https://www.youtube.com/watch?v=9i_QxSepfLs

Mince, pourquoi la carte ne fonctionnait pas. Où était cette foutue ville. Du désert à perte de vue, une vie plutôt basse et ses foutus giants vultures ne le lâchaient pas. Une attaque par ci,une par là, mais jamais. Il n’avait plus de potions de soins. Et pire il était victimes d’un débuff inconnu. Plus il utilisait ses compétences, plus elles baissaient. Et bien entendu pas de Sandy Fox ou de Sand scorpions. Et il ne parlaient pas des Grave Robbers qui avaient décidé de sa balader en légion. Quatre, c’était déjà dangereux, alors environ six mille pilleurs marchant en formation militaire, cela lui avait fait mouillé ses vêtements dans tous les sens du termes. Il finissait de gravir cette colline gigantesque, digne du supplice de Sisyphe.  Une ombre le surplombant ne lui permit que d’à peine apercevoir la cité au loin. Mais le déplacement d’air le fit reculer. Mais pas assez, le tronc d’arbre manié pas l’obèse gras rudimentaire écervelé le projeta d’où il venait. Du bas de la colline, Hakujin vit la silhouette de l’O.G.R.E. disparaître de l’autre côté de la colline. Qu’est ce qu’un monstre du niveau vingt cinq venait de faire ici? Pourquoi n’était il pas mort? Sa vie avait même remontée. C’était quoi ce bazar. Impossible de sortir de ce désert.
Il retenta de monter la dune et arrivé en haut, il esquiva la massue improvisée. Il allait pouvoir courir vers la ville et quitter ce foutu étage. S’élançant dans la descente, il commença à chuter, passant au travers du sol et tombant dans le vide…..  

Est ainsi qu’il allait mourir ? A cause d’une série de bug ?
Hakujin ferma les yeux et attendit la mort.
Il s’écrasa au sol s’enfonçant dans une espèce de couche. Il était vivant? Il ouvrit les yeux et vit le plafond en bois. Ce n’était donc qu’un rêve ? Ouvrant son menu, il remarqua qu’il n’avait pas rien perdu en caractéristiques.
Il se sentait poisseux, humide, couvert de sable et de sueurs. Il devait prendre une douche pour conjurer cela.

Se levant, il se dirigea vers la douche. Il se frotta du mieux qu’il pouvait, mais ce n’était pas parfait. Il faudra qu’il se remémore comment faire un savon et du shampoing qui sentent bon et soit agréable au toucher. Il en profita pour faire chauffer aussi le bain. Il y avait des limites à l’eau froide. Il aimait aussi le confort de l’eau chaude.  
Il resta une bonne demi heure sous l’eau froide de la douche, avant de se plonger dans le bain. Cinq minutes suffire à le réveiller. Il sortit, finit sa toilette matinale en se rasant avec sa dague et s’habilla après.
Vu la journée, il allait devoir bouger. L’étage 1 lui semblait idéal. Peu de monstres difficiles et une ambiance de départ. Et pourquoi pas de la viande en plus.

En discutant avec une connaissance dans la ville de départ, il avait découvert l’existence d’un lac sur une des îles volantes. Il s’était décidé d’y aller. Il retourna chez lui, en compagnie de Morane, histoire de lui montrer une île tranquille et agréable pour squatter un peu. Elle n’était pas difficile d’accès, car relié par un pont, mais personne ne venait par là, il n’y avait rien de bien intéressant. Un échange de bons procédés. Il allait lui montrer un endroit que peu de gens connaissait.
Il en profita pour prendre son barbecue et son matériel de pic nique, ainsi qu’une couverture car ils allaient passer la nuit là bas. Un monde allait s’ouvrir à lui et ils seraient deux à en profiter.

Retour au  premier étage. Le temps était agréable. Hakujin était comme un enfant surexcité. Mais son compagnon modéra ce sentiment. Il s’agissait d’une des îles les plus compliquée à atteindre. Il fallut pas loin de 3 heures pour atteindre la première difficulté. L’île par laquelle ils devaient passer étaient à une certaine distance. Morane sortit une corde et encorda Hakujin. Celui-ci surprit ne comprit pas vraiment mais Se laissa faire. L’homme prit son élan et s’élança dans le vide. Son saut était exceptionnel. Il s’accrocha à une racine et escalada pour atteindre la bordure de l’île. Il s’installa et dit à Hakujin de sauter. L’Alchimiste se dit que vu le niveau de l’étage et du sien, ainsi que l’endroit, il allait réussir un tel exploit. Il s’élança et … Tomba dans le vide, n’ayant parcourt à peine que la moitié de la distance.
Son compagnon pêcheur s’arc-bouta et la corde fit le reste. Il remonta Hakujin qui avait cru sa fin proche.
Une fois en sécurité son compagnon lui sourit.

- Pour franchir correctement ce vide, il faut au minimum 50 dans la compétence acrobatie. Si tu te rates… Je crois que tu meurs.. Enfin cela dépend de tes points de vie, mais je n’ai pas essayé et connaît personne d’assez fou pour le tenter. Enfin hormis les deux qui ont ouvert cette route.

L’Alchimiste comprenait pourquoi cet endroit était aussi peu fréquenter. Il fallait connaître et surtout osé. La monté continua. Ils arrièrent non loin d’un lac vers midi. Le pêcheur s’arrêta le temps de pêcher un peu et ils firent cuire ses prises au barbecue. Ils mangèrent et repartirent. Car ce lac n’était pas leur destination finale. Ils montèrent encore pour arriver en vue d’une petite paroi qu’ils escaladèrent. Au sommet, ils voyaient de l’eau tombée d’au dessus d’eux. L’homme ressortit la corde qu’ils avaient utiliser pour monter sur cette île et la lesta et l’envoya. Au bout du dixième essai, il arriva à l’accrocher à la racine qui dépassait d'un arbre. L’escalade commença. Les stats pures d’Hakujin lui permettait à peine d’y arriver. Ils eurent encore un rocher à grimper avant d’arriver à côté d’un cours d’eau. La vue était magnifique.

- C’est la plus haute île atteinte à ma connaissance.

Ils franchirent les quelques mètres de forêt pour déboucher sur un magnifique et gigantesque lac. En son centre, une île boisée. Ils étaient arrivés sur l’île, mais pas encore à destination.
Longeant le lac, ils finirent par déboucher près d’une autre rivière partant en fourche depuis le lac et se jetant dans le vide. Franchir la rivière se fit à un « guet » d’un peu plus d’un mètre de profondeurs. Là, pas d’arbres pour gêner la vue du soleil qui se couchait. L’herbe était tendre et épaisse… Un endroit idéale pour le camping.
Alors qu’il se mettait à pêcher, Morane expliqua que l’accès à cette île devait être prévu, car sur l’île aux lapins, il y avait paraît il une maison. Une couple de connaissances avait découvert cela en récompense à une quête unique. Tout était partie d’une rumeur dont les prérequis nécessitaient au moins 60 en acrobatie, la compétence natation, un niveau 30 environ. Cela leur avait donné accès à une quête cachée, un testament d’un pnj qui est mort après avoir donné la quête. Ils l’avaient mener à bien et  lui avaient montrés le chemin. Lui et le mari étant tout deux pêcheurs aguerris de l’autre côté et se challengeaient au travers de divers concours locaux.
Il répondit ensuite à divers questions d’Hakujin
Cela faisait une bonne quinzaine qu’il n’avait plus de nouvelles d’eux. Il n’avait pas pût vérifier si l’île du milieu n’avait bien que des lapins en monstre. Non pas que cela ne l’intéressait pas, mais il ne savait pas nager et ne voulait pas essayer de traverser dans l’eau.  Les monstres d’ici n’agressaient que si on les attaquaient ou les gênait. Et l’entre deux rivière n’avait aucun pop. Une sorte de Save zone sans les avantages.
Ses prises du repas du soir faites, ils dînèrent et se couchèrent à la belle étoile.
Demain serait un autre jour.

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'Vert - groupe moyen' :

Lever au petit matin. Une légère odeur de viande qui grillait. Morane faisait cuire de la viande de la viande de sanglier. Pas besoin de la compétence cuisine pour griller simplement de la viande. L’écossais le laissait faire, s’étirant tranquillement.

- Je t’ai réveillé ? Je m’en excuse.

-Cela ne fait rien. Le soleil l’aura fait d’ici peu.

Hakujin se leva, changeant de tenue en quelques clics. Tout en déjeunant à base de viande et d’eau fraîche, ils conversèrent sur la valeur du savoir acquis ici. Une discussion longue et rafraîchissante. Parler avec un homme ayant son expérience de la vie était une chose qu’Hakujin avait peut l’occasion de faire. Midi approcha, et ils mangèrent un mixte poisson/viande.

Morane se lança dans une séance de pêche. Sachant qu’il aimait sa tranquillité, Hakujin parti chasser un peu. Il avait hâte de voir ce qu’étais devenu les monstres de ce niveau.
Il lança un pique sur un des sangliers du coin. Ce dernier le chargea, lui infligeant quasi rien. D’un revers de dague, Hakujin l’ explosa. Aucun défit, aucun challenge. La chasse allait d’être d’un ennui. Il commença à faire le tour du lac. Ses pas le menèrent jusqu’à un autre sanglier sur son passage. Il sortit sa dague et fendit le flanc de la bête qui disparue, alors que la dague regagnait le fourreau. La nature était belle et pleine de vie. L’homme ne semblait pas vraiment avoir mit les pieds ici, enfin pas souvent. Il comprenait que Morane aimait ce lieu. Tu tuais, attendait le repop et avec un barbecue, tu avait de quoi faire.
Il trouva une plante à cueillir. C’était un peu comme trouver ce mutant de trèfle à quatre feuille au milieu d’un parterre de trèfle. Même si ce jeu avait la mauvaise habitude de ne pas dire avant d’avoir cueillit ce qu’il s’agissait.  Un groupe d’oiseau se battaient un peu plus loin. Enfin se chamaillaient semble t’il. L’Alchimiste coupa la tige et ferma la fenêtre. Peut lui importait que cela soit du trèfle ou bien du Dakalu. Maintenant, toutes l’intéressaient.  Il s’approcha discrètement des volailles. Enfin aussi discrètement que l’on pouvait s’approcher d’un aigle sans la compétence. Il allait pouvoir tenter une expérience bête. Il se mit en position l’arme à la main. Il allait tenter de Slice les trois d’un coup. Un exploit que ne devrait pas permettre le jeu. Mais il avait vu parfois des glissements sur certains Sword Skills. Erreur de programmation, ou bien c’était voulut. Il avait une chance de répondre à la question.

Immobile, il attendit que les créatures se rapprochent.
Un arc de cercle descendit vers la droite. Hakujin banda sa volonté pour finir un peu plus à droite. L’Arme remonta, ratant le deuxième vers la gauche. Il tourna sur lui même et tenta d’atteindre la deuxième cible. Il réussit à infléchir l’angle d’attaque en entrant un peu plus dans la zone avec le premier pas. L’arme toucha le deuxième Withering Eagle.  Étant alignée, il toucha aussi le troisième plus par mégarde qu’autre chose.
La technique le paralysait, mais il avait dû en plus dépenser  beaucoup d’énergies mentale pour cela. Sans parler de l’énergie physique. Cela l’avait mit à plat. Trop dangereux à tenter dans un vrai combat. Il pourrait y laisser sa vie.
Il avait besoin de se rafraîchir avant de passer aux lapins. Une bonne nage devrait convenir pour s’en remettre.  Puis l’île au centre du lac n’avait elle pas pour nom l’île aux lapins. Avec de la chance, il rencontrerait les amis de Morane.

Il ouvrit son inventaire et enleva à l’aide des commandes l’ensemble de ses vêtements.
Son ami pécheur était loin. Donc aucune chance de le choquer, ou de troubler sa passion.
Il courut vers le lac. L’herbe était tendre sous les pieds. Il arriva au bord et dans l’élan plongea dans l'eau, les deux bras en avant.
Ondulant sous la surface, il avança vite à la façon d’un dauphin. L’air lui manqua un peu. Il devait améliorer sa compétence pour améliorer cela semble t’il.

Sortant la tête de l’eau avec le deux bras, il inspira , avant de retomber. Il poursuivit envoyant un bras derrière, puis alternant. Le crawl était pratique pour avancé vite.

