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Feat. : HunterXHunter - Killua Zoldyck Pseudonyme : Tsuki Âge : 13 ans Date d'anniversaire : 23 septembre Fille ou garçon ? : Officiellement garçon sur ses papiers, physiquement indéterminée pour cause d'intersexualité et mentalement je-m'en-foustime-car-pas-important Nationalité : Japonaise Classe : Voleur Et ton arme ? : Chakram Autres compétences : Négociation & Expertise Ce que tu aimes : SAO, oui, il ne veut pas sortir du jeu. Le soleil fictif de SAO. Gagner des cols, pleins de cols, mais aussi en dépenser. Collectionner pleins de trucs. Tout ce qui est sucré. Courir dans tout les sens et sans se croûter ! Se faufiler dans les petits espaces. Ce que tu n'aimes pas : Le vraie soleil. Devoir ranger ou nettoyer, le bordel, c'est la vie. Être rabaissé à cause de son âge. Les groupes/choses genrés parce qu'il ne sait jamais où il doit aller. Les agrumes, même l'odeur lui donne envie de vomir. Les gens peu ouvert d'esprit. La société parce qu'il ne rentre pas dans les cases qu'on veut l'y forcer.

L'enfant de cinq ans était un astronaute, c'était ainsi qu'il voyait les choses. Aprés tout, qui diable avait un casque comme lui sur la tête ou encore des gants aussi épais à part les fameux astronautes de l'espace ? Alors oui, le reste était des vêtements longs qui couvraient toute sa peau, mais cela ne changeait rien à ce que lui voyait. Si on lui demandait le pourquoi d'une telle tenue, Izumi répondrait qu'il était en mission sur une autre planète et qu'il ne devait pas retirer la moindre chose quand le soleil était de sortie car sinon, il allait être désintégré. L'air ne lui était pas toxique, non, c'était l'astre solaire qui voulait le tuer. Les enfants souriaient, rentrant dans son jeu et les adultes voyaient là un enfant imaginatif avec des parents - ou plutôt grands-parents - compréhensifs pour le trimballer avec un tel accoutrement.

La vie d'un enfant ponctuer de jeu, n'était-ce pas merveilleux ? Ses grand-parents paternels, Chihiro et Yodo, qui s'occupaient de lui tandis que ses parents se tuaient au travail, faisaient tout pour que cela soit plus agréable. Transformer la réalité en jeu, en quelque chose de spéciale pour que l'enfant ne vienne pas à envier les autres, ceux qui n'étaient pas malade. Car la réalité donnait des frissons et donnait envie de laisser couler une larme de pitier ou de tristesse envers ce pauvre gamin que la vie ne semblait pas aimer.

Izumi était né atteint de la maladie de xeroderman pigmentosum avec un degré d'albinisme. L'enfant souffrait d'une hypersensibilité aux rayonnements ultraviolets, sans sa protection, il risquait de développer des cancers de la peau et des problèmes aux yeux. Son absence de mélanine lui donnait une peau très  blanche, des cheveux blancs et des yeux bleu clairs sensibles aux fortes lumières. Malgré le fait de savoir que tout ceci n'était pas un jeu, parce qu'il fallait bien éviter que l'enfant puisse vouloir retirer son casque en plein soleil, Izumi gardait le sourire et continuait de vivre normalement. En plus de cela, il était intersexe, étant né avec un mélange des deux sexes à sa naissance. Une opération avait été proposé pour ne laisser qu'un seul sexe au choix de la famille, mais ses parents ainsi que ses grands-parents avaient refusé catégoriquement pour une question d'éthique. Comment savoir quel genre allait être l'enfant dans sa tête ? Alors, même si officiellement, il était un garçon, sa famille lui donnait une éducation mixte ayant même pris un prénom neutre. Izumi pouvait aussi bien aimer les pantalons que les jupes même si dehors, il devait mettre des pantalons pour protéger ses jambes. Il aimait jouer à la poupée et aux petites voitures. Sa couleur favorite était le violet... En bref, il cassait les stéréotype du genre sans même le savoir. Impossible pour sa famille de faire des prédictions à son sujet et le lui demander ne servirait à rien. Car il ne faisait pas de différence entre fille et garçon.

