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Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre]

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MessageSujet: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyMar 7 Mar - 21:55

Le 20 mai
Ville principale
9h30 du matin


Je sautais de la plateforme de téléportation et regardait autour de moi pour profiter de la vue un peu campagnarde, calme et tranquille de la ville principale. Je ne savais même pas si on pouvait vraiment qualifier cet endroit de ville, c'était vraiment... Enfin bref. Je me dirigeais vers l'auberge la plus proche et repris ma routine d'ouvrir une petite annonce pour la journée afin de prévenir que j'offrais mes services de protection et de récolte sur monstre en échange d'un peu de compagnie histoire de ne pas passer mon temps enfermé dans la boutique à tourner en rond comme un lion en cage. Passer du temps avec Magpïe m'aidait beaucoup, mais la rouquine avait aussi besoin d'être un peu seule et de ne pas m'avoir constamment sur son dos, aussi je faisais au mieux pour m'occuper intelligemment. Avec l'ouverture des nouveaux étages, j'étais plutôt impatient d'y mettre les pieds, mais encore une fois, la solitude m'empêchait de foncer tête baissée.

*T'es pas seul, moi je suis là.*

- "Arrête... Tu n'es même pas là..."

Je soupirais et rédigeais mon annonce rapidement. C'était pratiquement toujours les mêmes mots qui revenait, j'allais finir par me faire attribué un surnom stupide du genre le "Serial-nnonceur" ou un truc tout aussi moche. Une fois cela fait, je filais m'installer à la limite de la zone de sécurité pour attendre de voir si quelqu'un viendrait me voir et pour quelles raisons. Je ne savais pas trop ce qu'on pouvait trouver ici, mais j'étais plutôt curieux et je savais que je trouverais de toute façon de quoi me satisfaire. Je commençais même à envisager de rejoindre une guilde, un endroit qui me permettrait de me retrouver en bonne compagnie et de pouvoir apporter mon aide à plus de gens. J'étouffais un bâillement, encore fatigué de mon rythme assez chaotique du moment et, posant ma faux en travers de mes genoux et capuche rabattue, j'ouvris mon inventaire et me mit à grogner sur chaque objet qui prenait une place inutile et qui m'obligeait à développer la compétence d'extension de de la limite de poids pour ne pas perdre le moindre objet une fois que j'étais sur le terrain. Je me mit à siffloter un air joyeux, pas vraiment en accord avec ma dégaine de "costaud en loque sombre" et évaluais mes chances de me débarrasser de trucs inutiles aujourd'hui.

*Baku-Cake, le type trop dark.*


Dernière édition par Sneaker le Mer 27 Déc - 17:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyMer 8 Mar - 18:51


Ce matin, en sortant du lit, j'avais réalisé quelque chose. En effet l'aventure de la veille m'avait conforté dans mon idée de me faire un bon équipement. Mais ne plus de cela, j'avais compris qu'il était important, pour moi, de prendre des niveaux. Mais j'avais aussi compris que j'avais probablement pas le niveau pour être si haut dans les étages, j'étais donc descendue d'un étage, pour être un peu plus sereine dans mes combats. Pas que ce soit fondamentalement dangereux, quoi que si en fait, je préférais largement ne pas flipper a chaque coup reçu. En plus, il demeurait le problème des matières premières. Je ne voulais pas aller dans les premiers étages, que j'avais déjà trop vu, et je voulais que ma journée soit la plus productive possible. Donc c'était tout naturellement que j'étais arrivée à l'étage 18.
J'avais passé quelques heures à me balader dans la ville de départ, à fouiner comme je le faisais souvent, pour écouter les discussions et avoir une idée de la topographie de la zone. Même si c'était une immense plaine fleurie, je trouvais cela intéressant de me renseigner, savoir ou étaient les trous d'eau et compagnie. Bon, il s'était avéré qu'il n'y avait pas d'eau ici, mais je savais qu'un jour cette information me serait utile. Pendant ces quelques heures, j'avais aussi potassé le manuel du débutant. Dans cette zone il y avait des sangliers et des corbeaux. J'étais assez optimiste : comme on disait tout est bon dans le cochon, et la peau pourrait me faire un super cuir, les sabot un moyen d'aiguiser mon aiguille, les tendons me feront du fil, etc. Quant aux corbeaux, ils avaient des plumes, qui étaient des super ornements, et le bec pourrait me servir pour faire des gants. Quant aux serres, je pourrais m'en servir pour faire des grigris inutiles, mais qui donnent un genre.
Cependant, je ne me sentais pas encore prête à jouer seule, ni à me faire les ennemis toute seule. Mais je me doutais que ma chance d'hier ne recommencerais pas, et je préférais, d'ailleurs, ne pas m'engager sur un chemin dangereux. Je pris donc un bon temps pour chercher des joueurs généreux, mais le problème était que tous ceux que je trouvais, ou comptaient sur moi, ce qui n'était pas mon but, ou dédaignais ma faiblesse, et me refusaient. Bon, après l'ironie était que je faisais avec les joueurs les plus faibles, ce que les joueurs les plus hauts faisaient avec moi. Ce n'était pas la meilleure des philosophies, mais je n'avais pas d'autre choix que de faire ainsi. Après un long soupir, je finis par me poser dans une auberge... En vrai j'avais mal aux pieds, et j'avais besoin de m'asseoir, mais dès que je me fus assise, je réalisais, que ma douleur avait disparu, et que je n'avais fait que fantasmer cette douleur. Après un long soupire et une tête renversée, je repérais un papier, qui attira mon attention.
Saisissant la feuille, je lus rapidement ce qu'il y avait écrit : vraiment, un joueur qui propose son aide, complètement gratuitement ? C'était trop cool ! Sans chercher à remettre la feuille là où je l'avais trouvée, je sautais sur mes pieds, et quittais l'auberge. Je n'avais pas une seule fois pensée à ce que ce type pourrait être un tueur de joueur, ou un arnaqueur. Quoi qu'il en soit, je me dirigeais dans la ville... D'aaaaccord. Je me perdis dans la ville, et je finis, par je ne sais quel miracle, par arriver devant les portes de la ville. Mais, problème, c'était qu'il n'y avait personne. J'étais sûûûûûre, mais sûûûûûûre qu'il n'y avait qu'une entrée dans cette ville, donc je présumais que le type était parti. En soupirant un peu déçue, je lâchais le papier, qui ne tarda pas à exploser sur le sol, alors que je fixais les cristaux. En me retournant je vis un grand dadet encapé de la tête au pied, accoudé sur une faux. Je pris quelques secondes de réflexion : il n'y avait que lui dans la zone, mais il ne ressemblait en rien à l'image mentale que j'avais pu faire du type ou de la typesse qui avait écrit l'annonce. De plus, avec ses airs lugubres et son arme particulière, j'avais juste envie de lui coller le titre de "Tueur de Joueur professionnel" sur la tête.
Mais en regardant, au-dessus de sa tête, justement, je constatais que son icone était verte. Difficile de croire que c'était un pro, sans avoir tué personne. Je le fixais pendant de longues secondes, que faire ? Et s'il m'attaquait ? On était à la limite de la zone safe, il pourrait facilement m'empoigner et me trainer dehors pour ensuite m'attaquer... Maaaaais. Si c'était lui, alors il pourrait être l'homme du jour. Décidant de prendre mon courage a deux mains, et mon sabre dans l'une, par simple précaution, je m'approche, avant de me pencher, pour voir sous la capuche :

Bon-bonjour ? C'est-c'est vous qui av-avez écrit l'annonce ?

Ridicule bonjour.
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyJeu 9 Mar - 1:40

Les minutes passaient et je sifflotais toujours joyeusement quand une jeune fille vint m'interrompre en me demandant si c'était moi qui avait rédigé l'annonce. Un peu perdu, j'enlevais ma capuche pour la regarder de plus près et réfléchir à la meilleure réponse à lui fournir, mais je devais avoir les yeux ronds comme des billes à cet instant précis. *Je confirme, tu as l'air d'un parfait crétin.* Je clignais des yeux et détaillais très rapidement la jeune fille en face de moi, plus petite d'une bonne tête au moins, des cheveux blonds et elle avait l'air plutôt jeune.

- "J'ai posté une annonce oui. Je m'appelle Sneaker."

J'inclinais doucement la tête pour la saluer, la fixant de mes yeux vert mordoré, curieux de savoir ce que je pouvais pour cette demoiselle, ce qu'elle cherchait à cet étage. Étais-ce une alchimiste en quête de plante ? Une combattante qui souhaitait augmenter ses niveaux ? Une couturière qui voulait des composants ? Elle n'était probablement pas forgeronne, il n'y avait, à ma connaissance, aucune mine ne se trouvait à cet étage, donc on ne partirait sans doute pas dans cette direction. Si la demoiselle venait bien pour et non pas pour une autre annonce que je n'avais vue, j'allais pouvoir découvrir bientôt ce que nous allions faire de notre journée. Mais j'avais besoin de savoir pleins de choses avant qu'on ne se lance et il fallait que je l'invite à former un groupe pour éviter tout problème et garder un oeil sur sa barre de vie.

- "Alors, j'aurais besoin de connaître votre pseudo pour pouvoir vous inviter et que nous formions un groupe ainsi que de savoir ce que vous chercher. Histoire de voir un peu quel rôle je vais jouer vous voyez ? Hem... Je peux commencer par moi éventuellement. Je suis donc Sneaker, je suis au niveau 32 et je cherche de la compagnie pour égayer un peu cette morne journée !"