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'Plantes récoltées' :

Un dernier mouvement et Hakujin toucha la berge de l’île. Profitant de son élan, il posa sa deuxième main et s’impulsa pour sortir de l’eau. Aussi habillé que le jour de sa naissance, il chercha une serviette dans son inventaire avant de remarquer son absence.  Tan-pis, il marcherait un peu nu, le temps que cela sèche. Le temps est idéale pour cela. Il se retourna et vis le chemin parcourut. Il comprenait mieux les 30 en natation. Il était loin d’une chute d’eau, mais il avait quand même dévié. Enfin après, lui n’avait que... 5 de sa compétence.
Il s’enfonça dans le sous bois. Les lapins abondaient ici. Ce qui était étrange, c’est qu’ils ne semblaient pas avoir peur de lui. Il avança tranquillement, nu comme un vers. Bien que le soleil brillait, il commença à sentir le froid sur lui. Il ouvrit son inventaire pour s’équiper, quand il perçut un mouvement suspect dans les buissons. Sa dague apparut dans sa main et il fonça vers le buisson. Quelque chose fuyait. Il n’eut le temps de voir une vague forme s’enfuyant, avant de buter contre une racine et se vautrer au sol.
Se relevant, il s’essuya. Il n’avait rien. Se rééquipant entièrement, il décida de mener l’enquête.  Il s’enfonça dans la forêt. Il trancha un lapin ici et pointa un autre là.
Une clairière apparut devant lui. Il s’approcha des formes qu’il voyait. Malgré son manque de discrétion (essayer de marcher dans un sous bois plein de brindilles au sol…), il aperçut son erreur. Il s’agissait en fait d’une statue de taille réelle semble t’il. Elle représentait un couple et leur fille.
Il examina la statue de plus près. Les détails étaient impressionnants. Sur le socle, trois prénoms et un nom de famille. Pas de doute qu’il s’agissait d’un couple de japonais en tenue traditionnelle. Serais ce les amis de Morane ? Il ne m a pourtant pas dis qu’ils avaient d’enfants.
Alors ils se nomment Ito. La mère se prénommait Pakunoda, la père  Harunobu, et la fille Ise. Était ce l’un d’eux qu’il avait aperçut vaguement tout à l’heure ? Il ne pouvait en être sûr.
Il y avait quelques plantes qui traînaient. Hakujin en cueillit une, avant de se souvenir qu’il s’agissait peut-être d’un champs. Il laissa les autres, continuant sa route. Il arriva dans la foret ou il repéra enfin une trace de pas. C’était un petit pied, nu, et petit. Certainement celui d’une enfant. Il avança prudemment. Un lapin à plumes déboucha rapidement. Avant de faire le geste consciemment, son esprit avait vu le geste que son corps imprima. La dague trancha la pauvre créature qui disparue presque aussi vite qu’elle avait surgit ? Son corps et son esprit commençait à lui faire peur. Mais il n’avait pas le choix. Agir vite et par réflexes valait largement mieux que recevoir une blessure car on avait trop réfléchit. Il espérait que cela ne le poursuivra quand il quittera ce lieu.

Poursuivant son chemin, il tomba sur la maison. Vu la distance parcourut, il devait avoir dépassé le milieu de l’île. Il s’approcha et frappa. Rien, pas de réponse. Il checka l’appartenance de la maison, elle était sans propriétaire. Étonnant.
Un lapin le regarda. Quelque chose clochait avec lui. Hakujin s’approcha, mais celui-ci recula. Bon, il aurait l’occasion d’en tuer plein.
Il fit le tour de la maison. Impossible d’y entrer. Il semblait possible de l’acheter, mais la manipulation ne semblait pas standard. Il n’y avait pas de prix, juste que c’était achetable avec du terrain. La superficie devait correspondre à l’île. Par contre la case achat était grisée. Peut-être fallait il débloquer la quête pour l’acheter. Mais pourquoi le nom des propriétaires n’apparaissait pas. Mort ?  Mince, il allait devoir annoncer cela à Morane et ça ne lui plaisait pas vraiment.

Non seulement une mauvaise nouvelle, mais en plus, ce lapin qui le narguait. Il allait devoir le forcer à l’attaquer. Il lança un pic qui atteignit sa cible. Il sortit sa dague et s’ apprêta à frapper.
Comment cela mon pic n’avait rien fait. L’animal s’enfuyait. S’en était trop. Hakujin se lança à sa poursuite. Il frappa un lapin passant non loin de l’autre qui semblait l’esquiver. C’était quoi ce bordel. En plus son curseur ne convenait pas, il était jaune comme les monstres inactifs…

Il tua un autre lapin le frappant de sa lame pour ne pas ralentir sa course. Non seulement rapide et en plus il pensait trop pour un simple  monstre.
Attendant, il avait déjà vu cela dans la guilde. Un familier de Beast Tamer ?
Débouchant à l’autre bout de l’île, il aperçut un petit humain nu, observant la rive ou se trouvait Morane. La créature se jeta dans ses bras. L’humain tourna la tête et Hakujin reconnu la fillette répondant au nom d’Ise.
La fillette effrayée par l’homme se redressa avant de fuir aussi vite que lui permettait sa compétence sprint. Hakujin l’observa une seconde. Elle était nue. D’après le peu de forme de son corps, elle devait avoir dans les neuf ou dix ans. Que faisait une gamine de cette âge ici ? Les quelques secondes qu’il perdit à réfléchir lui firent perdre la trace. Il arriva vers une autre berge de l’île. Son regard se posa sur le ciel. Le soleil descendait. Il vira son équipement, ne gardant que son caleçon. Il allait essayer de rejoindre son camarade. Il avait besoin d’informations.
Plongeant dans l’eau, il quitta l’île aux lapins, se promettant de revenir le lendemain.

Spoiler:

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'Plantes récoltées' :

Ressortant de l’eau, Hakujin se rhabilla et se dirigea vers Morane. Le vieil homme l’avait suivit des yeux, mais sa canne n’avait quittée l’eau que pour sortir des prises.

-Une carpe Koï m’a dit que tu avais des questions à me poser.

Hakujin leva les sourcils d’un air interrogateur. Comment pouvait-il savoir ?  

-Tu es pensif, Hakujin. Cela se voit dans ta façon de bouger, à ton expression, à ta façon de venir. Pose tes questions, même si cela ne m’enchante pas trop.

L’écossais hésita. S’il avait été si soucieux, cela était sa faute. Il devrait se faire pardonner. Mais bon… D’abord, il devait en savoir plus sur Ise.
Il s’assit près de Morane et le regarda.

-Le nom de Ito te dit il quelque chose ?

Le pêcheur se raidit. S’ensuit une discussion, où Hakujin raconta sa visite de l’île.  La statue, les inscriptions, la maison sans propriétaire… Et l’enfant nue.  Le japonais entama un long silence qu’Hakujin ne brisa pas. Ils mangèrent en silence et s’endormirent.


Au matin, Hakujin fut réveillé par la bonne odeur de poisson entrain de frire.  L’homme semblait avoir mal dormit, mais ne voulait pas le montrer. Rien qu’à voir le poisson trop cuit, Hakujin se décida à prendre la relève sur le barbecue portatif.  Ce n’était pas vraiment de la cuisine, mais il essaya quand même de s’appliquer.  Le vieil homme n’avait pas résisté. Il s’était assis à moitié somnolent.
Alors que l’alchimiste faisait cuire le petit déjeuner, il se décida à prendre la suite.  Il allait violer un tabou, mais tant pis. Si cela pouvait permettre à son compagnon dan camping de parler.

Hey l’ancien. Bon j’admets que tu ne dois pas être beaucoup vieux que moi. A première vu, le nom Ito et la fillette te perturbe. Vu que tu sembles hésité à en parler, on va refaire les présentations.
Hakujin est mon nom dans le jeu. Dans la vie en dehors de cette prison, je me nomme Oscar Cochrane. J’ai 45 et je suis né en Écosse.  J’avais une femme et un fils que des joueurs de ce jeu m’ont prit. Je suis herboriste de l’autre côté pour faire simple. Oui en devenant Alchimiste, je fais quasiment le même travail que l’autre côté.  Si tu as des questions, ou envie de me dire quelque chose, je suis là.

Puis il se tue, retournant le deuxième poisson.  Il posa le premier dans une des assiettes de l’ensemble de pique-nique et la tendit à Morane qui la prit. Il commença à manger.
Il mit la première bouchée dans sa bouche, ce qui surprit Hakujin.  Depuis deux jours qu’il le connaissait, il n’avait jamais commencé un repas prit ensemble sans l’attendre. Le pêcheur continua à manger lentement, le temps que le poisson d’Hakujin fût prêt.  Ce dernier le posa dans une autre assiette et s’installa sur son tronc, après avoir rangé le Barbecue.
A peine fut il assit que le japonais prit la parole.

-Dire qu’ils m’avaient fait comprendre que la vie du monde extérieur était taboue dans ce monde. Maudit Akhiko Kayaba. Je vais devoir te retourner la politesse, idiot. Tu risques de le regretter.  Je te préviens, je ne veux pas de ta pitié.

Les Ito, sont une famille de pêcheurs d’un village côtier du japon. Elle était composé du père prénommé Harunobu, trente-trois ans actuellement, de la mère Pakunoda vingt neuf ans. L’homme était un Tokyoïte qui avait décidé de devenir pêcheur, alors qu’il se préparait à de brillantes études d’ingénieur lié à la mer.  La raison était qu’il avait mit enceinte une de ses  kōhai alors qu’il effectuait un stage dans la petite ville dont elle était originaire.
Le père de cette dernière ne le sût que trop tard et fut obligé d’accepter ce gendre qui ne connaissait rien comme apprenti.  Le paternel, veuf, avait à sa disposition une maison ou était venu vivre les jeunes mariées.

Harunobu travailla si dur qu’il pût s’acheter un bateau et ainsi doublé la flotte familiale. Il apporta tant d’innovations dans le coin que cela facilita la vie des pêcheurs. Deux ans plus tard, il prit son indépendance, afin de monter le quota de poissons à pêcher. Se faisant, il contra une obscure loi qui visait à diminuer les quotas, faute d’un nombre suffisant d’entreprises.  C’était une fête au village. Vu qu’il n’était pas bien grand ni touristique, les jeunes avaient tendance à le déserter. Tous le monde pensa au début d’une seconde vie.  La fête eut lieu au village d’à côté, car leur salle des fêtes étaient plus grande que la notre.  
Superbe fête, mais le père de Paku se faisait vieux et ne tenait pas très bien les nuits blanches, ni l’alcool. La petite Ise, la fille née du couple Ito n’avait que sept ans. Je répondais à l’époque au nom Mikio Kataoka.  Mais je préfère finir l’histoire d’un point de vue extérieur.

L e grand père décida de ramener la fille à la maison familiale. Malgré son état, il attacha la fillette sur le siège passager avant et prit le volant sans rien ne dire à personne.  Il n’avait beau y avoir qu’entre deux et trois kilomètres, le temps était à la pluie et la route côtière. Mais le grand-père en avait cure. Il avait prit tellement de fois cette route qu’il aurait pût la faire les yeux fermés.

Mais il y eut un imprévue. La fillette s’endormit et tomba sur son bras. Il la releva pour la poser côté porte. Mais alors qu’il aurait dût faire attention à un virage, il ne vit que trop tard les phares du véhicule venant en face. Il braqua pour retourner sur sa voie, mais la route glissante par la pluie l’empêcha de redresser. Il percuta la rembarre à un endroit de faiblesse et sa voiture s’envola pour les flots.

Une chance que le vieil homme était en enfant de la mer. Il ne paniqua pas pour sortir. L’eau l’avait dessoûlé et l’adrénaline fit le reste.  Il remarqua être le seul à être remonté. Il replongea à la recherche de la voiture. Il n’eut aucun mal à remonter l’enfant se débattant.
Le reste devient flou. Il a souvenir avoir pratiqué les premiers secours à l’enfant et s’être réveiller à l’hôpital.  Les secours les avaient trouvés sur un rocher que la rocher atteignait rarement.

L’histoire aurait pût s’arrêter là, mais bien que l’enfant n’avait aucune séquelle physique, psychologiquement, elle avait peur de son grand père et ne pouvait plus parler. Oui elle était devenue muette sans dégâts physiques. A ne rien y comprendre. La famille Ito s’éloigna de son grand père. Pendant près de trois ans, il n’eut quasiment que peu de nouvelles d’eux. Lui ne s’en était pas sortit indemne non plus. Aller près de l’eau, ou dessus ne le dérangeait pas, mais celui qui était née dans la mer, ne pouvait plus s’immerger, même dans une baignoire. Quelques temps avant ma rencontre avec l image d’Akihito Kayaba, le vieil homme reçut des nouvelles par la main de sa fille. Elle testait un nouveau type de jeu, permettant de se rencontrer ailleurs. Swords Art Online. Beta testeuse, elle avait trouvé que cela serait le meilleur moyen de revoir sa fillette sans qu’elle ne soit traumatisée. Ils m’avaient pourtant promis lors de notre première connexion qu’elle était restée avec sa famille paternelle.