Il marchait dans ce fameux parc de Kyoto que ses grands-parents avaient tendance à l'emmener. Ce jour-là, il y avait son frère ainé, Mazaki, de quatre ans son ainé. C'était rare alors il en profitait, gardant sa main dans la sienne. Son ainé n'était pas malade, de ce fait il vivait avec leurs parents. En effet, Izumi ayant besoin d'une certaine attention, ses parents qui travaillaient tout deux ne pouvaient pas vraiment s'en occuper. Donc pour éviter de devoir le confier à une baby-sitter h24, les grand-parents s'étaient porté volontaire pour s'en charger. Ses parents venaient le voir de temps en temps, surtout le week-end.

Même s'il était jeune, l'enfant savait qu'il prenait de la place. Par exemple, toutes les fenêtres de la maison de ses grand-parents avaient été teintés pour ne pas laisser passer la lumière du jour ou encore des lampes anti-UV avaient remplacer celles existantes. Il y avait aussi les rendez-vous médicals pour suivre sa santé car il n'était pas à l'abri d'un cancer ou de lésions oculaires malgré toutes ses protections. L'enfant devait aussi prendre de la vitamine D. Le petit ange avait dans l'espoir qu'un jour, il allait pouvoir rendre la pareille à sa famille. Le moyen d'y parvenir ? Faire de longues et belles études ! Bon il ne savait pas encore en quoi, mais il trouverait bien un moyen de trouver LE métier qui pourrait rendre fier sa famille.

"- Mazaki, c'est quand que je vais moi aussi aller à l'école ? J'ai trop hâte de devoir apprendre plein de trucs et de me faire plein d'amis."

L'enfant de dix ans avait fusiller du regard un adolescent qui se moquait de la tenue de son frère avant de se concentrer sur celui-ci qui ne remarquait jamais rien. Non, Izumi ne voyait pas les regards négatifs et c'était tant mieux pour lui. Face à sa question, Mazaki avait été un peu perdu. Il comprenait que son frère puisse vouloir rejoindre les bancs de l'école, il était très curieux et avait une grande soif d'apprendre. Mais, il ne savait pas s'il allait pouvoir y aller. Il n'avait pas pu aller en école maternelle. Mazaki se souvenait parfaitement de sa mère en larme devant les nombreux refus de prise en charge. Personne à Kyoto et même dans les villes alentours n'avait voulu prendre en charge un enfant de la lune. C’était trop contraignant et cela demandait des adaptations conséquentes. Il avait entendu les adultes parler de refus d'école primaire, alors il ne savait pas si une solution avait été trouver.

"- Tu es trop intelligent pour aller à l'école, pense à tes pauvres camarades qui vont avoir dû mal à te suivre. Et la maîtresse que tu va tout le temps corriger !"

Izumi avait fait la moue, pouffant de rire devant les paroles de son ainé. Mazaki ne mentait pas, il disait la vérité, son petit frère était très intelligent. En absence d'école maternelle, ses grands-parents lui faisaient apprendre ce qu'on était censé y apprendre. Avec une telle attention, Izumi montrait une évolution toujours grandissante, ce qu'il n'aurait pas pu dans une classe. Même s'il gardait un esprit imaginatif, son raisonnement particulier faisait qu'il apprenait plus rapidement les choses. Bon par contre, inutile de vouloir lui apprendre quelque chose qu'il n'aimait pas. C'était peine perdu.


Un crayon de couleur dans une main, il faisait un dessin sans logique. Il ne cherchait même pas à en donner un. En fait, il avait fait des tonnes de points et il s'amusait à les rejoindre sans avoir d'idées précises. C'était ce qu'il faisait parce qu'il ne savait pas dessiner et que reproduire quelque chose de réel ne lui plaisait pas. Un soupire était sortie de la bouche de l'enfant de huit ans alors que l'ennuie venait pointer son nez.

"- Tu devrais te reposer."

En guise de réponse, sa grand-mère avait eu le droit à un regard noir. Izumi n'était pas fatigué, il commençait juste à s'ennuyer de cette blancheur, des plats sans goûts et de cette odeur de mort.

"- Je m'ennuie, je veux rentrer à la maison."