Je lui souriais pour la rassurer un peu, la journée était loin d'être laide, je la trouvais même plutôt ensoleillée et on ne voyait que peu de nuage dans le ciel. Peu probable qu'une tempête ne nous tombe sur le coin de la figure quand on serait sortit du village et avec un peu de chance, nous n'aurions même pas de problèmes avec d'autres joueurs puisque les étages supérieurs ont été débloqués. Il était donc naturel de penser que, doucement, ces étages allaient se vider des joueurs qui souhaitaient avancer. Quant à ceux qui ne le voulaient pas, ils restaient généralement dans la ville de départ alors...

L'inconnue au cheveux blond n'avait aucun signe distinctif de classe, pas de bouclier donc elle n'était sans doute pas paladin. Ou alors elle était un paladin bizarre. Je ne voyais aucune créature dans les alentours donc elle n'était pas non plus une de ces "Beast Tamer" dont j'avais vaguement entendu parler. J'en avais même croisé une très rapidement, la petite Fuyu. Beaucoup trop jeune pour être ici selon moi, mais je ne suis pas son père. *Tu t'égares, reviens à la fille.*

J'écoutais attentivement tout ce que la demoiselle me donnait comme information, concentré et ne la quittant pas du regard. Enregistrant dans un coin de ma tête chaque mots pouvant avoir la moindre importance une fois qu'on serait sortit et, une fois que tout fût réglé, je posais ma faux sur mes épaules en la retenant avec mes poignets et fit un grand sourire à ma compagne de route.

- "Bon bah... J'suis prêt quand vous voulez !"

Lil' <3:
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptySam 11 Mar - 13:48


Pendant l'espace de quelques secondes, on se regarda. Longuement, les yeux dans les yeux, aussi couillot l'un que l'autre. Lui ne sachant pas quoi répondre (… C'est une blague ?) Et moi attendant la réponse à ma question, que je pensais simple… Après ce type semblait assez particulier, quoi qu'un peu rêveur, mais c'était très perturbant le silence qui répondit à ma question. Avait-il jamais entendu ce genre de question, ou bien venais-je d'interrompre une méditation profonde, au point où il en avait du mal à en sortir ? Quoi qu'il en soit il ne tarda pas à papillonner des yeux, et enfin, la réponse providentielle apparue. Il était bien l'auteur du message, et grand-dieu, il n'avait pas du tout la dégaine du type aimable. Quoi qu'il en soit, il indiqua s'appeler Sneaker, et, à mon tour d'être prise au dépourvu, je tends la main, en disant simplement :

On m'appelle The Lil'. Euh… Enchantée.
(Note, "The Lil'" est prononcé en anglais)

Mal à l'aise du regard que l'homme utilisait pour m'analysais, je tournais la tête tout en me frottant l'avant bras, regardant la campagne alentour. C'est vrai que c'est joli, c'est presque relaxant, et cela me rendait toujours nostalgique, toutes ces fleurs. Tout d'abord, parce que les fleurs c'était Hana, et qu'ensuite j'avais grandi dans les fleurs. Environné de leurs couleurs et de leur odeur. Ici ce n'était que des tas de pixel et sans odeur. La plus insignifiante des représentations des fleurs… Même pas la possibilité de ramasser, vu que le jeu te tombe dessus. Quoi qu'il en soit, arrachant mon regard à l'étendue fleurie, je regarde l'homme en face. Plus grand que moi, d'un côté c'était pas dur, encapé d'une sombre cape noire, seule sa tête en émergeait, et il semblait être euh… Il semblait avoir la tête de… d'un professeur. Il avait la tête d'un professeur, les cheveux sobrement plaqués en arrière, des petites lunettes carrées, un bouc de beau-gosse… Il ressemblait à un prof, et me faisait réaliser le temps que j'avais perdu dans ce jeu. Même si je n'avais jamais aimé l'école, je crois que là, tout de suite, j'aurais préféré être assise en classe, plutôt que flipper ma vie face à des cochons.
Puis l'homme reprit la parole, coupant ce silence qui s'était installé depuis quelques longues minutes, pour me demander différentes informations. Bon, mon pseudo il ne l'avait pas eu complet, donc à la rigueur ça ne m'étonne pas. Puis il continua en disant qu'il se posait comme mon protecteur, ce qui me donna un peu confiance : s'il était là pour m'aider Et me protéger, j'avais l'impression de pouvoir ainsi me battre plus sereinement. Et puis, je suis sûre que ce type pourrait me donner des conseils, que ce soit sur ma façon de bouger, ou sur l'interface tout entière ? Non, décidément cette histoire me plaisait, et j'avais envie d'essayer. Après quelques secondes de silences, je ne tarde pas à lui répondre, un sourire fleurissant sur mes traits :

Mon pseudo complet c'est Lily The Lil'. Je suis niveau 19, et j'aimerais récolter des matériaux pour me faire une armure. Donc notamment sur les sangliers et les…

Je pris le petit livre qui recelait les informations, prises d'un doute soudain. Feuilletant rapidement, je ne tardais pas à trouver l'étage, avant de reprendre, toujours avec mon sourire sur les traits :

Les corbeaux. La peau et les sabots des sangliers m'intéressent, et les plumes et le bec des corbeaux.

L'homme écouta mon propos tranquillement, avant de prendre sa faux sur ses épaules, et instinctivement, je fis un pas sur le côté pour écarter la pointe de la lame de ma tête, n'ayant pas envie d'avoir un œil crever. Bien entendu je savais que ce n'était pas physiquement possible, que je ne perdrais pas mon œil, mais des points de vie, mais si je pouvais faire en sorte de ne pas perdre ces-dits point de vie avant de partir sur le champ de bataille, ça m'arrangerai. Après quelques secondes, l'homme m'indiqua qu'on était prêt, et je me tournais vers l'étendue sauvage. Ca faisait un moment que j'étais dans le jeu, et je n'avais pas gagné mon niveau en faisant simplement des ourlets… Mais n'empêchait pas que la même angoisse me tombait à chaque fois sur le cœur : et si une créature, un boss, ou un événement aléatoire apparaissait juste la ? Que je ne réagissais pas comme il fallait ?

Et puis avoir un peu peur de l'extérieur était bien, en règle général, cela permettait de rester prudent, et au moins je faisais plus attention que les autres ? Je pense ? En tout cas, après avoir pris une grande inspiration, raffermit ma prise sur la garde de mon arme, je m'élançais à l'assaut du champ de fleur. Une fois la-bas, mon regard parcourt l'entièreté de la zone, afin de savoir ou étaient les ennemis, un peu comme un prédateur agirait, avant de passer à l'attaque, repérant la créature seule. Devant nous s'étendait une zone avec plusieurs groupes de sangliers, et quelques corbeaux qui picoraient je ne sais quelle bestioles dans le sol. Après quelques secondes, et un regard vers mon compagnon du jour, je m'avançais, décidée et le katana en main vers un sanglier un peu isolé. J'avais aucune idée de la force de cette bestiole, j'avais donc tout intérêt à commencer doucement, en attendant de savoir dans quelle mesure je pouvais compter sur la force de Sneaker.

[On attaque un sanglier, et on utilise analyse o/]
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyLun 13 Mar - 16:55

La demoiselle, Lily donc, ne semblait être particulièrement à l'aise. Elle semblait agitée et ses mouvements me paraissaient un peu rigide. Je ne savais pas vraiment si cette nervosité venait de moi ou de notre environnement, mais, si je pouvais faire quelque chose pour l'environnement en lui prouvant qu'elle pouvait compter sur mon aide, je doutais de pouvoir faire quoi que ce soit si ça venait de moi. Ici, contrairement au monde réel, je n'avais pas de collègue flic féminin pouvant prendre le relais pour rassurer la personne, donc j'avais plutôt intérêt à assurer si je voulais éviter tout problème. Elle avançait et je marchais à ses côtés, ma faux posée sur l'épaule avant de scruter la zone en même temps qu'elle.

Je croisais son regard alors qu'elle m'indiquait un sanglier et utilisait ma compétence d'[Analyse] afin de voir ce que je pouvais récolter comme information sur cette créature. Une fois cela fait, j'avançais vers le sanglier dont les yeux se figèrent en un éclat rouge vif avant qu'il ne se mette à nous charger comme une furie. J'attendis un instant et, dès qu'il fut assez près, je me concentrais sur mon mouvement de bras, illuminant ma faux d'une jolie lumière que j'envoyais directement dans l'abdomen de l'animal comme on frappe une balle de golfe. Il se figea et se réduisit en un milliers de fragments, petits éclats de pixels colorés qui retombèrent au sol. Un unique coup. C'était plutôt rapide pour se débarrasser de ces bestioles, donc pour l'environnement : check, elle devrait se sentir rassurée, maintenant, il fallait jouer en finesse pour lui prouver qu'elle pouvait avoir confiance en moi et ça, c'était beaucoup moins facile.

- "Nous ne devrions pas avoir trop de difficultés pour les corbeaux non plus. Je me débarrasse des sangliers en un coup, je vous laisserais frapper le prochain en premier et je vous propose un switch pour que vous puissiez bénéficier des points d'expérience tout ça. Enfin si ça vous convient."

Je commençais à voir que mes efforts d'investissement en pièce d'armure et en points payait vraiment. Je me débrouillais plus que bien dans beaucoup d'étage à présent et si je continuais sur ma lancée, je pourrais probablement finir par être autonome, même dans les nouveaux étages débloqués. Seulement la montée de niveau commençait à être un peu compliquée seul et la présence de Lily me faisait me souvenir de l'époque où j'avais son niveau à elle, il y a quelques mois de cela. Il fallait que je commence à me trouver un groupe si je voulais tenir le choc, parce que j'étais loin de pouvoir le faire pour le moment.