Prisonniers du jeu, nous décidâmes de recommencer notre relation, comme des gens apprenant à se connaitre.

On est redevenu de simples connaissances. Dur d’oublier qu’ils étaient mes « enfants ». Mais j’ai joué le jeu. Je veux pouvoir regarder ma petite fille en face et m’excuser.

Il se tut. Hakujin ne reprit pas la parole. L’un comme l’autre avait rangé leur assiette, après l’avoir finie.  Le vieil homme sortit son matériel de  pêche.  Savoir que ses enfants lui avaient mentit et avait amené sa petite fille dans ce monde dangereux avait brisé le moral de l’homme. Hakujin n’avait aucun mal à le voir.  Cela l’attristait même de voir un homme au bord du gouffre. Il ne savait quoi dire. Lui avait eut besoin de repos et de solitude. Hakujin s’apprêta  à repartir pour la journée, afin de laisser l'homme avec lui même.. C’est là que le vieux rajouta.

-J’ignorais que les chefs de ta guilde étaient de ta famille. Enfin si je ne me trompe pas. Mais toi qui a eut une famille, j’espère que tu comprendras et acceptera ma demande.  Si c’est bien ma petite fille, essaye de l’amadouer et de lui demander de redescendre avec nous. Si elle ne veut toujours pas me voir, pourras tu en prendre soin pour moi.

Hakujin remarqua l’importance de la demande. Il pouvait refuser, mais cela revenait presque à abandonner la fillette ici. Il avait déjà réfléchit à l’aborder. Voir l’amener si besoin. Il était clair que ses parents étaient morts dans le jeu.  Mais était il prêt à s occuper encore de quelqu’un ? Surtout d’une enfant ?
La décision était difficile à prendre. Il devina qu’il allait avoir un jour ou deux pour y réfléchir.

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Hakujin quitta le camp. Il ne lui fallut pas longtemps pour savoir où se rendre. Après tout, on venait de lui demander un service et il voulait en savoir plus. Enfin lui-même n’était pas très sur que ce fusse le bon ordre.

Il  sortit sa dague et commença à courir. Tout animal n’étant pas assez rapide pour s’enlever de son chemin mourrait.  Il devait rejoindre l’autre coté du lac pour rejoindre l’île centrale à la nage.
Un lapin lui coupa la route. Le pauvre rencontra une dague qui le trancha en deux presque de façon parallèle au sol. Sa course augmenta encore, même si sa vitesse ne bougea presque pas. Hakujin, pressé, en oublia les blocages qu’imposait le jeu. Sans Sprint, il ne pourrait briser cette vitesse maximale.

Un couple de sangliers passa non loin. Malheureusement pour lui, il se trouvait à portée de la lame de l’Alchimiste qui ne prit pas de risque. Il bloqua sa course, utilisant sa vitesse cinétique pour faire un tour sur lui-même, frappant le flanc de la première créature. Emporté dans son élan, il retourna une nouvelle fois sur lui-même pour se retrouver face au deuxième sanglier. Il envoya son bras vers l’avant, pourfendant le visage de la pauvre bête.  

Ce genre d’arrêt était presque aussi fatiguant qu’un skill, sauf qu’il n’était pas bloqué sur place. Il souffla quelques secondes avant de reprendre sa course.

Le lac nécessitait un niveau de natation qu’il n’avait pas. Mais en jouant avec le sens des courants et le premier essai chanceux, il savait arriver à l’ile sans trop de problème.
Le temps d’arrivée au point de plonger, étonnamment, Hakujin ne rencontra aucun animal sur son chemin direct. Soit l’ordinateur ne voulait pas de massacre, soit il était chanceux.

Hakujin s’arrêta et reprit machinalement son souffle. Il ouvrit son inventaire et enleva ses habits. Il ferma les yeux et pensa à l’île. L’image du corps nue de cette fillette s’imposa à son esprit. Il devait la retrouver.

Un, deux pas en avant et un saut. Il entra dans l’eau en faisant un magnifique plat. Plonger les yeux fermés n’était déjà pas une évidence, encore moins avec son skill de natation. Le skill avait bien une influence sur la compétence, même en nage.  Il lança son crawl, en se faisant porter par les courants.

Quelques minutes plus tard, il accostait de l’autre côté.  Sortant de l’eau, il secoua son corps pour le sécher.  Il eut l’impression d’entendre un « Ecchi » enfantin et accusateur. Il chercha du regard avant de se dire que cela devait être sa propre culpabilité. Il rééquipa son équipement. Hors de question d’être vu nu par la gamine.  Il n’aimait pas se sentir coupable pour avoir vu « involontairement »…

Hakujin fit quelques pas. Une plante devant lui. Il avança, mais un lapin s’en approcha et commença à la manger. Le cueilleur plongea sur la bête, l’arme à la main.  Il planta le lapin et le sol en même temps. La plante était abîmée, il devait vite la ramasser. Lâchant sa dague, sa main tenta de récolter le précieux sésame qui lui « explosa » entre les mains.
La rage de voir un si bon loot lui penser sous les yeux, il frappa du poing le sol. Un autre lapin, qu’il n’avait pas vu, riposta. Son attaque était fulgurante pour un homme allongé de tout son corps au sol.  Hakujin récupéra sa dague et l’enfonça dans le flanc de la source de drops de l’écossais.

Il se releva péniblement. Mais personne ne l’attaquait ou l’observait de façon visible.  Il y avait bien un lapin au loin. La discrétion n’était pas le fort de l’Alchimiste. L’enfant connaissait l’île aux lapins comme sa poche.

Réfléchissant un peu, il se dit qu’il devait commencer par les alentours de la maison. C’était l’endroit où elle devait surement passer ses nuits, vu qu’elle ne devait plus pouvoir y entrer.   Il l’imaginait sur le paillasson, roulé en boule, son lapin blottit dans ses bras.
Il se mit donc en marche vers la cabane, passant près de la statue. Il y avait toujours ce jardin plus ou moins entretenu. La maison ne devait pas être loin.

Un spectacle étrange le surprit. Deux lapins se battant. Enfin, plutôt l’un essayant de chasser l’autre.  La différence de curseur ne fut remarqué qu’ensuite. Ainsi la gamine ne devait pas être loin.  Si elle n’intervenait pas, c’est peut –être qu’elle ne voulait pas le tuer.
Prenant garde de ne pas marcher sur une plante, il s’approcha du combat. Il entendit un grognement humain. Elle ne pouvait donc pas parler ici aussi ? Ou bien elle ne voulait pas lui parler. Il en avait cure. Pour l’instant, la priorité était sauvé le lapin de la Beast Tamer. Vu son niveau, il allait perde. Il choppa son adversaire par le corps et les oreilles. Il ne savait plus s’il pouvait le soulever par la peau du cou. Tant pis pour lui. Il s’apprêtait à partit quand le familier semblait vouloir continuer le combat.

-Au lieu de grogner, Ise, occupe toi plutôt de ton compagnon. Celui –ci, je vais l’éloigner du champ. Tu n’as qu’à me suivre si tu veux vérifier que je ne vais pas le tuer.

Il s’éloigna du champ se prenant plus d’une dizaine d’attaques. Rien de bien grave vu le niveau. Il devrait avoir récupéré après une heure de repos.

Il relâcha le Feathered rabbit  prêt d’un plant qu’il cueillit avant que ce goinfre de npc le mange.  Le léporidé ne demanda pas son reste et fuit. Après tout, Hakujin ne l’avait pas blessé.

Observant autour de lui, il ne vit pas l’enfant. Il se décida de revenir vers le champ, juste au cas où.

De retour à ce lieu cultivé, il ne trouva rien. Il manquait même des plantes. En observant plus attentivement, il remarqua deux choses intéressantes. La première fut qu’il semblait que des choses avaient été replantées. La seconde était un message écrit au bâton dans la terre.


Intéressant. Elle n’était pas restée, mais avait été polie. Une partie de cache-cache s’annonçait. En jouant ainsi avec elle, il gagnerait peut-être sa confiance.

Spoiler:

Bob, pour toutes parties de chasse, il fallait des indices. Sans compétence traque, ni  grande expérience, il allait devoir improviser.  Elle s’était occupée du champ ce matin.  Cela voulait peut-être dire qu’elle avait des routines.  Que pouvait bien faire une gamine… Allez à l’école ? Pas évident. Se laver dans l’eau… Pourquoi pas. Enfin pas se laver, mais de l’eau pour les plantations. Bon s’il y a un puits proche, cela peut-être autour de la maison.

Hakujin se mit en marche. La maison n’était pas loin et il n’eut aucun mal à la trouver.  Il en fit le tour… Mais pas de puits en vu. Dommage.  Maintenant ne restait plus qu’à aller au lac et faire le tour.   L’île était agréable à parcourir. Il ne prendrait pas acrobatie pour venir vivre ici, mais cela aurait été un endroit agréable à vivre. Même pas sûr que la quête d’origine soit de retour, car elle était sensée être unique.  Les lapins abondaient et les herbes devaient se trouver facilement.

La balade forestière était agréable. Il faisait chaud, mais un agréable petit vent parfois parvenait jusqu’à lui. La hauteur n’empêchait pas une bonne oxygénation, maintenant qu’il s’était adapté.
L’odeur du sous-bois, dans l’air, indiquait bientôt une fin d’été. Il s’attendait à trouver un champignon ici, un écureuil par là. Mais les sons animaliers n’était que Léporidés et sa vue ne lui indiquait rien de ce qu’il pouvait s’attendre à trouver. Ce jeu était trop radin. Mais le calme et la quiétude du lieu était agréable.

Il sentit l’eau avant même de la voir.  Il aurait préféré un air iodé, plus propice à une île. Mais bon, il n’eut pas longtemps à chercher.  Il déboucha devant le lac, en franchissant un buisson.  Il inspira grandement. C’était presque idyllique. Il pouvait deviner Morane sur son coté gauche. Mais pas sûr que le pêcheur puisse le voir.  Le soleil resplendissait dans ce ciel sans nuage.  La première fois qu’il l’avait vu, c’était au moment où elle observait le camp. Sachant qu’il la cherchait certainement, elle avait dût aller par l’autre côté chercher de l’eau.  Donc par là où il était arrivé.  Pff, il n’était vraiment doué que pour se balader.

Hakujin décida que la traque n’allait pas se faire de façon traditionnelle. Il allait se promener. Lentement mais surement, il remonta la rive. Contourner en étant attentif le terrain de jeu lui permettrait de se faire une idée de la surface exacte. Mentalement, il dressait déjà les plans de l’île dans son esprit.  Elle était pleine de trous qui lui fallait compléter. Il arrivait dans le dernier  « angle », avant la zone où il traversait. Un bruit bizarre se fit entendre. On frappait l’eau.

Il s’avança prudemment, marchant en canard. Il détestait cela, mais bon dans ce monde, cela n’était pas spécialement douloureux. Juste une façon d’avancer bizarre.

Regardant par-dessus le buisson, il vit un spectacle amusant et étrange à la fois. La fillette essayait de nager le crawl, mais avalait la tasse plutôt qu’autre chose. Le lapin semblait la soutenir de la rive, en émettant des petits cris en rythme.  Elle s’arrêta et se releva. Il semblait qu’elle avait pied à cet endroit. Elle avait la peau blanche, les cheveux en mouillé. Son corps était nu sur la partie supérieure. Il devait l’être aussi sous l’eau.
La ceinturant, une corde. Hakujin chercha son origine. Elle était attachée à un arbre. C’était pour cela qu’elle ne se faisait pas vraiment emporter par le courant. Elle réfléchissait, au vu de sa position. Elle sortie de l’eau. Elle était vraiment nue… Enfin lui aussi l’était qu’en il nageait.

Ce corps éveillait en lui de vieux souvenirs qui n’étaient que rarement revenu à la surface.  C’était ceux de sa femme à l’époque où elle étudiait en Angleterre. Il ferma les yeux et secoua la tête. Ce maudit jeu n’avait pas finit de le faire souffrir.