Sa grand-mère avait fait une petite moue, passant une main dans ses cheveux en guise de soutiens. L'enfant avait soupirer à nouveau alors qu'il détournait la tête pour regarder son bandage qui englobait tout son avant bras. Il n'avait pas si mal que ça, mais aussi, il avait une perfusion à son autre main qui le shootait un peu.

Cancer. Youpi. Quelle surprise. Lors de la nouvelle, Izumi n'avait eu ni chaud ni froid. Il savait qu'il avait une date de péremption bien plus courte que les autres. Izumi avait un ordinateur pour ses cours en lignes alors il savait faire des recherches. 20 ans. C'était la grande limite, rare était ceux atteint de la même maladie que lui à pouvoir aller au-delà. Il ne pourrait même pas envisager de faire des études. Et puis, à quoi bon faire quoique ce soit ? Même s'il décidait de vivre en ermite, sans foutre un pied dehors, cela ne le mettait pas à l'abri des cancers. Oui, Izumi était un peu dépressif après avoir compris que la vie était injuste. Cela n'était pas passé inaperçu parce qu'il ne mangeait plus rien, n'était plus du tout réceptif à l'apprentissage et ne disait presque rien. Son psychologue, qui était devenu ami avec ses grand-parents, était venu manger à la maison pour voir lui-même le souci. Izumi avait eu le droit à un tête à tête où il n'avait pas pu se retenir et tout lui balancer. Et l'homme lui avait montré une toute autre façon de voir les choses. S'il avait, comme il disait, une date de péremption plus courte, à quoi cela servait de boire du noir à part de gâcher son précieux temps ? Cela serait peut être mieux de vivre autant qu'il le pouvait ?

Profiter et ne pas se soucier de la fin inévitable. Tout le monde finissait par rejoindre la tombe, mais beaucoup oubliait de vivre amplement. Trop de souci, trop de chose à faire. Une course contre la montre perpétuelle, contre le sablier du temps qui ne s'arrêtait jamais de couler. Sauf qu'Izumi savait quand sa fin devait survenir d'après les statistiques. Alors, pourquoi avoir peur ? Izumi ne pouvait pas lutter contre la faucheuse.

L'enfant avait regardé son dessin abstrait, essayant de lui donner un sens. Des tonnes d'hypothèses se formaient dans sa tête en simultané, n'écoutant pas ce qui se passait dans sa chambre d'hôpital. Ses grand-parents, ses parents et son frère. Ils étaient tous là et avaient attendu son retour de sa sixième chirurgie. SIX chirurgies, TROIS cancers récidivistes, HUIT ans seulement.

La peur. C'était ce qui faisait perdre du temps dans la vie. Évidement, il ne parlait pas de la peur qui évitait de faire des choses complètement insensé comme se pencher par la fenêtre. Il parlait de celle qui ne tuait pas, mais qui restait bloquer dans la gorge. Celle qui empêchait aux gens de vivre sans crainte du jugement des autres. Serrant son crayon dans sa main gauche, sa main directionnelle, il avait lancé de toute ses forces son crayon sur le mur face à son lit. Son geste avait coupé les conversations et attiré un air perplexe sur l'enfant. Bien, il avait leur attention.

"- Je m'en fou. Je ne veux pas choisir entre être une fille et un garçon. En quoi ça change ? C'est pas important alors arrêter d'en parler comme si j'étais pas là ou trop stupide pour ne pas vous entendre."

Izumi avait été parasité par leurs interrogations et cela l'avait juste rendu très mal. Il avait eu l'impression de ne pas être normal, de devoir vite rentrer dans une case genré. Alors, il s'était posé tout un tas de question pour savoir, il avait même fait des tests sur l'ordinateur. Mais à chaque fois, c'était complètement stupide. Il était à 50/50. Et bordel, pourquoi être une fille ou être un garçon devait changé quelque chose dans sa vie ? C'était basé sur des stéréotypes sexistes par une société patriarcale. Oui, l'enfant avait fait un peu trop de recherche. Il s'était abreuvé de savoir qui n'était pas de son âge. Pas de son âge, pourtant il avait tout compris. Comme il avait compris que le père Noël n'existait pas, que les contes n'étaient que des contes. Pas de princesse, pas de dragon. Juste une réalité médiocre dirigé par des lois débiles et souiller par les religions aussi irréel que le pays imaginaire. Les adultes se croyaient tout puissants, mais ils étaient ceux qui faisaient n'importe quoi, perpétuant les conneries en les inculquant à leurs enfants. Et rebellote. Un cycle continue de débiles pas capable de réfléchir par soi-même. Des moutons sans cervelle.