- "Alors euh... Parlez-moi un peu de vous ! Comment se passe votre aventure jusqu'ici ? Vous avez déjà des amis ? Une guilde ? Vous disiez chercher des matériaux, je suppose donc que vous êtes couturière ? Vous avez déjà un atelier ?"

Cela faisait pas mal de question d'un coup, mais plus j'en apprendrais sur cette jeune fille, plus il serait facile de créer un lien et de faire en sorte qu'elle pense à moi la prochaine fois qu'elle aurait besoin de ce genre de service. Si je parvenais à faire en sorte que nous ayons besoin l'un de l'autre, nous pourrions au moins avoir le nom de quelqu'un de suffisamment disponible à chaque problème.

Je gardais mon sourire et continuais d'avancer jusqu'à trouver un petit groupe de monstres. Il y avait un épouvantail entouré de six ou sept corbeaux perce-crâne à vue d'oeil. Les corbeaux tournaient en cercle concentrique autour de l'épouvantail qui ne bougeait pas vraiment et je déclenchais mon skill d'[Analyse], d'abord sur l'épouvantail puisqu'il était seul et ensuite sur les corbeaux. Ensuite, il fallait que je pense à une stratégie rapidement pour l'exposer à Lily afin de voir comment nous pouvions faire pour nous débarrasser d'eux tous.

- "Bon, puisque vous n'avez pas vraiment besoin de l'épouvantail à vue de nez, je vais l'attaquer pour attirer l'attention des corbeaux. Je vais les laisser m'attaquer pour que vous puissiez les prendre par surprise. Ensuite, on peut appliquer le switch si jamais vous trouvez que ce n'est pas assez rapide. "

J'avançais vers l'épouvantail et lui plantait la pointe de ma faux dans l'épaule avant de la descendre pour déchirer son torse d'une vilaine rayure rouge. *Tu étais pixels et tu redeviendra pixel* À peine ce monstre disparu que les 6 autres me foncèrent dessus pour me picorer le crâne alors que je parais au mieux avec mon arme. Parfois, je regrettais vraiment de ne pas être un paladin et de ne pas avoir un bouclier aussi large et haut que moi...

Récapitulatif:
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyLun 20 Mar - 9:36

Donc nous étions maintenant face à un sanglier. La bestiole nous regarda avancer paisiblement, puis quand nous entrâmes dans son rayon d'action, ses yeux virèrent au rouge, et il nous fonça dessus. Sans que je ne comprenne exactement comment ça s'enchaîna, je me retrouvais derrière l'homme, intimidée du cochon. Cependant, son cas fut assez vite réglé, car à peine la bestiole arriva au contact de l'homme, qu'elle explosa en pixel. Hein ? Quoi ? Comment avait-il fait ça ? Prenant quelque seconde pour revenir dans ma tête sur l'action, je réalisais qu'il était assez fort pour tuer les monstres de base d'un seul coup sans problème. Et la lumière de son arme indiquait qu'il n'avait même pas eu besoin d'un skill pour ce faire… Terminant de regarder les pixels qui ne tardèrent pas à disparaitre, je pris quelques secondes de réflexion : il était assez fort pour que je n'ai pas à m'inquiéter des dégâts, cependant il allait récupérer tous les matériaux que je comptais récupérer, et je ne me voyais pas en droit de pouvoir imposer qu'il me les donne, après tout, c'était lui qui faisait tout le boulot, j'allais pas non plus lui racketer ses loots… N'empêche que ça m'ennuyais, mais il était assez généreux pour m'aider, j'allais donc tout faire pour être aimable sans m'inquiéter de cette question.
Alors qu'il prit la parole, je quittais les pixels maintenant disparus pour le regarder, et le fixer en clignant des yeux, analysant ce qu'il me disait. Il me laissait donner le premier coup pour bénéficier de l'exp. Ca m'allais, mais je n'avais pas confiance en moi, et c'était probablement pour ça que je n'étais pas allée aussi loin. Mais je me disais que c'était aussi le meilleur moment pour progresser, car après tout il était là pour couvrir mes arrières, et que si je faisais une erreur il serait une sorte de filet de protection ? D'anti-chute ? Je savais que je me devais de penser comme ça, après tout si je restais encrée dans ma trouille, je n'allais pas avancer. Mais d'un autre côté je n'avais pas envie de mourir. J'avais encore des choses à faire, des gens à rencontrer, et je ne comptais pas rester dans ce jeu. Prenant quelques secondes, je réalisais qu'il attendais une réponse. Je m'étais perdue dans mes pensées, en le fixant en clignant des yeux, ça devait être un peu flippant quand même.

Euh. Ca me va. Mais je suis pas sûre d'avoir le niveau pour être ici… Désolée d'avance d'être un boulet.

Puis il reprit quasiment tout de suite la parole, en me posant des questions sur moi. Abaissant mon arme pour ne pas rester en position de combat, je baissais le regard : mal, non non oui et non. Voilà comment j'aurai pu lui répondre. Mais je voyais ses efforts pour être aimable, pour me mettre à l'aise, et je devais moi-même lui rendre ces efforts. Prenant quelques secondes, je ne tardais pas à lui répondre, lui épargnant le long moment gênant de fixation silencieuse :

Je… Pas vraiment. Je me risque que récemment à monter dans les étages, et j'en mène pas large. Je m'étais contenté des étages inférieurs, et je crois que j'aurai dû y rester… Non, je joue solo, car je suis assez encombrante, et je ne veux pas ralentir les autres. Ni amis ni guilde. Je n'ai jamais même rencontré de gens faisant partie d'une guilde… Oui je suis une couturière, mais tout ce que j'ai essayé de faire jusqu'alors a échoué tellement lamentablement que je les aies jetés, et les rares quelques pièces que j'ai sus faire, ont été revendues. Non, je n'ai pas d'atelier, je n'ai pas assez de… de moyen pour ne serait-ce que penser à acheter ça… Mais j'espère qu'un jour je pourrais !

… Mais pour le moment ce n'était pas mon but. Je voulais d'abord me faire mon équipement, et ensuite seulement, une fois que j'aurai pris l'assurance nécessaire, quitte même à redescendre, ma fierté n'était plus à ça près, une fois seulement, je commencerais à réunir des ingrédients, ainsi que les fonds nécessaires. Et puis, je trouvais ça un peu vicieux comme cercle : une fois que j'aurai mon équipement, et des matériaux, je pourrais vendre mes objets, et donc une fois que mes objets seront vendus, j'aurai de l'argent, qui me permettra de me rapprocher petit a petit de mon objectif, mais ducoup je n'aurai plus de matériaux. Cercle vicieux ou vertueux, je ne sais pas, mais en tout cas c'était un cercle qui ne pourrait que me faire aller vers le haut.
Continuant de nous déplacer, nous ne tardâmes pas à voir une horde de corbeaux tournant sinistrement autour d'un épouvantail. Cela ne faisait que m'évoquer ces matins mornes de la campagne londonienne. Quand les alentours de Londres étaient couverts de brume, que seul le froissement des ailes des ailes des corbeaux indiquaient qu'il y avait de la vie. Je n'avais pas connu les épouvantails, mais je m'étais souvent figuré, en voyant ce genre de matin, qu'ils ne faisaient qu'ajouter une figure sinistre au tableau devant moi. Tournant a tête vers mon compagnon, qui m'expliqua un embryon de stratégie, je raffermis ma prise sur mon arme, et concentra mon regard sur les corbeaux. Cependant, voyant qu'il s'attaquait à l'épouvantail, et une fois que celui-ci disparu, je le fixais avant de dire :

C’ÉTAIT UN MONSTRE ?!

Je venais de rater une chance d'utiliser Analyse… Après un long soupir, je me reconcentrais, a m'approcha d'un des corbeaux, avant d'y mettre un coup dedans, et j'ai bien dit dedans, et pas à côté, profitant qu'ils aient leur attention focalisée sur Sneaker pour concentrer ma force dans mon arme et essayer de faire un coup critique, en profitant, je sais pas moi, de la surprise, du fait qu'ils ne m'avaient pas percutée, ou que sais-je... ? Mais non, je n'étais pas assez discrète pour réussir un quelconque coup critique. Je m'occupais donc d'abattre un premier corbeau, puis dès l'instant où je donnais le dernier coup pour l'abattre, je réalisais que ma lame était plantée dans un second corbeau, que je m'occupais d'abattre. Cependant, je voyais ma vie descendre. Et alors que je me reculais, un troisième corbeau m'attaqua...

Sneaker... Préparez vous a vous occupez des trois autres...

J'abattis ce dernier oiseau de malheur, mais ma vie était très basse. J'avais pu m'en faire trois, j'espérais que mon compagnon soit en mesure de détruire les corbeaux, mais je ne m'inquiétais pas, ils étaient moins fort que les sangliers...

[Arme
Armure

Point de vie : 22/250

Corbeau - 25,09 - 19 degats recus
Corbeau 2, 4, 5 - Morts]
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptySam 25 Mar - 1:10

- "Oh non... Merde... Merde merde merde !!"

Je voyais les coups s'abattre les uns après les autres sans pouvoir intervenir sans risquer de blesser ma compagne de voyage, d'autant que deux sangliers s'étaient invités au petit mouvement et que je n'avais pas eu d'autres choix que de les tuer pour qu'ils ne s'attaquent pas à Lily. Je l'avais laissée s'occuper de frapper les corbeaux, mais maintenant que sa vie commençait à baisser dangereusement, il fallait que je m'occupe de deux cochons de campagne, c'était trop fort... Je frappais le premier, sur ma gauche et trop proche de la demoiselle à mon goût en le fauchant aussi vite que possible d'un coup de biais qui l'attrapa au niveau du dos et descendit jusqu'à ses fesses. Le second était un peu plus loin, mais il restait un danger potentiel et je fonçais droit sur lui pour lui envoyer mon arme dans le groin pour l'envoyer valser un peu plus loin. Au moins, ils n'étaient plus là, mais le temps que je revienne près de Lily, elle était plus qu'en danger et violemment dans le rouge. Je pris le relais et me plaçais entre les corbeaux et elle et prendre deux coups alors que j'envoyais mon arme dans l'aile du premier. Il disparu, ne devenant pas plus que quelques pixels qui retombèrent lentement vers le sol avant de s'évanouir. Je jetais un regard mauvais aux deux autres corbeaux avant de faire reculer Lily pour que nous puissions nous éloigner lentement du combat.