Il les rouvrit pour la voir essayer de plonger. Sa façon de ressortir de l’eau et d’essayer de lancer son crawl lui rappelait un style qu’il connaissait bien, le sien.  Quoi ! Cette gamine l’avait vu arriver sur l’île hier ou aujourd’hui…. M***. Il allait devoir garder son caleçon la prochaine fois.
Elle essaya encore, buvant la tasse. Sa technique n’était pas au point du tout.  Si cela continuait, elle allait prendre de mauvaises habitudes. Il se devait d’intervenir avant que cela ne soit plus difficile à corriger. Se levant et dans un japonais correct et articulé suffisamment.

-Plonge ou enchaine le crawl. Pas les deux à la fois, tu n’y arriveras pas.

La fillette debout, s'immergea sous l’eau.
Mince elle avait prit peur et allait se noyer ?  Hakujin fonça pour entrer dans l’eau, mais le lapin s’interposa une fois encore. Il n’avait aucun mal à l’éviter, mais si il le suivait, il ne pourrait peut être pas le rattraper. Il ne restait donc que la corde pour tirer le corps hors de l’eau.  

Reculant d’un bond, Et tira aussi fort qu’il pût. Il la sortit de l’eau, alors que ces habits se rematérialisaient sur elle. Elle lui jeta un regard noir, détacha la corde de sa taille et s’avança vers l’Alchimiste. Elle lui donna un coup de pied dans un mollet. Cela ne fit rien au pauvre Hakujin. Par contre elle articula très clairement le mot « Pervers ». Il avait beau ne pas savoir lire sur les levers, cela avait été fait lentement et de façon à être sûr qu’il comprenne malgré l’absence de son.

Elle récupéra sa corde autour de l’arbre et l’envoya dans son inventaire, sous le regard encore abasourdit de l’Alchimiste.

Alors qu’elle commençait à partir sans un regard pour l’étranger. Hakujin devait l’arrêter, l’obligé à s’adresser à lui. Une idée lui vint, mais il ne l’aimait pas. Tant pis

-Attend Ise. Tu sais où sont tes parents ?

La jeune fille le regarda et désigna le ciel avec un de ses doigts.

-Tu veux dire dans les étages supérieurs ?

Hakujin comprit qu’elle savait la vérité en voyant son regard se mouillé. Elle traça deux mots dans l’air « peut-être » et « mort ».

-Ah. Désolé ! Moi aussi j’ai perdu des gens dans ce jeu.

Elle avait l’air de comprendre.
Peut-être avait-il une chance de l’amener avec lui ce jour là.
Elle dessina  le mot étranger dans l’air. Rien à dire, ses parents l’avaient bien éduqué. Il ne se rappelait s’être présenté.

Je m’appelle Hakujin.

Elle sembla rire. Elle était plutôt mignonne avec cette expression. Cela lui allait bien.  Elle fit un petit au revoir de la main et activa son sprint pour se perdre dans la forêt.

Ainsi elle aussi trouva que  « Homme blanc » était un nom bizarre.  Tant pis pour lui. Au moins, il avait réussit à la faire « parler » et même sourire. Il fallait l’apprivoiser maintenant. Il allait peut-être la sortir d’ici. A voir après si elle souhaite suivre son grand-père.  

Bon! Fallait qu’il la retrouve maintenant.

Spoiler:

Jouer à cache-cache avec une gamine ayant la compétence dissimulation et dont c’est le terrain de jeu…  C’était peine perdue. L’île avait beau être magnifique, elle n’en restait pas moins son terrain de jeu.

Le soir venu, affamer, il s’élança dans l’eau pour rejoindre l’autre rive.  Son niveau de natation laissait à désirer, mais il avait comprit les courant. Un bon filet de pêche, un niveau d’excellence en attrapage de poissons et cette petite île serait un lieu idéal pour la pêche au filet. Sur l’autre rive, Morane avait mit une partie de sa pêche à chauffer.

Ni l’un, ni l’autre n’avait envie de passer du temps à raconter leur journée, ou écouter celle de l’autre.  Ils mangèrent silencieusement. Hakujin parti faire une petite promenade. N’étant pas trop visible et la nuit tombant, il se dit qu’un peu de chasse ne ferait pas de mal. Certes Ise ne semblait pas pour le meurtre de lapin, mais lui avait besoin des ingrédients qu’ils droppaient.
Le premier Feathered rabbit qui passa à sa portée mourut d’un coup de dague fatal, le tranchant en diagonal de haut à droit vers le bas à gauche.  Il était vrai que le challenge n’était guère au rendez vous.

Utilisant sa vision nocturne, il chercha dans les buissons et coins sombres. Le gibier le fuyait sans agression de sa part. Et il n’avait pas envie de leur courir après.  Au bout d’une demi-heure, un buisson bougea. Hakujin s’en approcha et frappa dedans, comme si il voulait planter le sol. Malheureusement ce que frappa la lame n’était pas un lapin, mais quelque chose d’un peu plus gros. Le nom apparut, indiquant la mort d’un Frenzy Boar.  C’est alors que deux créatures chargèrent l’alchimiste, l’obligeant à reculer sous la violence de l’impact.

Surprit, Hakujin mit un certain temps avant de comprendre qu’on l’attaquait. Il avait relâché sa vigilance, à cause de la facilité de la zone et la fatigue mentale de la journée.  Une des créatures lui sauta dessus.  L’Alchimiste envoya sa lame parallèle au sol, embrochant son agresseur. C’est alors qu’il sentit un deuxième impact aux niveaux des jambes. Il se retourna, balayant la zone de sa lame. Sa dague heurta sa cible, passant au travers du corps alors que celui-ci disparaissait sous l’élan de son propriétaire.

Mince, il était si fatigué par la recherche de la gamine. Les fenêtres de loot indiquaient que la première victimes était un lapin et la seconde un sanglier. Il n'avait même pas vu ce qu'il venait de tuer, ce qu'il considéra comme une faute honteuse. Revenant vers le camp, aidé par la lune et sa perception du terrain la nuit. Juste avant le ruisseau, il repéra un plant qu’il cueillit. Heureusement que sa vision nocturne fonctionnait à peut près correctement, car il a faillit marcher dessus. Seule l’indication, que cela pouvait être cueillit, le rappela à l’ordre et lui évita de l’écraser.

Il alla se coucher, trop fatigué.  Il n’entendit même pas Morane se coucher près de lui cinq minutes plus tard. Morphée l’ayant déjà enserré dans ses bras.

Spoiler:

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#1 'Plantes récoltées' :


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#2 'Vert - grand groupe' :

Hakujin se réveilla, après avoir dormi comme un bébé. Il se décida à faire le tour du lac. Rien de bien précis, mais bon. Morane dormait encore. Hakujin remarqua qu’une partie du matériel de piquenique n’était pas à la bonne place. Il ouvrit et découvrit deux beaux poissons dedans. Il ouvrit le barbecue portatif et les posa dessus.  Il surveilla la cuisson, les retournant pour qu’ils soient correctement cuits. Puis il les sortit et les posa dans les assiettes.  L’odeur avait réveillé son camarade.
Tout en mangeant, Hakujin répondait à ces messages. Pas de discussion hormis le bonjour et le bon appétit.  Il semblait que Morane n’était pas encore prêt pour d’autres révélations ou discussions. Hakujin respecta cela.  Il allait partir quand le japonais lui fit signe d’attendre.  Il lui tendit le panier avec deux des poissons. Il lui désigna aussi le tapis.

- Si cela peut t’aider, je te pris d’accepter ce repas pour deux.

Hakujin acquiesça de la tête et remballa l’ensemble piquenique. Il était temps de chasser. Le gibier : Une fillette sauvage à apprivoiser.
S’élançant dans une petite course, il esquiva de justesse un lapin sortant d’un buisson. Il dégaina et lacéra la pauvre bête avant de se rappeler qu’il était en vue de l’île. Tant pis s’il avait été vu. Il ferrait amende honorable.
Il reprit sa petite course. Il rencontra un sanglier plutôt belliqueux, à la moitié du parcours. Il le regardait méchamment, près à charger. Hakujin aimait son regard. Il n’avait aucune chance. Mais il restait sur sa position d’agresseur. Le pauvre sanglier allait mourir. Hakujin décida de lui offrir sa meilleure suite d’attaque.

- Tu me plais. Rien que pour toi, je vais sortir le grand jeu.

Prenant la pose de Slice, Hakujin attendit la charge de la créature. Il se concentra au maximum pour la fluidité de son mouvement.  La bête arrêta de gratter le sol avec son sabot et s’élança. Hakujin murmura « Slice », enclenchant l’enchainement. Un arc de cercle vers le bas, suivit d’un vers le haut, enchainé par un demi tour sur soi.
Etrangement à trop vouloir contrôler sa position d’arrivée différait. Mais il était en place pour un rapid Bite ! Comment cela se faisait. Le jeu, voulait peut-être lui permettre un enchainement inédit pour le sanglier. Impossible.  Hakujin se décida de tenter.  Il murmura le nom de la technique pour enchainer par  un Dash et finir par un coup de taille montant vers la cime des arbres.

Il venait de trouver sans le vouloir un bug du jeu. La pauvre créature venait de prendre 5 coups avant d’exploser alors qu’un seul suffisait. Le monstre tomba sur le flanc avant de disparaitre. Hakujin tomba, quand à lui, sur le dos. Le système le bloqua plus d’une minute pour l’enchainement. Mais il avait de la chance. A cet étage les monstres n’étaient pas très virulents envers les hauts niveaux.
Il réfléchit à ce qu’il ferait aujourd’hui. Sa proie n’était pas facile. Il ignorait à ce que pouvait jouer une fillette. C’est alors qu’il se souvient de cette petite fille dans un village africain qui lui avait appris un jeu universellement reconnu : La marelle.
Il se releva et reprit sa route essayant de faire appelle à ces souvenirs. Quand il arriva au point de plongeon, il se rappelait d’un maximum d’informations.  Prenant soin de ne pas enlever son caleçon, il plongea. Il décida d’essayer autre chose que le crawl. Pas sûr que le système accepte.  Il se mit à onduler sous l’eau et enchaina par une nage papillon à la surface.  Certes le système l’avait laissé faire, mais sa qualité de nage en avait pâtit. Il sortit de l’eau avant de voir le lapin se pointer. Il semblait guetter son arrivée. Sur lui un mot.

Citation :

Je vais nager aussi.  Ne me cherche pas sinon je dirais à tous le monde que tu es un pervers.  Je viendrais dire bonjour vers midi à la grande statue.
Ise

Il répondit en ajoutant

Citation :

J’ai le déjeuner. Et Après plutôt qu’un cache-cache, je te proposerais autre chose.
Hakujin

Il avait donc du temps à tuer alors que le lapin repartait avec le bout de papier. Il n’irait pas vérifier qu’elle nageait.  Il attendrait donc à la sculpture de la famille.
En chemin, il récupéra une grosse branche. Cela ferait l’affaire pour dessiner la marelle. Arrivé sur place, il repéra le coin pour le piquenique et de l’autre côté, il dessina dans le sol de feuilles. Après de nombreux essais, il arriva à une forme convenable. Pas dessiner dans le sol, mais fait d’une multitude de branches mortes.
Il se posa sur un rocher et regarda sa grosse branche qui n’avait fait que le ralentir en  fait. Et bien, il ferait les galets avec. Bien qu’il commençait juste la sculpture dans Sao (et dans la vrai vie aussi), il sortit son couteau et se lança dans  son ouvrage. Il fit une première forme en  découpant une partie de la branche. Et il commença à l’élaguer. Enfin, il ne connaissait pas le terme en sculpture. Petit à petit, la forme apparaissait. Bon son premier galet n’était pas une réussite. Mais il était suffisamment lourd pour ne pas trop glisser/rebondir. Il en fit un autre dans une partie moins épaisse de la branche. Après tous, Ise n’avait pas son âge…. Quoi que dans S.A.O, cela ne voulait rien dire.  Sa deuxième œuvre était mieux que la première. Il entendit un bruit de pas. Cela devait être la demoiselle. Il n’avait pas vu l’heure passer. Il laissa les galets sur le pied de la statue et contourna cette dernière. Il sortit l’ensemble pour déjeuner. Etendant la nappe, il vit la demoiselle sortir des bois. Elle était habillée d’une salopette, d’un tee-shirt avec un dessin en partie cachée et des chaussures.  Il posa le panier repas, enleva ses chaussures et s’installa.