"- Je préfère les garçons. Ne me dites pas que je suis trop jeune pour savoir. Que je sache quand un garçon de huit ans dit qu'il veut une amoureuse, on va pas se poser de question. Alors pourquoi cela ferait une différence pour moi ? Cela ne veut rien dire sur mon genre parce que j'en n'ai pas. Je ne demande pas la permission, c'est juste pour vous tenir au courant."

Le principe des coming-out étaient stupides pour Izumi. Un hétérosexuel n'avait pas besoin de faire tout ça pour ramener quelqu'un de l'autre genre à la maison. Mais cela montrait bien l'incapacité de la majorité à envisager naturellement cette possibilité dans la norme. Il avait lu beaucoup de choses négatives, mais aussi positives sur la communauté LGBT+ qu'il était tombé dessus en demandant au moteur de recherche au sujet de son anatomie, découvrant qu'il était intersexe. Le côté négatif, pour la grande majorité, venait de la religion, alors Izumi n'y avait pas prêté attention. L'amour c'était l'amour. Pourquoi faire compliquer en empêchant des gens de s'aimer ? Cela prouvait encore une fois que la majorité était de simples moutons sans aucune cervelle. Et dire, qu'il fut un temps, cela était considéré comme un crime.

"- Si vous souhaitez me faire une thérapie de conversion ou une connerie du genre. Cela veut dire que vous n'avez aucune intelligence et que vous êtes incroyablement stupide. Et qu'il me suffit juste de sortir dehors en plein soleil pour mourir donc oui, je pourrais me suicider très facilement si vous êtes si sûr que je ne suis pas normal."

Izumi avait croisé ses bras, levant la tête pour faire face à sa famille. Il était déterminé. Il était capable de faire ce qu'il disait. Il pouvait le faire et il savait comment. Partir en prenant un bain de soleil. Et il montrait aussi autre chose. Izumi avait une pensée peu commune pour son âge, ce qui se confirmait par ses paroles.

"- Je veux vivre le temps que j'ai. Alors c'est à vous de voir si vous voulez m'enterrer avant la fin du timer."

C'était froid. Il y avait pas à dire. Il s'en foutait clairement d'en finir. Ce n'était pas un problème. Mais en fait, Izumi savait juste qu'un rejet familial allait lui faire si mal qu'il serait, justement, capable du pire. Ce n'était pas une menace, il expliquait juste la vérité. Izumi était sur un fil tranchant et branlant, sa famille était le seul truc qui lui permettait d'avoir l'équilibre.

Sa mère était en larme tout comme sa grand-mère, choqués par les mots cru qui sortaient d'un être aussi jeune. Une lucidité qu'il n'aurait pas dû avoir. Son père et son frère essayaient de rester moins émotif, mais leur yeux étaient humides. Fierté masculine complètement stupide. Son grand-père avait été le premier à réagir, se déplaçant lentement jusqu'à lui.

"- Bon comme ça, je sais quoi t'offrir quand tu sera un peu plus vieux pour ta collection de manga : des yaoi."

Son grand-père avait fait pouffé de rire le reste de la famille, bien que son frère n'avait rien compris. Il était vrai qu'Izumi avait une certaine collection de manga, bien que cela puisse être des occasions. L'enfant aimait beaucoup collectionner des trucs, alors les mangas étaient les bienvenus. Son grand-père pensait clairement lui poser une colle en sortant un mot que l'enfant n'était pas censé connaître. Sauf qu'Izumi avait détourné les yeux, une rougeur sur les joues.

"- Tu sais, on peut lire des mangas sur internet. Par contre, je n'ai pas trop compris. Pourquoi il y en a un qui a mal aux fesses ?"