Seulement ces sale bêtes sont au moins aussi chieuses que ma soeur et elles refusent de lâcher le morceau. Pire qu'un pitbull accroché à son os. Je levais ma faux pour frapper le deuxième corbeau  et allait enchaîner pour taper le troisième, mais il esquiva mon coup comme si j'avais visé un mètre à côté. Après un grognement, je lançais un nouveau coup pour l'atteindre à l'abdomen et le danger fut enfin écarté. Je clignais des yeux et gardait ma faux en main, regrettant un instant de ne pas vraiment savoir la manier à une seule main, parce que ça aurait été bien pratique dans le cas présent. Je me retournais pour regarder ma partenaire et jetais un oeil à sa barre de vie. Les points s'étaient envolés comme des oiseaux après un coup de feu et il fallait absolument qu'on rentre en ville si on ne voulait pas prendre de risque inconsidéré.

- "Si vous avez la moindre capacité qui vous permette de récupérer quelques points de vie, je vous conseille de l'activer. En attendant, nous allons rentrer en ville et peut-être prendre une ou deux potions et voir si on peut faire quelque chose pour votre équipement... Aller on bouge."

Heureusement, la jeune fille n'était pas le genre de tête à claque obstinée qui voulait rester jusqu'à la mort parce que là, elle en était plus que proche. J'étais plutôt rassuré qu'on ne se soit pas trop éloigné de la ville pour le coup, c'était plus simple de la ramener en toute sécurité que si nous avions dû retraverser la moitié de l'étage par exemple. J'avançais, gardant Lily légèrement devant moi pour avoir toujours un oeil sur elle en regardant aux alentours pour éviter les mauvaises surprises. Si des pk nous tombaient dessus maintenant, on était fichu, complètement cramés. Mais ça allait. Plus on avançait et plus on se rapprochait de la ville et moins le danger était grand de tomber sur des monstres ou des joueurs mal intentionnés, parce que les renforts arriveraient trop rapidement pour que ces gars puissent faire des dégâts trop importants. Eux ne pouvaient pas savoir que Lily était mal en point et je posais ma faux sur mon épaule ainsi que ma main libre entre les omoplates de ma partenaire.

Je la poussais doucement pour qu'elle passe dans la zone de sécurité et d'un coup, je laissais mes épaules retomber mollement avec un soupir de soulagement. Maintenant, elle ne risquerait plus rien jusqu'à ce qu'on sorte de nouveau de la ville, mais ça, c'était pas avant un sacré gros moment. Il fallait au minimum attendre qu'elle ait regagné deux-tiers de sa vie pour éviter de potentiels ennuis et il fallait aussi qu'on passe chez l'alchimiste ou le personnage non jouable vendeur le plus proche. Il nous fallait plusieurs potions avant de pouvoir repartir, manger un bout pour récupérer aussi et surtout, on ne pouvait pas laisser ma partenaire dans cet état, c'était impossible à gérer.

- "Bien ! Euh... Alors en attendant de trouver mieux, on va choper un alchimiste ou un pnj qui va gentiment nous fournir des potions et... Je vais vous filer... ça !"

Je sortais de mon inventaire un lambeaux de braies, le même pantalon que celui que je portais afin de le donner à Lily et lui donnait également une paire de lambeaux de gants. Ce n'était pas grand chose, mais ça lui permettrait au moins d'augmenter sa résistance de quelques points et de donner des coups plus puissants ce qui nous éviterait peut-être une situation aussi flippante que celle à laquelle on venait de faire face.

- "Ah non... Une seconde... Non ce n'est pas le mieux je... Votre compétence de couture, elle est à combien ? Vous pourriez être intéressée par ça ?"

Je lui montrais alors l'item peau de gobelin. Si on pouvait trouver un atelier de couture et qu'elle arrivait à se faire un truc potable avec ces machins inutiles, ça pouvait toujours être ça de pris pour la suite, mais il nous fallait quand même vraiment des potions pour passer la journée en toute tranquillité. De toute façon, je n'utilisais pas ces trucs et je pouvais aller en récupérer à la pelle si je décidais de me faire une journée de minage au 20 ème et que je me défendais contre les gobelins qui pullulaient de partout à cet étage de roche. Si la demoiselle pouvait utiliser 10 des peaux de gobelins pour sur faire une armure ou quelque chose comme ça, elle pourrait déjà fortement augmenter sa résistance, bien plus qu'avec le pantalon qui serait un beau bonus. Et si on ajoutais les gants avec une pincée de force, elle se débrouillerait sans doute très bien.

- "Je suis désolé, j'ai été un peu trop brusque. J'ai paniqué, je m'en excuse."

Récap':

Lil' <3:


Dernière édition par Sneaker le Jeu 30 Mar - 0:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyMar 28 Mar - 23:42

Quand je vis mon partenaire se mettre en place devant moi, quoi qu'un peu débordé par la situation, je fus un peu rassurée, et je pris un peu de distance pour le laisser bouger tranquille. Je pris ensuite mon Katana a deux mains, et m'apprêta à attaquer, en cas de problème. Je pouvais encore prendre un coup de corbeau avant d'être dans une zone trop proche de la mort pour que je puisse simplement l'appeler "zone de danger". Quoi qu'il en soit le jeune homme s'occupa des ennemis, puis se tourne vers moi, pour me demander si j'avais un quelconque moyen de remonter ma vie. Secouant la tête, il ne tarda pas à me dire qu'il fallait revenir en ville, acheter quelques potions et s'occuper de mon équipement. Secouant la tête, je ne tardais pas à prendre la tête du groupe pour revenir, même si j'avais eu sérieusement envie de rester derrière lui. Après tout s'il y avait de l'aggro a prendre, il n'aurait pas été plus intéressant qu'il le prenne lui ?...
Sa main dans mon dos m'indiqua tout du long qu'il était là, et m'empêchai aussi de partir en courant ou vers l'arrière ou vers l'avant, malgré que j'avais sévèrement envie de me planquer contre lui. Surtout que cette main sur mon dos m'indiquait aussi son état d'esprit. Pas comme un devin pouvait le deviner, mais je me doutais qu'il n'était pas rassuré, et à voir du coin de l'œil ses fréquents coups de tête dans les différents endroits, il devait ou guetter les monstres, ou un autre danger. Je revenais sur ma question primaire : il y avait des ennemis qui peuvent apparaitre ? Des boss-class monster ? Ca serait super emmerdant… Et cela me força à me poser une question : dans l'état actuel des choses si un boss-class monster apparaissait devant moi, que devais-je faire ? Le laisser se démerder, en sachant qu'il mourrait, après tout ce qu'il avait fait ? Ou devbrais-je l'aider, sachant que je mourrais dès le premier coup reçu … ? Lâche comme j'étais, le choix était vite fait, mais moralement, je n'arrivais pas à croire que je pourrais faire ça…
Quoi qu'il en soit, alors que j'étais en train de réfléchir à ça, nous revînmes en villes, et je le regardais laisser retomber la pression sans comprendre pourquoi il se l'était mis autant : il n'aurait rien pu nous arriver, il était la… ? Puis il nous donne le programme, et alors que je m'attendais à ce qu'il se mette "simplement" en mouvement, il en tarde pas à sortir trois pièces d'équipement, que je regardais avec des grands yeux de merlans fris. Pas une seule seconde je ne me figurais que je devais les enfiler, ni qu'il me les donnait. Sur le petit tas déjà conséquent de tissus que j'avais dans les bras, il en tarde pas à rajouter de la peau de gobelin. Puis, il s'excusa. Je le regardais à nouveau, en essayant de comprendre pourquoi il avait paniqué.
Puis je réalisais. Maintenant. Après tout ce temps. Un coup. Un coup et demi. Si on s'était fait attaquer… Si j'AVAIS été attaquée par deux corbeaux sur le chemin du retour, je ne serais à l'heure qui l'était qu'un joli tas de pixel. Les larmes coulèrent sur mes joues, alors que mes mains étaient prises par l'équipement de Sneaker, et je fermais les yeux, alors que je me mettais à trembler, réalisant à côté de quelle catastrophe je venais de passer. Un hoquet de surprise s'échappa de moi, alors que je faisais du mieux possible pour garder le contrôle sur moi, et ne pas paraitre plus pitoyable que je ne l'étais. Il me fallut une petite minute de calme, avant que je ne me décide à parler, sachant que ça allait me calmer progressivement :

M-merci S-Sneake-er… V-vous m'avez s-sauvée. J-je vous-vous dois l-la vie.

Je ne rouvrais pas les yeux, mes poings étaient serrés sur eux-mêmes, alors que j'essayais de réguler mes tremblements. Prenant quelques secondes pour me reprendre, je rangeais machinalement ce qui m'encombrait dans mon inventaire, alors que je pris une grande inspiration, que je soufflais très lentement. Cela eut pour effet de me faire cesser de trembler, avant que je ne regarde le jeune homme, rouvrant finalement les yeux. Je ne tardais pas à m'incliner, avant de dire :

Merci de m'avoir sauvée. Je n'avais pas réalisée à côté de quoi je venais de passer, je suis désolée de vous avoir inquiété, et je vous suis reconnaissante de l'équipement que vous m'avez fournit. J'en prendrais soin, et je vous le rends dès que vous le souhaitez ! Quant aux peaux de Gobelin, je vais essayer d'en faire quelque chose de bien, je vous remercie encore !