-Belle journée à vous, jeune Juvencelle.*

Devant le regard interrogateur de la demoiselle,  Hakujin lui expliqua que c’était du vieux français de la noblesse de ce pays, pour dire Bonjour. La jeune fille eut un sourire et tenta de faire une révérence. Sans robe, ce n’était pas évident. De plus, vu sa posture, elle devait avoir vu cela dans un film.  Il ne dit rien, retint son sourire et acquiesça d’un signe de tête.  Elle enleva ses chaussures et pris place sur la couverture, suivit du lapin. Mince, il n’avait rien prévu pour ce dernier. Mais elle sortit un légume et le donna à son compagnon. Elle s’apprêta à sortir un pour elle aussi, quand Hakujin déposa un des deux poissons devant elle et l’autre devant lui.

Ils entamèrent leur poisson après les rites d’usage. Même si ceux d’Ise étaient silencieux.

Spoiler:

*En français.

Hakujin était reput. Cela avait l’air d’être de même pour la demoiselle. Il se releva et sortit de la couverture de sol. Il se rechaussa, s’étirant. En se retournant, il remarqua qu’Ise s’était aussi remise debout. Il rangea donc l’ensemble à piquenique dans son inventaire, d’une série de clics.
Elle écrivit quelques Kanji au sol.

Citation :

Merci pour ce repas.

Hakujin fut surpris. Il hésita un instant avant de choisir sa réponse.  Soit il répondait simplement Merci, soit il avouait l’implication de son grand père.

- De rien, je transmettrais à Morane. C’est sa pêche et sa cuisson.

Etait ce un sourire qu’il avait vu ? Il ne serait dire.  Elle le regarda, semblant attendre quelque chose. Il ne voyait pas quoi. Se creusant la tête, il chercha s’il n’avait rien oublié. Mais ne trouva pas.
C’est alors qu’un éclair de génie lui rappela ce qui attendait de l’autre côté de la statue.
Il lui fit signe d’attendre et passa récupérer les palets. Le jeu ne semblait pas avoir bougé. Les feuilles ont reprit leur place, mais pas les bouts de bois.  Cool, ils allaient pouvoir jouer… Enfin si elle voulait bien.  
Revenant du coté des visages, il tendit l’une de ses œuvres. Au moment ou elle le prit, il remarqua un détail important. Il ne savait pas comme se nommait le jeu de la marelle en japonais.

- Ceci remplacera la pierre pour le jeu que je te propose. Je ne connais pas le nom japonais de ce jeu, mais dans le pays où je suis né, il se nomme Hopscotch.

Il l’invita à faire le tour. Elle le fit avec une certaine appréhension. Le lapin ne faisait toujours pas confiance à Hakujin. Il serait le plus dur à convaincre.  Pour la gamine, il pensait avoir gagné sa confiance. Peut-être qu’à la fin, ils seront amis. Enfin, il n’avait que faire de son amitié. Cela serait mal vu dans le monde normal de vouloir devenir l’ami d’une gamine de 10 ans. Mais là, il devait jouer le jeu, afin de la sauver d’elle-même.

Contournant le monument, il la vit commencé à écrire sur une ardoise.  Un mot qu’il ne connaissait pas. Il prononça une fois, à haute voix. La fillette secoua la tête et tenta de l’articulé, malgré l’absence de son. Il finit par arriver à prononcer Ishikeri. C’était le nom du jeu en japonais. Il se coucherait moins bête ce soir.
Le moment de vérité était arrivé. Allait-elle accepter d’y jouer ? Sa réponse fut le lancer du palet de bois dans la première case.  Elle commença à sauter à cloche pied. Bon sens de l’équilibre. Elle arriva au bout et fit un demi-tour avant de revenir. Elle ne pût ramasser la pierre sans poser la main au sol.
Ce fut le tour du grand Dadais. Il lança son palet sur la première case, mais il y mit trop de force car il rebondit et tomba en dehors de la case. Rageant intérieurement, il récupéra son palet et se dit qu’il devait maitriser sa force.  Dans ce jeu, les rares choses, qu’il avait lancées, ne rebondissaient pas.  Il fit le tour sur le côté afin de la ramasser passant par le même son tour.
Ise se relança à cloche pied. 2, 3,4-5, 6,7-8, Ciel et demi tour, elle refit le parcours inverse et réussit à récupérer sa pierre.
Hakujin réessaya avec plus de chance. Il se lança sur le damier et remonta vers le ciel. Il faillit y chuter, mais redescendit correctement. L’équilibre précaire, il se pencha pour ramasser son galet de bois.  Il se sentit partir, mais sauta sur Terre. Là, il put récupère un meilleur équilibre.

La jeune fille lança directe en deux et suite à un sans faute revint vers son marqueur. Elle le ramassa et sauta dans la case 1 à deux pieds. Remarquant son erreur, elle devint rouge de honte et partie en courant se cacher derrière la statue.
Hakujin vit Immortal object  s’afficher plusieurs fois. Elle devait taper dans la statue. Il souffla de dépit et attendit qu’elle revienne pour jour. Cela ne dura pas longtemps. Il put enfin faire son lancer pour la case 2. Il avait compris qu’il devait gérer sa force et le palet tomba dans la case, glissant que très légèrement après. Il avait réussit. S’élança sur le parcours, il fit un sans faute avant de revenir. Il regarda Ise fier de lui. Cette dernière lui tira la langue avant de faire elle aussi un sans faute.

La case 3 se joua avec un échec de lancer de palais pour chacun.  Au deuxième essai, Hakujin se cassa la figure, alors qu’Ise sauta trop loin, marchant en partie sur les branches faisaient les cases.
Le troisième essai fut le bond pour l’homme. La Beast Tamer échoua à cause de son familier étant venue sur la case ou elle devait sauter. Elle faillit le frapper, mais Hakujin intercepta son bras. Ce fut une déclaration de guerre. Elle l’insulta silencieusement, attendant son nouveau tour.

Hakujin eut beaucoup de chance de rester dans la case 4, son palet s’étant mit à tourner sur lui-même, avant de tomber du bon côté. Sinon cela aurais été une sortie. Il s’élança vers le ciel. Au retour, il s’arrêta sur le 6 pour ramasser son palais, puis continua.
Ise émit une objection. Avec son ardoise, elle lui expliqua que le palais devait être ramassé depuis la case du numéro suivant et non de la 6. Elle semblait contente qu’il ait échoué.  Elle jubila encore plus de réussir son passage.
Le 5 fut une aisance pour l’Alchimiste.  Ise échoua sur le 4, sautant trop sur le coté de la case 5 pour ramasser son palet et marchant sur le bord de la case.
De nouveau la statue subit ses foudres. Mais Hakujin ne se priva pas du spectacle ce coup-ci, ne cherchant même pas à se dissimuler.  Elle lança un regard noir à cet étranger. Il venait la défier avec un jeu d’enfant, il connaissait les règles qu’à peut près et gagnait.  Elle refusait de perdre contre lui.
Elle lui lâcha un coup de pieds dans la cheville la plus proche.  Ni l’un, ni l’autre ne ressentir grand-chose. Elle passa le 4 avec difficulté. Elle était vraiment énervée, cela ne l’aidant pas.

Hakujin lança son palet sur le 6. Il commença son ascension. Cloche pied sur la case 1, puis la 2. Il poursuivi par la 3 et posa un pied dans le 4 et la 5, en même temps. Continua dans sa fouler, il posa les pieds sur la case et la 8 en même temps. Ciel, demi-tour… Il avait un doute. Plutôt qu’hésiter, il tenta. Cloche pied dans la 8, suivit de la 7 et ramassage de la pierre. Il s’élança à deux pieds sur la paire 4 et 5. Il finit à cloche pied le parcours.
Ise leva son ardoise lui signalant son erreur. Il aurait du avoir les deux pieds posé sur le 7 et 8 pour ramasser le palet en 6.  Hakujin haussa les épaules. C’était un jeu, il avait fait une erreur.
Ise enchaina le 5 sans grand problème.  L’écossais refit le 6. Il ne fit pas d’erreurs et la passa haut la main, suivit d’Ise qui eut un peut de mal à lancer si loin.
7eme case. Hakujin ne rata pas la case, mais sa descente fut plutôt hasardeuse. Il commençait un peu à se lasser.  Les palais d’Ise eut dut mal à arriver dans la case, mais après avoir roulé avant la case, il s’arrêta dedans. Elle allait rager, mais il lui dit de joue. Il diminuerait le poids de son palet après.
Elle réussit son avancée. Hakujin lui emprunta son palet. Il sortit son couteau et fit une retouche à sa sculpture. Il diminua le poids essayant de ne pas trop toucher à la forme. En acceptant son palet, il l’avait totalement déstabilisé. Elle ne savait plus si elle devait lui en vouloir ou bien autre chose.  
Bon entre ce qu’il voulait et ce qu’il arriva à faire, il y avait beaucoup de  différences.  Cela ne ressemblait plus à rien. Mais c’était léger. Il le tendit à Ise qui le prit interloqué. L’Alchimiste lui dit de faire quelques essais de lancers avant que le jeu reprenne. Cela semblait  lui convenir.
Bon fallait y retourner.  Le premier à finir son 8 aurait gagné.  Le palais de l’écossais atterrit pile sur la case. Il se fit qu’en même une frayeur quand il glissa légèrement. Il se lança avançant prudemment mais surement.  Il arriva au 1 et vit les larmes sur les joues d’Ise. Elle savait qu’il avait gagné. Si cela la rendais triste, autant lui laisser une chance. Il sauta suffisamment loin pour tomber au delà de la terre.  La gamine s’empressa de sortir son ardoise et de le lui signaler. Il protesta pour la forme.  Après tout, il l’avait fait exprès.

La jeune Orpheline lança son palet qui tomba à peut près correctement. Elle regarda Hakujin qui avait vu la chose mais c’était baisé rapidement, faisant signe au familier de venir vers lui.
Pour elle, il n’avait pas vu. Donc elle décida de faire comme s’il était tombé correctement.
Le Feathered rabbit ne voulait pas venir, il n’y avait aucun doute possible.  Hakujin n’était pas son maître.  La fillette fit une faute, mais vu qu’elle croyait qu’ Hakujin ne la regardait pas, elle continua comme si tout c’était bien passé. Elle arriva sur la ligne jubilant.

L’Adulte se leva et finit la marelle à son tour. A son retour à la tête, il tomba sur une ardoise tendus à deux mains.

Citation :

J’aie gagné. Dégage.  J’ai d’autres choses à faire, Gaijin.

Elle accompagna cela d'un mouvement de main et d'un Tss Tss, comme on chasse un insecte.
Que d’Arrogance dans son écrit et son comportement. Elle avait gagnée en trichant et le remerciait en le jetant dehors.
Elle ne s’en cachait pas avec ce sourire en coin l’air de dire qu’elle l’avait entubé.  Il resta impassible et la salua, lui disant qu’elle pouvait garder le palais, le vrai jeu commencerait demain  et sans triche possible cette fois-ci.
Le regard noir qu’elle lui lança en disait long. Elle savait maintenant qu’il savait. Un coup mesquin de la part de celui qui se disait adulte. Cela faisait UN par tout si on devait compter les points. Mais lui s’en foutait. Maintenant elle ressentait quelque chose pour lui. Il allait pouvoir essayer d’augmenter cela afin qu’elle accepte de le suivre.

Il quitta la clairière, lui souhaitant une bonne fin de journée. Il rangea sa propre sculpture de palet dans son inventaire.

Il passa par le potager. Quatre lapins se faisait la dent dedans. Il avait besoin de se défouler. Tant pis pour la susceptibilité de la gamine. Il sauta au milieu et d’un tour complet sur lui-même en trancha toutes ses proies. Il se redressa et partit vers le lac. Il allait devoir chasser pour se calmer.  

Il repartit vers le bord de l’île.  Il vit l’eau et se dessapa tranquillement. Il se jeta à l’eau et se lança dans un combat perdu d’avance. Sa natation laissait encore grandement à désirer pour ce lieu. Le courant l’envoya sur la rive. Il avait encore dévié de pas mal. Il sortit et remit son équipement.  Il les ressentait encore les trente niveaux de natation du lac. Il fit signe de la main à Morane qui était surprit et partie à l’opposé.
Non qu’il veuille éviter Morane, c’est juste qu’il voie une plante à cueillir.  Il se pencha, une fois, à coté et la coupa laissant les racines dans le sol.
Maintenant qu’allait-il faire ?

Spoiler:

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'Plantes récoltées' :

Certains passages de ce texte pourront heurter la sensibilité des plus sensibles. N’hésitez pas à passer au poste suivant, celui-ci n’apportant pas grand chose à l’histoire.


