Les premiers à me charger furent deux béliers étincelants. Leur toison, symbole d'immortalité, du temps de la Grèce antique, étaient magnifique. Un mythe cruel où, alors qu'il avait sauvé la vie à un des deux enfants d'Athamas... En fait, il avait sauvé la vie aux deux, les arrachant des mains de leur belle-mère Ino, mais Hellé tomba en mer et se noya. Pour remercier Zeus qui l'avait envoyé à leur secours, Phrixos le sacrifia et offrit sa magnifique toison à leur hôte, le roi Éétés de Colchide.
Enfin assez digressez sur la mythologie grec. Ses animaux semblaient rares et lui tombaient sur deux d'un coup. Derrière des Bigfoot et des araignées lance. Il devait finir vite ou mourir. Déjà les premières cornes le touchaient. Mais en restant dans le tunnel, il était peut-être exposé, mais il évitait d'être bêtement encerclé.
Le premier coup frappa l’œil de la créature. Non qu'il est visé, mais plutôt un coup de chance. La créature ne sembla pas aimer. Elle frappa de plus belle, A moins que ce fusse son collègue, mais il évita le coup. Il planta de nouveau sa dague, mais cette fois-ci, dans le flanc du bélier. Se levant sur ces pattes arrières, la créature mythique frappa Hakujin, de ses sabots. L'homme encaissa l’attaque, non sans avoir planté son couteau en plein ventre. L'animal disparut, pendant que son collègue frappa. Plus moyen de les confondre maintenant. Quitte à se prendre son attaque, l'écossais lui rentra dedans, dague en avant. Profitant de la position de faiblesse du bélier, il murmura une insulte en Anglais à l’animal. Le coup suivant fit très mal au moral de l'étranger. Un sabot visa ses parties intimes. Malgré le fait que la douleur n'existe pas vraiment ici, Sir Cochrane ne put s’empêcher de ressentir une douleur fantôme.
Poussant un cri à moitié de douleur, à moitié bestial, Oscar Cochrane, ex comte de Dundonald, ex pair d’Écosse, Ex chercheur en phytothérapie, déversa sa haine, dans une série de deux coups. Il ne pût le frapper plus, le corps ayant disparut.
Ses yeux se portèrent sur les fenêtres, mais il ne put rien y lire. La seconde vague était déjà sur lui. Et là, on ne rigolait plus. 4 Bigfoot de front soutenu par deux araignées lance. Il détestait leur huit yeux qui semblaient ne pas regarder que lui. Se concentrant sur sa vitesse, il frappa en profondeur, passant les énormes troncs que les autres maniaient. Cela ne sembla pas déranger plus que cela ses adversaires. Ils avaient été bien programmé, malheureusement pour lui.
Bien que moins belle que celles des Béliers, la fourrure des Bigfoot était plutôt épaisse. Elle devait sûrement avoir des propriétés isolantes. Peut-être que le poils de yéti pourrait entrer dans la composition d'une potion pour résister au grand froid. Il faudrait qu'il se renseigne auprès d'experts. Ce n'était pas son domaine de spécialité. L'art du combat à la dague est d'enfiler ses ennemis au point de sentir leur haleine. La leur n'était pas agréable. Il pouvait le dire cela faisait trois coups de dague qu'il était presque au contact.
Par contre, ils faisaient mal. La barre de vie de l'humain descendit d'un coup au moment ou il se prit les 6 attaques. Et encore il était chanceux, deux araignées ne pouvaient frapper à cause de la concave que représentait le tunnel. Il espérait juste que cela ne soit pas des attaques empoisonnées.
Car il était mal. Tout cela pour un foutu vase et un peu de thune. Il avait intérêt d'être unique ce vase. Sinon, il lui casserait sur la tête.
La dague passa dans les côtes du Bigfoot, mais les araignées, plus rapides,que les monstres poilus, le touchèrent de nouveau, alors qu'il achevait le premier des quatre.
Il lui fallait être plus rapide. Les troncs s'abattirent de nouveau sur lui, de façon significative. Mais son esquive ne lui permit d'ignorer qu'une des pinces des mandibules d'une araignée.Il planta un autre coup de dague avant que les araignées ne ré-attaque, touchant encore. Il porta un nouveau coup, mais cela eut l'air d'avoir autant d'effet qu'une feuille dans le déluge de coups. Coups un peu moins précis de l'un des monstres poilus qui frappa à côté.