Son grand-père avait joué au poisson hors de l'eau, ne sachant pas comment réagir. Premièrement, Izumi avait lu un yaoi et il espérait sincèrement qu'il n'y avait pas eu trop de scène oser dedans. Ce n'était pas une généralité, d'ailleurs, Yodo pensait vraiment à lui offrir des yaoi safe où l'amour était au centre sans scène +18, des trucs que romantique quoi. Il avait pourtant mit un truc parentale sur l'ordinateur, ayant suivit les explications du spécialiste au point vente. Il avait tout bien fait. Alors, comment Izumi avait pu passer outre ce point.

"- Il y avait pas des codes parentales sur ton ordinateur ?"

L'enfant avait fait un petit sourire malicieux, tentant de faire une moue qu'il voulait innocente. Soudainement, Yodo s'était souvenu des questions innocentes de l'enfant. Il avait mené son enquête pour trouver le code. Oh le petit manipulateur ! Le grand-père avait secoué la tête d'un air réprobateur, même s'il gardait un petit côté fier.

"- Tu va avoir une punition... et elle consiste à ne pas faire des recherches sur les relations adultes entre personnes jusqu'à tes... 16...15... quand tu aura des poils. Donc tu aura la réponse à ta question qu'à ce moment là."

Yodo avait eu du mal à ne pas mettre une limite trop importante. Alors comme il avait du mal pour trouver un juste milieu, il s'était dit que le concept des poils seraient une bonne chose. L'enfant avait ouvert grand la bouche, trouvant cela très injuste.

"- Mais, t'es au courant qu'il y a de forte chance que je sois entièrement inberbe ?"

Le grand-père avait secoué de la tête, levant un sourcil. Son petit-fils avait fait des recherches plutôt variées, sûrement pour comprendre pourquoi on lui mettait autant la pression avec le sujet du genre. Yodo avait jeté un regard lourd de sens à son fils. À qui la faute ?

"- Je vais devoir surveiller tes recherches."

L'enfant avait levé les yeux au ciel, lâchant du tac au tac, pas le moins alarmé.

"- J'efface l'historique."

Yodo avait croisé les bras, essayant de prendre un air strict. Évidemment, cela ne lui allait absolument pas. Il était un papy gâteau, le genre qui n'aimait pas véritablement punir, encore moins son petit fils. Après tout, la vie le puissait déjà.

"- Tu aura l'ordinateur juste pour tes cours, de manière surveillé."

Izumi avait haussé des épaules comme si cela ne l'inquiétait pas.

"- Pas grave, je vais faire le paillasson par terre dans le salon."

Yodo avait fermé les yeux, se passant une main las sur le visage. Il avait oublié le côté sangsue d'Izumi. Quand il avait une idée derrière la tête, il s'y accrochait. Il se souvenait de la fois où il était resté accroché à ses jambes, littéralement, pour avoir le paquet de bonbons. Yodo avait dû rendre les armes parce qu'il avait eu envie d'aller aux toilettes et qu'il ne pouvait pas l'emmener avec lui. Il se souvenait très bien du grand verre d'eau que l'enfant lui avait donné. Il avait même attendu qu'il avait tout bu pour s'accrocher à lui. Et dire qu'il n'avait même pas dévorer le paquet de bonbons. Non, il l'avait écoulé en une semaine.

"- Et puis, de toute façon, t'es vieux, alors tu va oublier."

Yodo n'allait pas laisser passé ça. Le grand-père avait saisie rapidement un de ses pieds pour le martyriser de chatouille. Aussitôt, l'enfant s'était mit à se tordre.

"- Non ! Pardon... pardon... stop... je vais me faire pipi dessus !"

Le grand-père ne s'était pas laisser émouvoir continuant sa torture, obtenant le rire de son petit fils. Le reste de la famille avait eu le temps de digérer les informations. Yodo n'avait pas eu besoin de ce temps, parce que lui, contrairement aux autres, il avait envisagé toute les possibilités et il s'était fait à l'idée. Alors, plus tard, quand ils étaient sortie de la chambre pour qu'une infirmière puisse changer son pansement, Yodo avait joué au protecteur. Il avait raisonné son fils, avait rassuré sa belle-fille, avait expliqué à son second petit-fils et avait fait un câlin à sa femme. Le temps d'Izumi était précieux, il ne fallait pas le gâcher avec un manque d'ouverture d'esprit.

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