Il se réveilla en sursaut.  Menotté, il avait devant lui, un jury. Parmi les témoins des personnes qu’il connaissait.  Sur le banc des plaignants, une Ise maigre et triste.  Elle était un peu plus vieille.
La juge commença le procès.

-Oscar Cochrane, vous êtes accusé d’avoir abusé de la jeune Ise pendant la période de deux ans qu’à duré le jeu S.A.O.  C’est pour ses chefs d’accusations que vous comparaissez devant ce tribunal exceptionnel, diffusé dans le monde entier.
Faites entrer le premier témoin.

A la barre s’approcha une femme élégante. Elle devait avoir une vingtaine d’année bien engagé et venir d’Europe. Elle se présenta à la barre, regarda l’accusé et se présenta comme on lui avait dit de faire.

-Je suis Madame Cochrane, la mère de l’accusé.

Le juge lui demanda de parler de l’accusé.

- Cet homme est la chair de ma chair. Je l’ai portée comme doit le faire l’épouse d’un pair du royaume.  Il comblait de joie son père, mon mari, en étant un enfant prodige. Mais personnellement, je ne le comprenais pas. Il ne jouait que rarement avec les autres enfants. Et les rares fois ou il le faisait en étant jeune, il faisait des bêtises. La fille d’une des servantes du domaine à raconter à sa mère qu’il avait joué au docteur.  Il lui avait demandé d’enlever ses habits pour l’ausculter. Il avait à peine 8 ans et était déjà un voyeur. On l’a même surpris, enfin une servante l’a surprit entrain de regarder mon mari et moi, dans un … *raclement de gorge* un acte très personnel. C’est pour cela que j’ai demandée à mon Mari de l’envoyer à l’internat.

Oscar se souvenait de ces moments, maintenant qu’il était évoqué. Il ne se souvenait plus de la jeune fille, mais se souvenait que la demande venait d’elle. Elle s’était mise en sous-vêtement sans qu’il ne demande rien. Il s'en souvenait bien, c'était la première fois qu'il voyait une fille presque nue.
Pour le deuxième reproche, il ne se souvenait pas de tout. Il se souvenait surtout de la dispute qu’il s’était prit. Il avait reçut son bulletin de notes et avait absolument voulut le montrer à ses parents. Après avoir obtenue de la domesticité leur emplacement, il s’était précipité dans la chambre à la porte ouverte. Les souvenirs de ce qu’il a vu, n’existait plus dans sa tête, mais la dispute… La marque de la cravache lui avait endolorie les fesses pendant longtemps.
Pour l’internat, il ignorait que c’était sa mère qui avait demandé cela. Il pensait que cela avait été fait, car cela risquait d’être problématique d’avoir des professeurs particuliers qui couvraient les champs d’études scolaires.

Sa mère sembla vouloir dire autre chose, mais regarda avec mépris son fils. Il connaissait ce regard. Elle avait honte de lui, du fait qu’il ne puisse donner d’héritier au domaine.  Jamais elle ne l’avait regardé ainsi, tant qu’elle avait conscience qu’il regardait. Mais il l’avait déjà vu du coin de l’œil, alors qu’elle parlait de la succession avec des « Amies ».
Elle quitte le prétoire pour laisser place à femme de trente neuf ans. Il la connaissait bien, mais se demandait si il la voyait à cet âge car il avait très peu de souvenir d’elle à l’âge de douze ans.

-Je me présente. Je me nomme Suzuka Shokubutsu. Je suis la femme de Cochrane. Enfin je l’étais par obligation. Je vous une haine sans nom à cet homme qui brisa mes rêves de jeune fille, en abusant de moi dans ma jeunesse et en l’oubliant. Il porta son crime jusqu’à venir chez mon père apprendre les sciences des plantes.  Je parti deux ans sur les îles du continent Océanique, il m’y suivit sous prétexte d’étudier sur place, profitant de la gentillesse de l’ami de mon père pour loger dans la même maison que moi, me faisant un semblant de cour alors qu’il m’avait brisé en tant que femme.
Quand je lui aie rafraichit la mémoire, sous un excès de colère, il menaça de se faire Seppuku pour se faire pardonner. Je dues lui pardonner et accepter le mariage proposer par mon père, pour éviter que ma famille subisse une grande honte.

Elle se retourna et désigna l’accusé du doigt.

-Cet étranger voulait accomplir le rituel réservé aux guerriers. Mais il ne vaut rien en combattant.  Si je l’avais laissé faire, il aurait salit la réputation de ma famille et rien réparé du tout.

Le juge lui demanda de se calmer et de poursuivre sa déposition sur les chefs d’accusations sans digresser.  Elle essaya de se calmer et poursuivit.

- Dans le monde virtuel,  il remplit ces devoirs de Mari, enfin je devrais plutôt dire, que je remplissais mes devoirs de femme. Il feignait s’intéresser à moi, mais je n’étais que sa chose. Moi et le reste de ma famille se démenait pour ouvrir les étages, on devait le sortir de force.
Un jour, il m’invita à un étage pour que je pêche pour le diner du soir. Il en profita pour s’éloigner, laissant le temps à l’assassin qu’il avait engage le temps de m’ôter la vie.
Tous cela car j’étais vieille et qu’il y avait plein de jeunettes. J’ai bien compris son manège. Il s’agit d’un meurtrier et d’un dangereux pervers.

C’est vrai que ce jour là, Hakujin avait merdé. Mais ce n’était pas une raison pour reprocher à son mari, sa mort. S’avait-elle au moins combien cela l’avait brisé, détruit…

La personne suivante était une africaine. Il la connaissait bien, car ils avaient passé de nombreuses années ensemble.

- Je me nomme Yeleen, veuve et princesse sans terre.  Mon fils m’a exilé à la mort de son père. J’aie rencontrée cet homme alors qu’il cherchait un guide.  J’aie donc postulé. Cela me faisait une source de revenue et me permettait d’exploiter les réseaux montés auprès de mon mari.
Nous somme devenue amants. Enfin nous avant fait connaissance et avec le temps, nous avons mêlé l’utile à l’agréable.  Je ne regrette presque rien de cette période. J’aurais voulut en avoir plus, mais nous avions un contrat. Pas de sentiments déplacés. Pourtant, j’aurais voulue qu’il m’amène à son départ. Mais il m’a laissé parmi les miens avec une nouvelle situation.  
Je suis sûre que ce n’était pas de sa faute. On lui avait appris à faire son travail, sans écouter son cœur.  On peut le croire, froid, glacial, mais en faite, il est incapable d’exprimer correctement ses sentiments et cela lui fait peur. J’aie pourtant l’impression que le jeu lui a permit de commencer à s’ouvrir, mais cela ne semble pas avoir suffit.

Elle se retourna et lui sourit tristement avant de repartir.
D’autres femmes défilèrent. Des enfants ou des jeunes filles pour la plupart l’ayant marqué pour une raison ou une autre. Certaines l’accusaient de chose dont Oscar était sûr qu’il s’agissait d’autres filles. Un peu comme des assimilations de faits.
Et lui qui ne disait rien, qui ne parlait pas, ou bien ne pouvait parler. Rien que des sujets à charges et pas un homme. Dans ce tribunal, il était le seul.
Démolie, briser, il essayait de garder la tête haute. Il ne se souvenait pas de la fin du jeu. Mais il savait qu’il ne devait pas avoir honte de ces actions.  Enfin au fond de lui-même, il avait envie de se révolter, de se crier son innocence.

Puis vint le témoignage final. Celui d’Ise.  
Il fut terrible. Les sévices et punitions, qu’elle dit qu’il lui infligera, révoltait Oscar. Et pourquoi utilisait-elle le futur ?  Il essaya de se calmer, mais ne parvint pas à réfléchir correctement.
Et enfin la sentence. Il était condamné à la damnation éternelle.
Son corps s’enflamma et il hurla de douleur.  Cela dura longtemps. La douleur était insoutenable. Pourtant ses trois premières femmes, il y avait des incohérences dans leur récit. Puis on ne l’avait pas laissé se défendre.  Il savait que sa mère lui en voulait pour avoir prit de la drogue et de l’alcool. Pas pour le reste, enfin, elle n’avait jamais rien dit dans ce cas.  Ce regard assassin était surement dût au fait que cela c’était sût… Et certainement aussi un peu à son émasculation connu de tous.

Il n’avait jamais pensé à amener sa Princesse Africaine avec lui, ni à lui donné des nouvelles. L’inverse aussi était vrai, mais c’était à lui de faire le premier pas…
Avait-il garder ses soupçons/remords de culpabilité en lui et qu'ils ressortaient maintenant?

Sa peau desséchée et enflammé se craquela. . C’était douloureux, voir insoutenable, mais il ne semblait pas vouloir s’évanouir.  Sa carapace intérieure se brisait….


Hakujin se réveilla. Près de lui, Morane lui demandait ce qu’il se passait. Il venait de pousser un cri qui devait s’être entendu même dans la ville de départ.

Hakujin se souvenait de ce cauchemar. Trop bien même. Il rassura son compagnon, en lui disant que ce n’était qu’un cauchemar.

Il connaissait la teneur de son message. Même si en jouant avec la fillette, il s’ouvrait encore plus au monde, il ne devait pas oublié qu’il maitrisait mal ses sentiments. Il était adulte et Ise une enfant. Il ne devait jamais l oublier, sinon, il risquerait de la blesser, comme il avait blessé de nombreuses personnes avant, sans même vraiment l vouloir.

Spoiler:

Le petit déjeuner avançait. Pour qui, pour quoi, Morane se sentait l’envie de parler de sa etite fille. Enfin plus, en entendre parler, mais il en parlait aussi.
Pourquoi ? Hakujin ne le savait pas. Mais cela l’aiderait à réfléchir. Il lui raconta donc ce qui c’était passer les jours précédents. Il parla aussi de la journée de Mardi, où il était revenu en enfance avec la marelle, chat perché, cache-cache, 1,2,3 soleil.
Il l’avait vu bouder quand elle perdait, rire au éclats, s’amuser, pleurer. Il avait un bon contact, même si le cauchemar de cette nuit lui laissait à penser, qu’il lui fallait changer son approche.
Le grand-père lui expliqua ce qu’il savait elle, comment elle avait été, il y a quelques années… Si bien que midi arriva et les deux hommes n’avaient pas commencé leur activité première.

Il déjeunèrent et se séparèrent. Hakujin vit la silhouette d’Ise un instant. S’inquiétait t’elle de ne pas le voir venir ? Elle aurait pût lui envoyer un message, mais elle en n’avait rien fait.

Il commença le tour de l’île. Il n’allait pas lui faciliter la tâche. Il se décida de commencer à penser à aller sur l’île à quatre ou cinq plantes cueillis.
Arrivé de l’autre côté de l’île, il en vit une. Mais entre lui et elle un groupe de monstres. Et un lapin qui se dirigeaient vers sa proie. Sortant sa dague, il fonça dans le tas. Sa première frappe élimina un Frenzy Boar. Alors que son coup tranchant vers le haut venait d’abattre sa cible, il changea de direction pour achever d’un coup la Whitering Eagle sur son chemin. Il enchaîna ensuite deux pas pour frapper le futur destructeur de plantes, le plantant dans le sol. Les trois monstres restant lancèrent machinalement l’assaut au lieu de fuir. L’Alchimiste encaissa sans parvenir à esquiver une seule de ses attaques. Il se retourna et frappa la dernière cible intéressante. Le lapin mourut. Restait deux aigles dodus. Le premier se fit pourfendre de haut en bas, alors que le suivant périt d’une estoc un peu improvisée.

Il se retourna. La plante était sauve. Il n ‘hésita pas à la couper de ses racines afin de la stocker dans son inventaire.
C’était la première fois qu’il tuait aujourd’hui, malgré le nombre de monstres rencontré. Étonnant. Cela ne lui ressemblait pas, lui avide de composants.

Il poursuivit son tour se rendant compte qu’il y avait aussi des veines de minerais. Il ne les voyait tellement pas qu’il se demanda si son cerveau ne les occultait pas volontairement. Quand il arriva à Morane, l’après midi avait bien avancée.

