, qui était venu la frapper derrière la tête et s’était éloigné avant qu’elle ait pu le frapper. Akari était bien contente de ne perdre qu’un seul point de vie par coup, surtout qu’elle n’avait pas d’équipement augmentant sa résistance. Ou augmentant n’importe quelle caractéristique à vrai dire. Elle se doutait bien que ça serait différent si d’autres monstres venaient rejoindre les oiseaux, mais pour le moment, elle était bien contente qu’ils soient tous les trois assez en sécurité à se battre contre les oiseaux.

Recap:

**Invité** est Invité

Clignant plusieurs fois des yeux pour constater qu'il ne restais que peu d'ennemis, je vois les deux oiseaux foncer sur la demoiselle au long cheveux rouge qui se prit des coups. J'hésitais à intervenir, mais elle réagit au quart de tour et s'en débarrassa comme s'il s'agissait de menu fretin. Ritcha dans son coin se débrouillais plus que bien aussi et sa voix attira mon attention juste assez pour voir l'oiseau qu'elle venait de frapper arriver sur Akari et moi et exploser en une nuée de pixel une fois sa vie arrivée au terme.

- "Hey ! Tu veux me transformer en Princesse Paillette ou quoi ?"

Cette poupée ridicule qu'avait eu Birei quand elle était plus petite m'en avait fait voir de toutes les couleurs, mais je n'eus pas le temps de me replonger dans mes souvenirs qu'un moineau vint voleter au dessus de ma tête avec un piaillement excessivement moqueur. Saisissant le bas du manche de ma faux à deux main, je frappais l'animal en plein dans l'aile et mon arme continua sa course jusqu'au sol une fois l'animal disparu. Encore des petites paillettes pour ma pomme, je vais vraiment finir par m'acheter un tutu rose pour danser sur l'air de Princesse Paillette... Saleté de jouet pour gamin.

Akari m'interpella en annonçant qu'il n'était que huit heure du matin. À la fois étonné et plutôt heureux, je songeais que nous étions plutôt bien partit pour cette quête, mais il fallait avouer que nous avions de bon niveaux tous les trois et que la limite de temps nous avait probablement booster un peu. Après tout, je n'aurais pas supporter de rater une quête simplement parce que j'avais mis deux minutes de trop pour tuer des espèces de mini poulets volant. D'ailleurs, j'avais reçu de la viande de moineaux et je me demandais comment j'allais bien pouvoir faire pour manger un truc pareil. Je me re-concentrais sur le combat, ne voulant pas perdre du temps bêtement.

Il restait encore deux oiseaux et je me demandais s'il y en aurait encore d'autres après, mais le seule moyen de le savoir était de se débarrasser de ces deux là. Je cherchais lequel des deux j'allais attaquer en premier et frappait immédiatement l'animal alors que le deuxième m'attaquait dans le dos pour me faire perdre un point de vie. Je lui jetais un regard noir et grommelait que ce n'était pas très fair-play de sa part et je me retournais pour regarder d'où il pouvait bien venir, mais il était drôlement rapide le faquin. Je pris un deuxième coup et me retournais vivement pour frapper le moineau qui émit un "cui" surpris avant de disparaître.

- "Et voilà ! Trois oiseaux de moins et un pas de plus vers la fin de quête."

Je ne savais plus trop combien de bestioles on devait massacrer, mais j'avais une trentaine en tête et je vérifiais très rapidement l'objectif de quête de mon inventaire pour confirmer mes soupçons. Nous étions vraiment proches de la fin, il suffisait maintenant d'attendre de voir si on pouvait effectivement trouver les oiseaux restants.

- "Oh Ritcha ! Avant que les autres moineaux n'arrivent, tu veux toujours tenter le coup de la caillasse ?"

Tant qu'à faire, si la demoiselle au cheveux sombre pensait pouvoir les attraper au vol et nous les envoyer, ça nous permettrait peut-être d'aller plus vite et de clore la quête avant neuf heure du matin.

Récap':

Messages : 3686 Date d'inscription : 12/01/2014

Vous pensez réussir si facilement cette quête ? Et bien, vous vous trompez… Votre inventaire se remplit bien vite, bon présage en perspective, mais après avoir tué le dernier oiseau, plus aucun ne réapparut. Durant un bon moment, aucun volatile ne montre le bout de son aile, peu importe vos efforts. Vous abandonnez ? Si vous n’êtes pas découragés par l’heure qui tourne, vous le serez sans doute par ces 5 équidés haches qui foncent droit sur vous ! Vous n’auriez pas dû baisser les yeux, voilà une armée innombrable de moineaux qui vous attaque en même temps que les quadrupèdes. Il y a tant d’oiseaux qui piaillent, que votre voix est couverte et vous ne pouvez donc parler avec vos camarades.

35 moineaux arc-en-ciel sont au dessus de vous.

Stats pour les équidés-haches:

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