J'avais sortis tout cela tout d'un coup, et restais inclinée alors que les larmes cessaient. Ne tardant pas à me redresser doucement, je fis alors revenir les différentes choses qu'il m'avait donné, avant de lui retendre, avant de dire, un peu plus timidement que tout à l'heure, un léger rougissement sur mes joues :

Je peux comprendre que vous souhaitiez les reprendre…

Finalement, quelques minutes supplémentaires s'échappent durant lesquelles Sneaker me donne son verdict sur ces équipements, pendant que je finis de me calmer tout à fait : oui, j'étais passée pas loin de la mort, mais au moins je savais maintenant que le danger pouvait même prendre la forme de corbeaux. Prenant une dernière grande inspiration, je ne tardais pas à suivre mon compagnon au travers de la ville, prenant garde à ne pas le perdre de vue, comme si je craignais que ces maudits corbeaux m'aient suivis jusqu'ici.

[Pas de soucis, j'accepte le tout, et je vais faire la demande d'intervention direct.
Après Lily et moi te rendrons ton équipement a la fin du rp !

_______
Arme
Armure

Point de vie : 22/250

Corbeau 2, 4, 5 - Morts]
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyMar 11 Avr - 13:41

La gamine semblait être sur le point de... Ah bah ça y est, elle pleure. Elle semblait réaliser seulement maintenant qu'elle avait été sacrément proche du danger et elle avait du mal à contrôler les tremblements qui la secouaient comme une petite pile électrique. J'hésitais un peu à la rassurée et à tapoter le haut de son crâne, je ne savais pas trop comment elle réagirait à trop de familiarité, mais elle avait au moins accepté de prendre les équipements et les matériaux de couture que je lui fournissais. Je lui souriais et lui pinçais gentiment le bout du nez :

- "Aller aller, c'est fini. Tout va bien se passer maintenant et on va trouver d'autres corbeaux pour leur faire payer leur affront dès qu'on aura votre pièce d'accord ?"

Je lui fis un petit clin d'oeil avant de me tourner pour regarder les rues de la ville. Je ne venais pas souvent ici, je n'étais pas très campagne à la base et donc, j'ignorais où se trouvait l'alchimiste du coin. Je réfléchissais rapidement avant de hausser les épaules et de décider de faire le tour jusqu'à voir une enseigne qui ferait penser à ce genre de métier, songeant que nous pourrions toujours demander notre chemin à un des habitants. Je vérifiais de temps que Lily me suivait toujours et qu'elle ne se perdait pas, même si l'étage était à moitié désert et qu'il y avait peu de chance. Je finis par trouver enfin la boutique tant espérée et je tins la porte à la demoiselle avant de la suivre de près pour voir ce que nous pouvions prendre comme potions. Je fis mon choix rapidement et laissais la demoiselle en faire de même avant que nous ne payions le tout et que nous sortions de nouveau de là.

- "Une affaire rondement menée... On passe à la suite !"

J'essayais d'être un peu plus joyeux pour faire réagir ma camarade, faire en sorte qu'elle me fasse un petit sourire et qu'elle ne pense pas trop à ce qu'il s'était passé plus tôt. Même si elle devait garder le côté prudent en mémoire, il ne fallait pas qu'elle soit traumatisée des combats à vie non plus, sinon elle risquait de finir comme ces joueurs qui peinent à se construire une vie ici comme si c'était leur monde. *Tu as acheté un magasin et un appartement...* Mais ma situation était différente, je faisais le maximum pour aider mes connaissances, pas pour me reposer sur mes lauriers, la preuve étant que je continuais de bosser comme un fou pour me maintenir à flot et tenter de conquérir les étages suivants. Le but n'était pas de rester assis, ça n'avait rien à voir. Je secouais la tête pour chasser ses pensées et me concentrais sur la recherche d'un atelier de couture. Le mieux était sans doute d'entrer dans une boutique et de leur louer directement leur lieu de travail pour une heure plutôt que d'attendre à ne rien faire.

Nous étions passé devant une boutique de vêtements tout à l'heure, peut-être que le vendeur voudrait bien nous prêter son outil de travail le temps que Lily fasse ce qu'elle avait à faire. Ne restais qu'à retrouver le chemin. Je déambulais un moment avant de me tourner vers la demoiselle :

- "Je suis désolé, je ne sais plus trop où j'ai vu un endroit qui pourrait convenir..."

En réfléchissant ensemble, nous finîmes par retrouver la boutique et y entrâmes. J'étais tout sourire et je saluais chaleureusement le vendeur, lui demandant d'emblée si nous pouvions utiliser son atelier contre rémunération. Si c'était impossible, nous aurions toujours la possibilité de lui revendre quelques composants pour financer une autre pièce qu'il nous proposerait...

Potions:
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyMer 12 Avr - 10:40

le PNJ voyait les deux compères rentrer dans son commerce. Il avait un mètre ruban autour du coup dont les deux bouts tombaient sur son torse, un gilet typiquement italien et classe. Il avait aussi une épingle coincée entre deux de ses prémolaires et une petite moustache qui renforçait le cliché. Aucun doute possible au vu de la couleur sombre des cheveux et de l'association gestes/accent quand il vous parle : c'est sans aucun conteste un méditerranéen provenant d'Italie !

Il commence à déambuler vers vous avec le sourire. Il frappe dans ses mains et vous aborde comme il suit :

Ma qué, ma voilà des bien beaux clientes. Yé vous en prie, entrez, entrez ! Dites-moi ce que Gino peut faire pour vous !  

Il ne comprend pas trop ce que vous lui demandez... Un atelier ? Une conception ? Une vente ? Il décide alors d'être très franc et direct avec vous.

Signore, si vous vouliez un atilier, il va faaloir vous rendre au première étage. Capisci ? Parce qué moi, yé né sais pas faire di la couture et j'y n'ai pas li matériel... Par contre, vous divez voir ce que je vends. Sinon ma femme va mi faire une crise. J'ai une siper paire di gants : +8 résistance +8 Précision ! Une affaire, pour sûr pour seulement 1459 cols!

Vous le voyez ensuite farfouiller ailleurs dans une malle à la recherche d'une armure de torse. Vous pouvez d'ailleurs voir que dans la malle, la plupart des objets sont miteux... Mais il en sort une perle que vous ne pouvez pas ignorer.  

Ça c'est sa plus belle créatione. Oune chef d'oeuvre ! Il s'agit d'une armure tissée dans de la soie d'araignée qu'elle a tué elle-même au péril de sa vie ce matin-même ! +18 résistance pour 1799 cols. Je vous emballe le tout ?  

Il vous regarde et attend votre réponse mais semble un peu pressé de conclure l'affaire du siècle.

___________________

Drop de Sneaker :

  • Cuir épais de sanglier - Ingrédient couture (+2 Force) x1
  • Tissu d'Epouvantail - Ingrédient de Couture (Esquive +2) x1
  • Viande de Corbeaux Perce-crâne : Ingrédient de Cuisine x4
  • Plume de Corbeaux Perce-crâne : Ingrédient de Couture (Précision +2) x3


Drop de Lily the Lil':

  • Viande de sanglier : Ingrédient de cuisine x1
  • Cuir épais de sanglier - Ingrédient couture (+2 Force) x1
  • Tissu d'Epouvantail - Ingrédient de Couture (Esquive +2) x1
  • Viande de Corbeaux Perce-crâne : Ingrédient de Cuisine x1
  • Plume de Corbeaux Perce-crâne : Ingrédient de Couture (Précision +2) x3


Sneaker donne 10 peaux de gobelin +2 (Résistance), 1 Lambeau de braies (+15 Vitesse / +5 Résistance) et 1 lambeau de gants (+20 Force) à Lily.

Sneaker achète 10 potions de soins level 1 pour 1500 cols

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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyJeu 13 Avr - 12:44