Spoiler:

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'Plantes récoltées' :

Plusieurs jours se passèrent sans accroc. Hakujin défiait le lac, chaque jour. Morane n’était pas prêt à repartir, enfin, pas sans sa petite fille. La jeune Ise s’attacha de plus en plus à l’homme. Elle finit par accepter de rencontrer son grand-père.
Hakujin apprit beaucoup pendant ces semaines. Il découvrit des facettes de sa personnalité qu’il ignorait. Comme le fait de délaisser son travail et la recherche d’ingrédients au profit de jeux idiots d’enfant. Même ses jeux idiots avaient à lui apprendre. Augmentation de sa concentration, éducation physique, entraide et rivalité…. Il y avait ses moments de joies, ceux de tristesse, de séparation… Ceux où il se faisait traiter de pervers.  
Il commençait aussi à s’attacher à la fillette et son rongeur désastreux. Ce dernier se laissait toucher maintenant.
N’empêche que c’était étrange pour lui qui avait toujours été un bon fils. Le voila maintenant, pour la deuxième fois à élevé un enfant.
Il finit par la convaincre de traverser. Son lapin resterait sur l’île, car seul, il ne survivrait pas. Cela se ferait le lendemain, quand la lumière solaire serait au plus haut.
Plongeant dans les eaux du lac, il rejoignit ce soir là, Morane avec une bonne nouvelle. Le repas fut encore simple, un peu de poisson, car les légumes étaient finis depuis longtemps.
Il fut décidé de chasser un peu.  Morane trouva de la viande plus vite qu’Hakujin.  Ils discutèrent des mesures  prendre pour la recevoir.
Puis ils se couchèrent.
Le soleil se levait en même temps que es deux hommes. On utilisa la nappe pour faire un paravent ou elle pourrait se rhabiller et vérifia le filet dans le ruisseau, mesure de sauvegarde.

Hakujin fit le tour de l’île, ignorant une fois de plus les potentiels proies. Il atteignit son lieu de plonger. Se jetant à l’eau, il traversa, luttant comme toujours contre le courant. Il atteignit une nouvelle fosi les berges du sanctuaire. La demoiselle l’attendait en sous vêtement. Il avait lui son caleçon. Il équipa donc ces chausses et ils traversèrent la terre. Pas de trace du lapin. Ise finit par avouer qu’elle l’avait laisser près de la maison.
Une fois le matériel non nécessaire rangé, ils plongèrent se laissant porter par le courant, luttant pour rester à la surface.

Grâce au filet, elle réussit à sortir de l’eau. Hakujin un peu plus loin sur la berge se rééquipa.
Il vit la fille sortir de la cabine de bain et se jeter sur son papy pour un gros câlin. Il resta au loin, cueillant quelques plantes.
Il fit fasse à un monstre super dangereux qui l’attaqua, après qu’Hakujin est trébuché à cause de lui. Le Lapin mourut en un pauvre coups de dague. Rapide, discret. Il regarda le loot et referma l’inventaire. Un coup de chance que les deux autres étaient occupé par leur discussion. Les grands gestes d’Ise montrait l’attachement à son grand-père.
Il fit le tour de la zone, revenant à son point de retour. Il alluma le barbecue et commença les grillades,car il était l’heure du repas.

Le repas se passa dans un bruit peu ordinaire. Ise montrait une nouvelle facette d’elle.  Si bien qu’elle dévora son repas, tachant son ardoise par moment.
Puis il rangea et les écouta. Les parents de la petite étaient partis en expédition. Mais elle n’en savait pas plus. Elle avait compris qu’ils devaient être morts. Alors elle avait attendus leur retour. Ils semblaient express éviter de parler de l’autre côté, comme si…
L’Alchimiste sculptait une petite branche pour en faire un dé. Il avait encore beaucoup de mal à réussir correctement ses formes géométriques. Cela viendrait sûrement avec le temps.
Enfin vint l’heure de se quitter. Ils décidèrent du départ le lendemain à l’arrivée d’Ise et de Monsieur Lapin.
Hakujin et la demoiselle contournèrent le lac. Un sanglier tenta d’attaquer la demoiselle en chargeant. L’Alchimiste s’interposa pour encaisser l’attaque et répliqua. La fillette sembla avoir peur du geste de l’homme. Hakujin la regarda droit dans les yeux.

-Tu aimes la viande et le poisson. Tu crois que cela pousse dans des arbres ? Je ne souhaite pas que tu meurs bêtement.

Elle acquiesça de la tête, mais n’était pas rassuré.
Hakujin profita pour récolter une autre plante sur le chemin. Ils finirent par arriver au point qu’utilisait l’étranger pour rejoindre le centre du lac.
Il donna ses dernières consignes, il retira ses habits pour finir en sous vêtement. La fillette hésita, mais vu qu’il ne la regardait pas en fit autant.
Elle fut la première à plonger, suivit de peu par son protecteur, qui nageait vraiment pas beaucoup mieux qu’elle. Le niveau du lieu n’était très clairement pas fait pour eux.  Mais ils finirent par atteindre l’île. Le courant empêcha la fillette de sortir.
Plongeant, il la trouva sous le niveau de l’eau, se débattant. Se tenant aux racines des arbres, il plongea pour l’aider à enlever son pieds, se prenant de nombreux coups désagréables.
Ils finirent difficilement sur la rive.  Allongé l’un à côté de l’autre, ils avaient défié la mort ensemble. Ils se regardèrent et se mirent à rire.
Ise se rhabilla. Hakujin resta en caleçon, malgré le temps qui se rafraîchissait. Il la déposa près de la maison avant de commencer à partir.
La fillette le retint par le poignet et lui fit signe de se baisser et de s’approcher. Une fois Hakujin à la bonne hauteur, elle le surprit en lui embrassant le front, avant de s’enfuir en faisant au revoir de la main.
L’Alchimiste resta bouche bée. Ses joues s’étaient légèrement teinte de rouge, mais il ne le remarqua pas. Il se passa quelques secondes avant qu’il se relève et décide de partir. Il retrouva la berge et se lança dans l’eau, avant d’engager un crawl pour atteindre l’autre rive.

Ce soir là, le camps fut bien silencieux, mais plein de joies.
Dans ses rêves, Hakujin se vit en couple avec Morane. Ils élevaient la petite Ise ensemble.

Spoiler:

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'Plantes récoltées' :

Le doux toucher du soleil réveilla l’alchimiste. Il se leva et sauta le petit déjeuner. Il avait encore le festin d’hier dans l’esprit. Le ciel semblait couvert. La baignade allait être froide. Après quelques échauffements, il sauta le rivage qui le protégeait des monstres et se rendit sur un lieux plus apte à l’échauffement. Il sortit sa dague, son équipement et se rua sur la première cible. Le petit groupe serait un échauffement non négligeable. Il se jeta sur le plus faible. Le lapin mourut d’un  coup de dague. Il enchaîna par le sanglier en tentant une éventration. Il activa enfin son skill nommé Curve. Le pauvre volatile finit coupé en deux de bas en haut.

Il rejoignit tranquillement son point de départ pour l’île. C’était la dernière fois qu’il venait ici avant longtemps. Il se dessapa manuellement, rangeant chaque vêtement dans son inventaire. La dague y entra en dernière, une fois qu’il fut sûr qu’il n y avait pas d’ennemi. Il s’élança et plongea. Son entrée dans l’eau s’étaient amélioré avec le temps.. Mais pas vraiment sa natation. Tant pis. Il nagea dans un courant toujours trop fort pour lui, mais comme à son habitude, il le menait à l’île. Il sortit de l’eau et s’équipa avec le système. Il marchait quand dans la pénombre du bois il aperçu quelque chose d’utile. Il ramassa ce morceau de bois et l’étudia.

Il s’ arrêta à la statue. La fillette n’y était pas. Elle devait être près de la maison alors. Il activa sa compétence sculpture et obtint ce qu’il recherchait après quelques manipulation… une plaque pour écrire.

Citation :

Celui qui cherche les habitants de ces lieux, sachez que seul reste le petit ange muet. Elle a rejoint des cieux plus clément, loin d’ici et pourtant si près de sa famille.
Puisse le Bob de Morane lui donner le sourire.

Il l’inséra dans une des pieds de la figure de la jeune fille. Cela la maintenait en place et permettait de la voir plus facilement.
Il se releva et alla vers la maison. La petite était là et semblait prier. Il ne l’interrompit pas. Ce fut son lapin qui la rappela à la réalité.
Hakujin avait observer les alentours. Le potager avait été récolté. Il ne restait plus grand-chose de la présence de vie humaine hormis une maison et une sculpture.

Elle se retourna vers l’adulte et lui souri, bien que ses yeux montrait qu’elle avait pleurée. Elle prit le lapin dans ses bras et ils se dirigèrent tous les trois vers le point de retour.
Ils se déshabillèrent via le système. Hakujin lui prit son familier et utilisa une corde prêter par Morane pour accrocher le lapin sur son dos, avec l’aide de Ise.
Ce dernier, étonnamment, se laissa faire.
La fillette se lança en premier. Elle nagea difficilement. L’Alchimiste attendit qu’elle eut fait une bonne partie, avant de s’élancer. Il ne plongea pas comme à son habitude essayant de garder le lapin pas très longtemps sous l’eau. Puis il nagea avec vigueur, dépassant la fillette qui nageait « tranquillement »

Sortant de l’eau, en arrivant sur la rive, il eut le temps de suivre du regard la demoiselle. Il avait eut de la chance et avait dévier par rapport au filet, son lieu prévu d’arrivée. Le lapin lui lasserait le dos, mais l’humain n’en prenait pas vraiment attention. Avant qu’il lui vide sa barre de vie, il aurait le temps de voir sa maîtresse sortir de l’eau un nombre de fois impressionnant.
Hakujin ne pouvait pas comprendre la bestiole qui  avait craint pour sa vie comme jamais. Il avait aperçut sa maîtresse se débattre dans les eaux et n’avait pas pût l’aider. Maintenant, il l’avait complètement perdu de vue.
La fillette, peinant à garder la tête en dehors de l’eau, arrivait enfin vers le filet. Il lui tendit la main pour l’aider à sortir.
Morane sembla rougir légèrement en voyant la scène. Ise et Hakujin étaient tous deux en sous vêtement.
Ise n’était plus gêner par cela, le voyant arriver et repartir dans cette tenue. Elle passa derrière l’étranger, alors que celui-ci se baissa. Elle caressa Monsieur Lapin d’un main pendant que l’autre se posa contre la peau de l’alchimiste, sous l’animal. Il prit cela pour le signal et il libéra la corde.  Enfin le monstre retourna à sa dresseuse. Il serait peu dire que la pauvre bête n’avait pas finit d’être stresser par sa journée.
Les deux nageurs activèrent le système pour se rhabiller. Pendant ce temps, le pêcheur récupéra son filet. Il est ce qui leur avait rapporter de quoi se nourrir pendant leur séjour, mais le sauveur de sa petite fille n’avait pas besoin de savoir qu’il avait garder précieusement sa véritable pêche dans son inventaire presque plein.

Déjà Hakujin faisait cuire le poisson sur son grille portatif. Morane en profita pour serrer sa petite fille dans ses bras. Les retrouvailles lui arrachèrent quelques larmes qu’il essaya de camoufler. Il aimait bien cet étrange alchimiste. Il se mêlait de ses affaires, quoi qu’il avait changé pendant ce voyage. Là, il cuisinait, les ignorant volontairement afin de ne pas mettre le vieil homme qu’il était dans l’embarras. Et en plus il lui avait ramener sa petite fille, le dernier trésor qu’il possédait ici. Enfin, si il continuait à se montrer si proche d’elle, Morane devra sévir. Enfin grâce à lui, cela faisait deux fois qu’il revoyait son Ise. La journée d’hier n’était donc pas un rêve.

Hakujin signala la cuisson prête. Tous s’assirent sur la couverture, pendant que les assiettes furent distribué. Il était pratique cette ensemble de pique nique. Cela plus le barbecue leur avait permit de tenir aussi longtemps sur un voyage prévu pour seulement deux jours/trois jours.

Le repas finit, le matériel rangé, les gens encordés, ils pouvaient enfin partir de ce lieu, ou Morane se jura de ne jamais revenir.