Alors qu'il porta un énième coup de dague, il vu un autre des Bigfoot disparaître. Mais à la vitesse où fondait sa barre, aucuns doute qu'il risquait d'y laisser la vie.
Allais-je rejoindre Suzuka au paradis d'SAO ? Je ne peux me le permettre, j'ai une promesse à tenir.
La dague de l'Anglais perfora à nouveau les cotes d'un de ces agresseurs. Il en faudrait au moins 2 à 3 autres pour le tuer définitivement. Les coups, telles des gouttes d'eau « violentes» s’abattirent sur lui. Il ne saignait pas, mais cela aurait pût. De nouveau, les crochets étaient aussi rapide que lui. Cela n'en finirait donc jamais ?
Un nouvelle brisure apparut sur l'un des deux derniers porteurs de tronc. Cela ne les arrêta pas et il fallut une marque de plus pour le voir disparaître.
Bonne nouvelle, plus qu'un Bigfoot. Mauvaise nouvelle, les deux autres araignées avaient maintenant la place de frapper.
Redoublant d'ardeur il abattit sa lame sur le monstre qui répliqua. Les pinces lui déchiraient la chair, mais vive l'absence de douleur. Coups pour coups. Il refrappa à nouveau. Il devait le finir vite s'il ne voulait pas mourir. Il eut le temps de placer deux estafilades au gros. Mais le retour de bâton fut lourd, mais suffisamment lourd pour ne faire voler que des éclats de roche. Les lanceuses de pinces ne restaient pas sans rien faire. Jamais elles ne se fatiguaient ? Enfin, il acheva le porteur d'arbre. Il se permit de souffler une seconde avant d'engager les araignées.
Il avait presque perdu la moitié de se points de vie. Une horreur. Et pas le temps de boire la potion au fond de son inventaire. Il n'allait, en théorie, pas mourir, mais il devrait la consommer pour éviter d'être encore plus ralenti.
La lame se planta près d'une de ses mandibules. Heureusement qu'il put retirer rapidement pour refrapper autre part, sinon il perdait sa main. Mais elles ne le ratèrent pas. Cela en devenait lassant. Forçant son esprit sur le combat, il enchaîna un mouvement qui en surprit une . N’empêche que sa cible fut touchée quand même. Il acheva la premier des araignées Lance avant de refrapper une autre, cela en devenait lassant.
Tel un bateau dans une tempête, Hakujin luttait contre les éclairs. Ceux -ci nombreux frappaient sans gravité son navire. Il devait manœuvrer entre vagues et marées. Étonnamment, il prévoyait parfois une trajectoire, pendant que Susanoo s'amusait à vouloir détruire son navire.
Il lui fallut encore 3 manœuvres pour mettre, dans le vent, un de ses lance-foudre, si précieux ; Encore deux et on sortait de la tempête.
Les nuages obscurcirent le ciel un peu plus. Fendant l'eau, le bateau avançait tranquillement. Son capitaine était fatigué de cela, mais il allait devoir s'y faire. Il n'avait plus personne pour faire pour lui les tâches les plus avilissantes. Il se devait donc de combattre seul pour avoir le plaisir d'avancer.
Sur la fin, il comprit mieux comment encaisser sans dégâts, en faisant couler la foudre, comme l’eau coulait autour du navire.
Le soleil réapparut haut dans le ciel. Enfin, le nuage disparut de devant le soleil. Hakujin le regarda. Il était fatigué. Il ferma les fenêtres des monstres et avança vers l'autre tunnel. Il ne prêta pas attention au gisement minéral à la gauche du tunnel d'en face. De toute façon, il n'avait pas les compétences pour miner.
Arrivé au milieu du tunnel, il se rappela de boire sa potion de soins niveau 1. Il lui manquait encore une centaine de points de vie. Il n'allait pas avoir le choix. Sitôt en ville, il devra se reposer. Sinon, il y passerait si fallait allez aux étages supérieurs.
Après quelques minutes de marches, il entrevit une petite maison. Il frappa à la porte. Un homme lui ouvrit. Enfin, il était à la bonne adresse.
-Bonjour. Je suis à la recherche du coffret D'Elora. Celui qu'Allen vous a vendu ?
Restait plus qu'à obtenir les informations pour la suite de cette quête.