Alors que j'étais penchée, à essayer de me calmer, ma main de l'homme dans mes cheveux m'indiqua qu'il n'était pas scandalisé de mon attitude. Il me rassura un peu, et en me redressant, son sourire et sa familiarité avec mon nez suffit à me calmer, et je souris à mon tour, en repoussant sa main pour garder mon nez intact, clairement calmée. Puis il me parla comme à une gosse. J'allais lui répliquer quelque chose d'assez puéril « je suis pas une gamine » ou alors « Pas la peine de m'infantiliser ». Puis, je me fit la remarque que c'était au contraire jouer son jeu. Je finis par laisser passer en lui souriant et en acquiesçant. Alors qu'il se mettait en marche, je fis de même, restant sagement derrière lui, tout en veillant à ne pas le perdre. Pendant deux heures on ne trouve rien, jusqu'à ce qu'il se décide à demander. Alors que le badaud lui expliquait le chemin, moi je regardais mon profil : ce laps de temps avait un peu restauré mes pv, mais pas encore suffisamment pour me permettre de ne serait-ce que mettre un pied dehors.
Une fois à l'intérieur du magasin d'alchimie, et alors qu'il me tenait la porte, j'entrais en passant sous son bras, tout en promenant mon regard sur toute la zone. Une foule de bouteilles de placard d'instrument s'étalaient partout. J'avais l'impression d'être dans le laboratoire de mon lycée. Mais je me doutais que ces instruments-là servaient à faire plus que bouillir de l'eau. Maladroite comme j'étais, je restais à côté de Sneaker de peur de casser quoi que ce soit. Je n'avais pas beaucoup d'argent, et je ne voulais pas le perdre en cassant les précieuses bouteilles. En réalité c'était assez drôle, comment était disposé l'endroit. Sur la partie droite, il y avait un comptoir, des bouteilles de toutes sortes et des prix. Puis, à gauche, dans un joyeux fouillis, il y avait les fameux instruments, il y avait toute la verrerie. Probablement que l'homme devait aussi être en mesure de faire des potions sur demande. Et probablement que les placards renfermaient des herbes. Je m'attendais presque à voir l'homme-araignée du Voyage de Chihiro arriver, lui sa moustache et ses boules de suie. Un sourire amusé plus tard, je tournais ma tête vers le pnj. Sa boite de dialogue apparu, et je regardais Sneaker faire, avant de l'imiter. Je ne savais pas exactement combien ça valait, et de ce fait, je ne fis que prendre cinq potions.
L'homme fit donc apparaitre les objets. Donnant celles de Sneaker, je souris franchement en m'imaginant cela dans la vraie vie : dix bouteilles, il y avait de quoi encombrer les bras d'un homme. Imaginer cet homme en galère pour donner tout cela au jeune homme, qui serait à son tour lui en galère pour ranger tout cela. Mais ici les bouteilles apparurent simplement dans un écran, sur lequel mon guide ajouta sa bourse. Puis l'écran s'inversa et disparu : voilà, la transaction était faite. De même pour moi, mais je pris la peine de m'assurer dans mon inventaire que tout avait bien fonctionné : je ne faisais pas confiance au système pour ne pas se planter. Une fois nos achats terminés, nous nous échappions, je passais à nouveau sous le bras du jeune homme, qui essayait de me remonter le moral. Heureusement sa simple présence suffisait à me faire aller mieux. Je devrais le remercier correctement, une autre fois.
Une fois de retour dans la ville, Sneaker m'avoua qu'il était aussi perdu, et cela suffit à me faire un sourire. Perdus, ce n'était pas grave, on finirait bien par trouver comment faire. Surtout à nous deux. Le rassurant simplement, je lui dis qu'on finirait bien par trouver, et cette fois c'est moi qui pris la tête, me perdant dans une rue principale au hasard. Encore quelques heures s'écoulèrent, alors que nous tournions en rond. AU final je n'étais pas restée devant longtemps, laissant mon guide jouer son rôle. Mais je l'avais tellement bien perdu, qu'on mit un moment à retrouver le magasin de vêtement. Celui-ci était en réalité caché dans une ruelle elle-même difficilement localisable. En tout cas, j'étais bien contente d'être parvenue à le trouver. Laissant à nouveau Sneaker entrer, je restais quelques minutes dehors à regarder les ensembles. Des étoiles pleins les yeux, une nouvelle motivation naquit en moi : un jour je ferais quelque chose d'aussi cool. Pleine d'entrain, j'entrais finalement dans le magasin.
L'homme était un stéréotype de grand couturier. Tout en lui respirait le stéréotype, et je me sentis terriblement dépaysée. Je n'avais juste connu ce genre de gens en vrai, et croiser cela ici me fit, l'espace de quelques secondes être en décalage : la « réalité » autour de moi vacilla, se heurta d'autant plus fort à moi que d'habitude : ce n'était pas vrai. Tout ceci n'était pas vrai. En vrai je ne sais pas coudre. EN vrai je ne sais pas manier de katana. En vrai je n'étais pas une combattant. En vrai j'étais seule. En vrai je n'étais pas en danger ! Voir ce stéréotype m'insuffla une vague de colère. Il incarnait à lui seul tout ce qui n'était pas vrai ici. Mais je me calmais assez vite : ce n'était qu'un pnj, il ne méritait pas mes émois. Secouant la tête en me calmant, je l'écoutais. Bafouillant dans une caricature d'italien, il ne tarda pas à dire qu'il ne pouvait pas nous aider. A peine avait-il dit ça que je n'eus qu'une envie c'était de partir. Mais il commença à faire son speech de marchand. Tirant sur le manteau de Sneaker, je ne tarde pas à lui dire :

Si ce qu'il te propose t'intéresse, moi pas. Je vais prendre de l'avance pour aller au premier étage. On se retrouve au téléporteur de cet étage ?



Ceci dit, je ne fus pas mécontente de m'échapper de cette boutique oppressante. Trottinant rapidement jusqu'au téléporteur, j'attendis quelques secondes le temps que Sneaker ne me rejoigne ou pas, puis je partis directement vers l'étage 1.
Là-bas, c'était toujours aussi grand et vivant, c'était agréable. Je connaissais bien ces rues, par contre, et je n'eus aucun mal à trouver l'atelier, pour l'avoir fréquenté encore l'une ou l'autre fois quand j'étais en apprentissage. Entrant joyeusement dans ce lieu que je connaissais bien, je m'approchais du comptoir pour expliquer à la demoiselle pnj ce que je voulais faire. Elle me demanda cependant d'attendre, car un joueur était en train de s'en servir. Pendant ce temps elle me confia un panier, et je m'empressais à mettre mes ingrédients dedans, puis j'attendis, en discutant de la pluie et du beau temps. Finalement, après peu de temps, il s'en alla, et je lui pris sa place. Avec habileté, je me mis au travail, cousant les différentes pièces ensemble.
La peau de gobelin était très particulière a manipuler. Je n'avais pas l'habitude, et l'épaisseur de la peau me perturba pendant un moment. Je n'avais jamais pris l'habitude d'utiliser un dé à coudre. De base, je pensais que c'était pour ne pas se piquer les doigts. Mais en réalité c'était pour pousser sur l'aiguille : comme elle était fine, si elle piquait d'un côté, à force de pousser du bout du doigt, cela devenait douloureux. Je pris donc mon dé à coudre, l'enfila sur mon pouce, et me remit au travail, non sans avoir manipuler longuement les pièces de peau entre mes doigts pour en éprouver la résistance, tirant aussi bien que les compressant entre mes pouces pour en éprouver la malléabilité… Si on pouvait appeler cela ainsi... Avec l'aide du dé à coudre, j'avais l'impression que les pièces étaient plus simples à travailler. Ce n'était qu'une impression, évidemment, mais il demeurait simplement que le dé à coudre était très utile. J'aimais bien. Mais en plus de cela, je constatais que la propriétaire de l'endroit avait changé ses ciseaux, car ceux ci coupaient dans la peau comme dans du beurre.

J'aimais particulièrement le bruit que faisais les ciseaux sur la découpe de tissus. C'était si particulier, mais si agréable "couiiiick". Et puis c'était aussi très satisfaisant de réussir à faire ce que je voulais. Dans le monde réel, j'avais toujours eu du mal à découper. Tout d'abord, parce que j'avais été conditionnée à suivre des lignes, et ensuite j'avais jamais pu vraiment laisser éclater ma créativité. Bon, je me doutais bien que ce n'était pas si facile en vrai, mais au moins ici je parvenais à mon but. Coudre était un moment privilégié. J'aimais sincèrement ça. C'était... Moi. Et... Moi et le tissu. C'était mon moment privilégié, et dans ce temps-là plus rien n'existait. C'était mon moment à moi, et le monde pourrait s'effondrer que je ne m'en rendrais pas compte. Tant que l'atelier restait sur pied, qu'importe qu'on se fasse libérer, je finis mon travail, et après j'réalise que le jeu a été massivement déserté.
Finalement, après une longue heure, j'étais parvenue à faire quelque chose de ces peaux, et je regardais mon œuvre. C'était une armure, une tenue sur le buste. Mais j'étais impatiente de le montrer a Sneaker : après tout c'était ses objets, mais je préférais lui montrer une fois de retour à l'étage 18 pour éviter les convoitises, ou que les gens me posent des questions. Il m'était arrivé moi-même régulièrement de demander aux couturiers de passage où ils avaient pu trouver telle ou telle pièce. Même si je n'avais jamais eu le courage d'aller les chercher moi-même. Rangeant doucement l'atelier, je rendis le panier à la pnj, pris mes affaires, et repartit en courant en direction de l'étage 18. Traversant le portail a toute allure, j'émergeais joyeusement sur la place de l'étage 18. Tournant sur moi-même, je me mis face à Sneaker, avant de dire, plein d'entrain était souriante :

Regarde ce que tes objets m'ont permis de faire !.. Je l'ai nommée "Larmes des Disparus"... Ca sonnait bien.

S'il fallait, c'était absolument raté et laid, mais ce n'était pas grave, j'étais contente, et c'était aussi ma manière de le remercier, alors qu'une horloge lointaine sonnait 16h.

[Utilisation de la compétence couture.
On perd 50 cols pour l'utilisation de l'atelier étage 1, et 750 pour les 5 potions achetées.
On assemble les 10 peaux de godelin (force +2) de Sneaker pour en faire une armure de buste avec un tissus bleu roi.
Et... J'attends le résultat, je crois ?

_____________

Arme
Armure
Couture

Point de vie : 82/250
5 potions achetées
Utilisation atelier de couture x1

Corbeau 2, 4, 5 - Morts]


Dernière édition par Lily The Lil' le Jeu 13 Avr - 22:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyJeu 13 Avr - 18:16

- 800 cols pour Lily the Lil' (- 750 achat 5 potions level 1 - 50 location atelier de couture)
+ 5 potions de soins level 1

Lily The Lil' tente de coudre une armure de buste à base de 10 peaux de gobelin +2 Force :
Niveau compétence de couture : 25
Niveau de l'objet : 20
Probabilité de réussite : 95%

Confection réussie !

Lily the Lil' parvient à confectionner une armure de torse en tissu (+20 Force). Il ne lui manque plus qu'à lui trouver un nom !

-- Shade --
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyLun 17 Avr - 0:15

J'avais remercié le pnj, mais si Lily the Lil' n'était pas intéressée par cette armure, je l'étais encore moins au vu des pièces que j'avais déjà équipée. Nous étions sortis et j'avais suivi la demoiselle au doux nom en allitérations jusqu'au premier étage, sautant dans le téléporteur juste à temps alors qu'elle prononçait notre destination d'une voix claire. Elle était d'une détermination tout à fait charmante et je trouvais toujours ça drôle de voir les gens foncer vers leur objectif (tant que ce dernier n'était pas mortel) et elle marchait d'un pas plutôt vif. Une fois à l'intérieur de l'atelier, je m'installais dans un coin pour ne pas la gêner et la regarder faire. Elle s'appliquait avec son petit dé à coudre à enfoncer l'aiguille dans les peaux de gobelins et à les attacher ensemble pour se créer sa pièce d'armure. Je dois avouer que la voir travailler était reposant, c'était même agréable parce que je n'avais rien d'autre à faire que de regarder le fil passer dans le chas de l'aiguille et cette dernière courir telle une ombre furtive sur les ingrédients de couture.

Quand elle eut terminé, elle me montra une pièce finement travaillée où la peau de gobelin était utilisée comme une sorte de plate posée sur un tissus fin. Je ne pu retenir une moue admirative et hochais doucement la tête en regardant le travail joliment accompli de ma partenaire :

- "Larmes des disparus hein... Effectivement, ça sonne plutôt bien ! Je suis content que ça ait servi,
on va pouvoir être beaucoup plus calme. Il nous suffit d'attendre encore un peu, histoire que vos points de vie se portent un peu mieux.
"

J'attendis sagement qu'elle équipe tout ce qu'elle pouvait équipé et qui lui donnerait un avantage certain sur ce qu'il s'était passé plus tôt et lui proposait d'aller manger un morceau et éventuellement de prendre une potion ou deux. Je n'allais pas la forcer à retourner combattre maintenant alors qu'elle était encore un peu amochée et qu'elle venait à peine de finir sa pièce d'armure. Il fallait attendre qu'elle se sente mieux avant d'y songer et ensuite... Ensuite nous verrions si la demoiselle voulait toujours aller faire un tour hors de la ville. Je profitais donc de ce moment un peu plus calme pour l'interroger sur sa compétence de couture :

- "Vous avez déjà beaucoup de clients payant pour vos services de couture ?"

Savoir si elle avait une clientèle fidèle était un des meilleurs moyens de savoir si elle s'était lancée dans le commerce et si elle en faisait souvent. Parfois je me disais que je devrais m'intégrer dans une guilde marchande et tenter de retrouver mes semblables, mais moi-même je ne faisais pas grand chose de ma compétence de joaillerie, même si j'aurais dû prendre le temps de faire quelques bijoux pour les exposer et espérer me faire un peu d'argent. Les cols étaient encore le meilleur moyen de s'en tirer dans ce monde. Je regardais la demoiselle, bavardais un peu et finalement, lui proposait de prendre un repas et une potion pour s'assurer que tout aille bien et ensuite, nous pourrions prendre un peu de temps pour nous poser.

Lily:
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyDim 18 Juin - 17:44

Première relance Lily the Lil' !
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptySam 23 Sep - 9:51

Malheureusement, la jeune fille reçu un message privé et, à voir son air, c’était plutôt urgent. Je la saluais, prétextant devoir partir également pour qu’elle n’ait pas à se sentir coupable et, une fois qu’elle eut disparu de ma vue, je soupirais et repris ma route. Quel dommage, je n’avais même pas eu le temps de noter son pseudo pour l’ajouter dans ma liste d’ami et je n’avait retenu qu’une partie de son patronyme. Lily… C’était doux et chantant, et déjà la caresse de son nom disparaissait au loin dans mes pensées de solitude retrouvée. Waouw. T’es trop un poète frère.

Oh mais tu vas te taire toi ?!?

Quelques pnj me regadèrent avec un air étonné et j’eus un petit sourire avant de faire semblant de chasser une mouche volant près de mon oreille. Ils parurent soudain un peu moins apeuré, mais des regards de gène commençaient à poindre aussi je filais sans demander mon reste vers les étendues de monstres. Je jetais un regard noir à ma soeur et la houspillais sur son langage un peu trop racaille et mauvais genre à mon goût. Ma princesse n’aurait jamais parlé comme ça si nous avions eu un père plus présent et plus sévère. Même moi je n’avais pas vraiment parlé comme ça. J’avais au mieux ricanné à ce genre de commentaire. Je soupirais et décidais de repartir dans la rase campagne pour trouver d’autres monstres et récupérer un maximum de drops possibles.

Je me disais par exemple que je pouvais essayer de trouver de la viande de sanglier pour que Magpïe la cuisine ce soir, ça nous changerait un peu et je savais à quel point elle aimait cuisiner. Je faisais de mon mieux pour qu’elle ait de quoi vivre et de quoi s’occuper la journée, sa peur du combat ne l’empêchait aucunement de vouloir aider le front et notre initiative de la Joaillerie nous permettait d’entrer en contact avec du monde. Mais pour qu’elle puisse vraiment avoir de quoi travailler, il fallait que je lui ramène des matériaux et qu’on s’arrange pour le coudre. Alors, elle pourrait vraiment s’en donner à coeur joie et ne pas toujours être sur ses gardes. Je lui envoyais un petit mot pour lui dire que je pensais à elle et qu’elle me manquait avant de reprendre ma route. Un peu plus loin, je vis deux épouvantails, à quelques mètres de distance à peine. Les ayant déjà analysé plus tôt, je n’estimais pas devoir activer ma compétence une deuxième fois. Je soupirais et filais droit vers le premier épouvantail pour lui donner un grand coup de faux de l’épaule à ce qui aurait dû être sa hanche. Il disparu presque immédiatement et j’enchaînais sur le deuxième en lui portant un coup direct dans les côtes. Ces deux monstres mort, je continuais ma route avec de nouveaux loots dans les poches et songeais que je voudrais vraiment trouver des sangliers quelque part.

Après une demi-heure supplémentaire de marche, j’atteignis un autre village que je ne connaissais pas encore et y entrais avec curiosité. Les habitants semblaient aussi paisibles que ceux du village d’où j’étais partit, à l’exception de cette jeune joueuse ayant un curseur vert au dessus de la tête. Je m’approchais d’elle, la hélant pour ne pas la suprendre.

Tout va bien mademoiselle ?

Au fond de moi, la voix de Birei me hurla de dégager de là et de laisser cette gamine se débrouiller toute seule, mais ça ne faisait pas vraiment partie de mon caractère aussi je fis de mon mieux pour l’ignorer superbement. La jeune fille m’expliqua que son frère était partit dans le labyrinthe de boss avec d’autres joueurs qu’il ne connaissait pas et qu’elle avait peur pour sa sécurité, parce qu’il ne répondait pas à ses messages. Je tentais de garder mon calme et de maîtriser la peur qui tentait de m’envahir. Si ce garçon était partit avec des inconnus, il y avait une chance sur deux qu’il se fasse dépouiller. L’autre solution était que sa soeur s’inquiétait pour rien, je lui demandais alors pourquoi elle n’était pas partie avec eux aussi. Elle m’annonça en pleurant qu’elle n’était que niveau 13 et qu’elle avait eu peur. Légitime donc. Je la rassurais en lui annonçant que j’allais chercher son frère et lui mentait en lui disant que j’étais niveau 25. Si c’était un piège, ils auraient une vilaine surprise et si ça ne l’était pas… Et bien au moins j’aurais pris mes précautions.

Merci monsieur ! Je m’appelle Totoro ! Tu me dirais si tu l’as trouvé d’accord ?

Je hochais la tête et partit immédiatement à la recherche de ce gars sans trop savoir vers où je devais me rendre. Je passais donc chez un marchand pour me fendre de quelques cols et récupérer la carte de l’étage.

Récap’:
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptySam 23 Sep - 9:51

Le membre 'Sneaker' a effectué l'action suivante : Lancés de dés


'Vert-petit groupe' :
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyDim 7 Jan - 0:07

Je soupirais en songeant que je m’étais encore embarqué dans une histoire à dormir debout et que je risquais de sortir de là avec un bras en moins. Au moins si cette gamine ne m’avait pas mentit, elle serait ravie de revoir son frère si je le retrouvais. Et s’il était perdu et irrécupérable, elle se consolerait peut-être d’avoir été vengée. Les étendues campagnardes s’étendant à perte de vue et les champs en friches étaient parfait pour laisser voir les monstres arriver de loin.

Ce fut le cas pour l'espèce de rat-souris de la campagne dont j’avais oublié le nom. Je pris le temps d’activer mon skill d’[Analyse] pour récupérer quelques informations sur lui avant de lui enfoncer la lame de ma faux dans le derrière. Il vola en éclat aussi vite que les autres monstres que j’avais affronté ici et une petit fenêtre m’indiqua une montée de niveau. Je regardais la fenêtre, un peu surpris. Je ne me souvenais pas que mon niveau suivant était si proche, mais je n’allais pas me plaindre et j’attribuais rapidement mes points avant de repartir en sifflotant.

Je dû marcher pendant une bonne dizaine de minutes avant de tomber sur un joueur en difficultés, aux prises avec deux mulots. Si celui de droite ne tarda pas à disparaître, le suivant semblait mettre ce pauvre joueur en mauvaise posture. Je resserrais ma prise sur ma faux et je me dirigeais vers eux aussi vite que ma vitesse virtuelle me le permettait. Je ne pris pas une seconde pour réfléchir et sautais pour abattre ma faux sur le crâne du mulot d’un Skull Breaker bien sentit. Je me tournais vers le joueur qui ressemblait à un hayon apeuré, tombé sur ses fesses et n’osant pas se relever.

Je lui tendis une main amicale bien que je ne sentit aucun sourire gagner mes lèvres. J'aidais le gamin à se relever avant d’entendre un ricanements dans mon dos. Deux autres joueurs étaient là et le gamin à peine plus âgé que la petite Totoro se mit à renifler et me regarda avec un air terrorisé.

- “Tu cours vite gamin ?

Le plus grand des deux leva les mains en signe de paix alors que l’autre jouait à passer son épée d’une main à l’autre.

- “Hey on se calme. On ne cherche misère à personne. Ce garçon a promis de nous amener au boss et de le battre avec nous. Et finalement, les mulots semblent lui mettre la pâtée.

Je reniflais, à peine étonné que le petit ne soit pas fait pour les boss. Les deux joueurs face à moi avaient des curseurs verts, mais poussé quelqu’un pour qu’il fasse une chute ou guider les monstres vers lui n'était pas impossible. Je haussais les épaules et me tournait vers le gamin pour lui dire de rentrer fissa. Il ne perdit pas une seconde pour partir alors que je m’occupais de retenir les deux autres, prenant appui sur mon arme.

- “Je connais pas le chemin, mais en achetant une carte on peut y aller comme des grands. Si vous voulez vraiment tenter de tuer ce monstre bien sûr.

De toute façon, je n’avais rien à perdre, j’avais quand même été largué et je devais m’occuper avant de rentrer chez moi. Plus j’aurais de ressources plus facile ce serait pour la suite de mes aventures.

Récap':
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptySam 3 Fév - 16:47

Finalement, les deux gusses avaient renoncé à y aller, préférant un plus grand groupe et s'était greffé à d'autres joueurs passant par là pour le leur proposer. J'étais retourné en arrière un moment pour voir que la gamine et son frère s'était retrouvés et repartaient vers la ville. Je les laissais tranquille, préférant ne pas me mêler de ça et partir de mon côté avant de rentrer définitivement à la maison. Je commençais doucement à fatiguer mine de rien, j'avais passé une bonne partie de la journée ici et à moins de rencontrer quelqu'un avec qui passer du temps, j'allais bientôt jeter l'éponge.

Malgré tout, je sentais que je n'en avais pas encore fini et j'avais encore des ressources à récupérer pour la revente à prix cassé que je voulais mettre en place. Je passais une main sur mes yeux fatigués et repris ma route sans attendre plus longtemps, toujours à la recherche de nouveaux monstres que je pourrais dépouiller. Je m'inquiétais aussi de savoir comment se portaient mes autres camarades, toutes ces personnes que j'avais rencontré depuis notre enfermement funeste. Sans faire attention, je marchais droit devant moi jusqu'à voir un mulot me foncer dessus. Le temps que j'attrape correctement ma faux, cette saleté avait déjà réussi à me grignoter la jambe et c'est d'un coup rageur que je l'envoyais valser un peu plus loin.

L'animal se cogna contre un rocher et disparu dans la foulée, comme si c'était ce coup qui lui avait été fatal. Je préférais ne pas me vexer d'un tel coup du sort et continuais à marcher, cette fois pus prudemment et en regardant les alentours. Ce que j'aimais avec cet étage, c'est qu'il me rappelait la campagne où j'allais parfois en vacances pour souffler et que tout semblait vivre au rythme des plantes poussant paisiblement. Si bien sûr, on oublait ces fichus sangliers qui couraient partout en ravageant ce qui avait le malheur de se trouver sur leur chemin. Je me demandais si, un joueur achetant une parcelle de terrain ici, pouvait prétendre mettre ses plantations à l'abri, si un champ devenait une safe zone. Je me posais aussi parfois la question pour un simple jardin, même si je ne voyais pas bien l'utilité dans avoir un.

Soupirant, je vis au loin un épouvantail et deux sangliers. Trois cibles de choix pour moi, il ne me restait qu'à foncer droit devant, à les découper en morceaux et à continuer inlassablement. Je préparais ma faux pour une attaque horizontale, profitant qu'un des sangliers me charge pour ne pas devoir courir vers lui. Je le cueillis avant même qu'il ne m'atteigne et constatait que j'avais encore le temps de frapper le deuxième si je me dépêchais un peu. Emporter par mon élan, je m'élançais à la rencontre de l'animal à quatre pattes, ne pouvant m'empêcher d'imaginer ce gros cochons campagnard cuit à point et baignant dans une sauce avec une pomme dans le bec.

- "Raaah meurs !!"

Je lui donnais un coup ascendant, grondant contre ma propre envie de manger en cet instant alors que j'avais encore un ennemi à mettre à terre avant d'espérer repartir dans une auberge pour manger un morceau. Je jetais un regard mauvais à l'épouvantail dont le corps semblait se balancer au rythme de la douce brise. Pas dupe, j'enfonçais la pointe de mon arme dans son épaule pour la descendre jusqu'au bas de sa hance, laissant une horrible rayure rouge dans son sillage. Le monstre tordit les bras en un angle particulièrement effrayant avant de disparaître. J'avais toujours détester les épouvantails...

Je pris le chemin inverse et retournait vers la ville, croisant deux nouveaux sangliers dont je me débarrassais d'un Golf Strike et d'un Skull Breaker avant de continuer mon chemin. Je rejoignis la ville où je rangeais ma faux dans mon inventaire pour ne pas avoir une sale dégaine alors que j'avais déjà des fringues dans les tons noirs et gris. Parfois, je songeais que je devais vraiment ressembler à une sale faucheuse. Je soupirais et me dirigeais vers une auberge où je croisais Totoro et son frère. Je leur fis un signe de tête et m'installa à une table pour commander à manger et faire le point sur ma journée.

Récap':
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyMer 18 Avr - 22:19

Up !
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptyDim 26 Aoû - 19:36

Parfois j'avais l'impression d'avoir eu une énorme journée alors qu'en fait, une fois que je regardais de plus près ce que j'avais récolté, je n'étais pas vraiment satisfait. Je haussais les épaules et décidais que, dans le pire des cas, je pouvais toujours revenir un autre jour, mais qu'aujourd'hui je sentais bien que je n'avais plus vraiment la tête à la récolte. À quelques tables de la mienne se trouvaient le frère et sa petite sœur que j'avais aidé un peu plus tôt dans la journée et de les voir aussi attaché l'un à l'autre me rappelait vaguement les moments où Birei était encore assez petite pour dépendre de moi. Je décidais d'envoyer un message à Magpïe pour lui indiquait que je risquais de rentrer plus tôt que prévu, parce que je me sentais un peu trop seul.

Lui ayant parlé de ma camarade fraîchement rencontré, je lui dis qu'elle m'avait plantée là sans même penser à me remercier pour cet équipement qu'elle s'était fait avec mes composants. Elle était partie comme une voleuse, mais tant pis, ça m'apprendrait à faire confiance aveuglément aux gens. Si seulement je pouvais retenir la leçon, ça m'éviterait pas mal d'ennuis pour les prochaines fois sans doute. Je vidais mon verre d'une traite et bâillait de manière discrète avant de me lever pour partir vers le téléporteur. Je quittais à peine l'auberge quand je sentis une petite mimine tirer sur ma manche. Le gamin et sa sœur, Totoro.

- "Je voulais te remercier monsieur, j'aurais pas aimé être toute seule ici ! ça fait trop peur !"

Je souriais à cette petite tête brune et lui ébouriffait les cheveux avec affection. Nous discutâmes un moment tous les trois, le garçon m'expliquant qu'il faisait de son mieux pour protéger sa petite soeur, mais qu'il n'arrivait pas toujours à s'occuper d'elle correctement, parce qu'il ne pouvait pas l'emmener partout avec lui sans la mettre en danger. Je l'écoutais et discutais avec jusqu'au soir, lui proposant de venir manger à l'appartement avec sa soeur. Magpïe ne serait pas contre un peu de visite je supposais, et nous avions un peu de place tout de même. Je pris donc les enfants sous mon aile le temps de rentrer à la Joaillière.
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MessageSujet: Re: Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] Étage 18 - C'est l'hymne de nos campagnes [Libre] EmptySam 9 Mar - 11:28

Pseudo : Sneaker
Nombre de messages : 10
Cols gagnés : 1320
Cols dépensés : 1500 (déjà retirés)
Objets utilisés :

- 10 peaux de gobelin +2 (déjà retirées)
- 1 Lambeau de braies (déjà retiré)
- 1 lambeau de gants  (déjà retiré)

Objets obtenus :

- Potion de soin niveau 1 x10 (déjà ajoutées)
- Cuir épais de sanglier : Ingrédient couture (+2 Force) x1 (déjà ajouté)
- Tissu d'Epouvantail : Ingrédient de Couture (Esquive +2) x1 (déjà ajouté)
- Viande de Corbeaux Perce-crâne : Ingrédient de Cuisine x4 (déjà ajoutées)
- Plume de Corbeaux Perce-crâne : Ingrédient de Couture (Précision +2) x3 (déjà ajoutées)

- Tissu d'Epouvantail : Ingrédient de Couture (Esquive +2) x2
- Lambeaux de Brassard  (Précision+15/Résistance+5) x1
- Viande de Sanglier : Ingrédient de Cuisine x2
- Poils de Mulot : Ingrédient de Couture (Vitesse +2) x1

Compétences gagnant des points :

- Analyse +2
- Arme +3
- Armure +3
- Chance +3

Niveau début du rp : 32
Niveau(x) gagné(s) : 2
Réputation : ¤5 / +7
Remarques : /
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