Spoiler:

La troupe franchit le bras d’eaux se jetant dans le vide et se rendit à l’endroit ou descendre. Hakujin se souvenait de la monté en escalade. Il se dit que pour la descente, il connaissait une façon plus rapide. Il en discuta avec Morane qui confirma. Sauter en tombant, fait se prendre des dégâts de chute, mais même si eux survivrait facilement, il n’était pas dit que la jeune demoiselle y arrive. Il est vrai qu’avec ces points de vie, elle pourrait vite se retrouver à court.
Les animaux sur le chemin les laissaient tranquille. Ils arrivèrent donc à destination.
Les deux hommes avaient décidé de descendre la petite avec la corde !!!!!!. Un la tenait, pendant que l’autre en bas la récupérait. Ce fut Hakujin qui sauta le premier. Il avait prit un peu d’élan et s’était élancé. Tout comme la petite qui retenait son souffle, il appréhendait la descente. Il essaya de se souvenir de ce qu’il avait vu en course de rue.
Il finit son atterrissage par une petite roulade. Sa barre de vie avait prit chère malgré la roulade. Mais c’était encore gérable. Il leva les yeux et vit la jeune demoiselle enfiler une autre tenue via son inventaire : Une espèce de pantalon.
La corde fixée, elle se laissa doucement tomber dans le vide. Son grand-père tenait la corde avec fermeté. De plus cette dernière était attachée derrière lui à un arbre. Lorsqu’elle arriva à hauteur  pour être récupéré, Morane et Ise imprimèrent un mouvement de balançoire à la corde. Hakujin n’y avait pas pensé. Ils avaient dût voir cela ensemble lors de sa descente à lui.
Attraper la main D’Ise était impossible, elle tenait Monsieur lapin. Il faillit lui agripper le bras au second essai, avant de se prendre une attaque du familier. Enfin de compte, de dépit, il attrapa l’enfant par la jambe, jusqu’à ce qu’elle puisse s’asseoir.

Quelques minutes plus tard, la corde était enroulé et Morane avait lui aussi fait sa chute. D’eux tous, cela devait être la demoiselle maintenant qui avait le plus de points de vie. Mais les adultes en avait cure.
Ils avancèrent jusqu’au petit lac et poursuivirent leur descente. Lentement et sûrement, ils avançaient. Hakujin se permit même de cueillir une plante. Ise lui posa une question qu’on ne lui avait jamais posé. Il lui expliqua les tenants et aboutissants du métier cueillette. Cela semblait laisser perplexe l’enfant. Puis elle finit par dire que pour elle, l’agriculture était mieux. En récoltait ce que l’on avait planté, il n’y avait aucun risque de monstre et de hasard.

Contrairement aux adultes, la petite n avait pas l’habitude d’autant marcher. Elle suivait le rythme sans se plaindre. Enfin, elle n’avait même plus le courage d’écrire. Elle se souvenait vaguement de l’allée avec Papa, Maman, mais c’était flou. Elle repensait à la petite statuette que son papa lui avait offert. C’était une miniature de la grande, faites juste avant. Papa avait voulut la détruire, mais elle avait réussit à lui faire comprendre qu’elle la voulait. Mais il ne lui avait pas donné de suite, seulement quelques jours plus tard, elle l’avait trouvé sous l’oreiller de Monsieur Lapin. C’était le dernier cadeau qu’ils lui avaient fait et qu’elle possédait encore.

La dernière épreuve arrivait. Une pause fut organisé le temps de déjeuner du poisson. Les deux hommes discutaient tranquillement, pendant que les poissons grillaient sur le barbecue. L’enfant les regardait, se demandant lequel elle aimait le plus. Elle aimait bien son grand-père, mais l’étranger avait un certain charme. De plus, il avait jouer avec elle. Mais en y réfléchissant, il ne devait vouloir que elle vienne avec lui.  Perdue dans ses pensées, elle n’entendit, ni ne vit l’assiette qu’on lui tendait.
Une légère pression sur son épaule la ramena à la réalité. Elle prit l’assiette et commença à la manger. Encore une nourriture sans vrai goût. Elle voulait de ses plats que maman faisait avant le jeu. Ils n’étaient pas spécialement bon, mais ils avaient plus de goût que ça.
Le repas finit, les hommes étaient prêts pour la dernière descente dangereuse, le groupe rangea les affaires et se remit en marche. La fillette se demandait combien de temps, il restait encore. Ils marchaient depuis le matin.

Le gouffre était là. Un saut bien lancé permettrait de descendre sans trop de dégâts, même pour la distance, un raté indiquait une grosse chute mortelle.
Hakujin passa en premier. Morane l’assurait. La corde attachée et vérifiée, il s’élança, pendant que Morane s’apprêtait à le retenir en cas d’échec. La corde était enroulé une fois autour de l’arbre afin de lui faciliter la retenue, au cas où.
L’Alchimiste savait qu’en saut ou acrobatie pure, il n’y arriverait pas. Il devait non seulement aller loin et monter en hauteur. Il utilisa le tronc d’un arbre poussant au dessus du vide pour gagner le plus de distance possible. Heureusement qu’il s’agissait d’un objet immortel sinon il n’aurait jamais soutenu son poids. Il fit le saut de la foi ; à la Assassin’s Creed. En retombant, il vit le sol et le vide… Le sol, le vide, le vide…. Le haut de son corps percuta violemment le sol. Heureusement que l’on ne ressentait pas vraiment la douleur, sinon il aurait perdu connaissance. IL s’accrocha à la première chose sur laquelle sa main se referma. C’était une plante qui disparut, cueillit. Il perdait pieds, enfin il était attiré par le vide quand son  autre main agrippa une chose solide. Il se hissa sur la terre ferme.
Se relevant, il défit la corde pour la suivante. Morane  fixait la corde en hauteur, pendant qu’Hakujin la fixa en haut d’un arbre. Une tyrolienne improvisée venait d’être crée pour la demoiselle.
Monsieur Lapin accrochée à la taille, attachée par une deuxième corde à la première, elle se laissa glisser, tenant fermement le bâton. L’arrivée fut brutal dans les bras du géant roux. Elle se prit quelques dégâts dût à l’impact, Mais Monsieur Lapin était idem. L’Alchimiste la libéra de la corde principale et la demoiselle fut posé au sol. Elle libéra son familier, alors que l’adulte rattachait la grosse corde autour de son corps. Il avait aussi entouré cette dernière autour d’un arbre. On était jamais trop prudent. Morane avait déjà fait cela seul plusieurs fois et rien ne risquait d’arriver.
Ce dernier s’était aussi sécurisé en voyant faire l’étranger qui l’avait accompagné. IL courra, prenant le même parcours qu’Hakujin. La seule différence entre leur cours, c’est que la corde était derrière pour l’alchimiste et devant pour le maître pêcheur. Cela fit toute la différence. Butant dedans au moment du saut, Morane rata son impulsion et tomba dans le vide.

-GRAND PÈRE

Hakujin s’arc-bouta, tendant ses muscles au maximum. Il ne devait pas se laisser emporter. Le choc fut violent. Ses mains devraient lui brûler. Il se jura de remercier encore une fois son professeur d’escalade. Grâce à ces cours, il avait sût réagir assez vite pour éviter le pire.
Lentement, il se rapprocha du bord, où la gamine hurlait à l’attention de sa famille.
Le discours de ne meurt pas, ne me laisse pas avec pour réponse grand-père t’aime chérie, ne pleure pas, l’énervait au plus au point. Alors qu’il allait atteindre le bord, il entendit Morane dire que plutôt de mourir en amenant Hakujin, il allait trancher la corde, qu’elle ne devait pas être triste, mais heureuse avec l’alchimiste.

Il se pencha sur le vide et hurla afin de bien se faire entendre.

-GAMINE ÉLOIGNE TOI DU BORD ET VA T OCCUPER DE TON LAPIN AU LIEU DE GEINDRE.

Il fouilla sa mémoire pour se rappeler le nom de l’autre côté de Morane. C’est là, qu’il capta que la petite parlait. Elle avait enfin surmonté son traumatisme. La possible perte de son grand-père devait y être pour quelque chose.

-MIKIO. TRIPLE ABRUTI. SI JE VOIS LE MOINDRE COUTEAU DANS TA MAIN, JE TE MAUDIRAIS LE RESTE DE MA VIE ET MÊME APRÈS. DIRE QUE TA PETITE A RETROUVÉ SA VOIX ET TOI TU N’ES PAS CAPABLE DE ME FAIRE CONFIANCE. TU ME DÉÇOIS.

Les voix se turent. Ise recula certainement choquée d’avoir été rouspété et surtout d’avoir retrouvé sa voix. Son grand-père quand à lui réfléchissait à ses choix d’actions qui n’auront jamais lieu.
Toujours lentement, mais sûrement, Hakujin ramenait de la corde sur la terre ferme, en reculant sur le coté. Ce n’était pas facile pour lui, mais il le faisait.

Un lapin attaqua la petiote qui n’avait pas d’armes. L’alchimiste dit à l’enfant de reculer vers lui. A porter de lame, le pauvre lagomorphe fut percé d’un coup puissant. Il y en avait un autre non loin. Hakujin se déplaça sur le coté pour le frapper aussi. Ils mourraient si vite, que ce n’était pas très difficile. Il reprit l’ascension du vieux.
Il fallut plus de dix minutes, depuis qu’Hakujin avait hurler pour faire gagner la terre ferme au pêcheur.
Une fois qui ‘il avait assuré des prises sur le plancher (volant) de l’île, Hakujin allant aider Morane a remonter entièrement, avec l’aide d’Ise.
Alors qu’ils avaient finit, monsieur Lapin, mordit gratuitement Hakujin. Se dernier lui lança un regard noir qui fit reculer le léporidé.
L’alchimiste s’assura de l’état de son compère. Il allait bien et le sauvetage finit. C’est alors que le familier lança une deuxième attaque que l’écossais para sans problème. Il planta sa dague juste à côté du lapin et le choppa par la mâchoire, le soulevant du sol pour le regarder droit dans les yeux.

-Encore une attaque gratuite et je met fin à tes jours.

Pas sûr que le programme est fait comprendre les mots de la phrase d’Hakujin au pet, mais ce dernier en avait comprit les intentions.
L’Alchimiste reposa  l’ancien monstre dans les bras de sa maîtresse. Il ramassa sa dague et reprit.

- Monsieur Lapin, Ise… Vous n’êtes plus sur votre île protégé. Ici, même les joueurs peuvent être un danger. Encore plus que les monstres.

il s’élança vers un  Feathered rabbit qui broutait tranquillement.  D’un large mouvement du bras, parallèle au sol, il fendit de part en part le Withering Eagle.  Il ramena son bras et l’abatis sur le pauvre lapin qui mourut dans la seconde qui suivit. Il se retourna avec le regard de quelqu’un de pas content.


-Comprit?

Il ramassa la plante qu’il convoitait avant de revenir. Morane consolait sa fillette qui s’était faites disputé et juste après la seconde peur de sa vie.


Le reste du chemin se fit sans trop de paroles, ni de joie. Le groupe était épuisé mentalement et ils venaient de marcher toute la journée.
Les portes de la ville étaient en  vue. Leur aventure allait se terminer ici.  Hakujin allait se diriger vers le teleporteur pour rentrer à l’étage de sa maison, alors que Morane et Ise allaient prendre une chambre d’Auberge pour la nuit.

Spoiler:

Le membre 'Hakujin' a effectué l'action suivante : Lancés de dés

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'Plantes récoltées' :

-Attend Hakujin

Morane venait d’interpeller l’Alchimiste. Celui-ci se retourna et l’interrogea du regard.

- Je te dois beaucoup. Ma vie, ma fillette et j’en suis presque sur, aussi le retour de sa voix.

Hakujin soupira. Il allait refusé toute récompense que lui proposerait le vieil homme. Il était partit pour une promenade d’une ou deux journée, Cela faisait maintenant dix jours qu’il était partit. Même si il avait bien dormit sur place, il sentait la fatigue du voyage.
C’est alors que Morane proposa de payer le dernier repas ensemble, en le faisant à l’auberge de la ville. L’Alchimiste n’était pas contre, il accepta malgré lui. Il n ‘avait qu’une envie, aller prendre une douche et s’allonger directement dans son lit.

Ils se dirigèrent donc vers le dernier lieu de leur périple. Bien que remplit, l’auberge avaient encore quelques tables de libre. Morane commanda deux chambres et un repas pour trois. Ce soir, cela serait Riz pilaf pour tous. Cela changeait de la viande.  

Le repas commença par un gros silence.
Ce fut Ise qui brisa la glace. Elle demanda à Hakujin pourquoi il allait partir sans dire au revoir. Pris au dépourvu, il ne sût quoi répondre. Il se décida de parler de fatigue. Puis elle se mit à parler de leur activités sur l’île. Elle avait aimé vivre avec lui. Mais comme toutes bonnes choses, cela allait avoir une fin. Elle voulait voir son grand-père un peu. Mais elle lui promis de venir le voir. Elle apprendrait même à chasser pour participer à une chasse avec lui. Et Monsieur Lapin ne le mordrait plus. Elle allait lui expliquer, voir si elle était obligé, elle sévirait.
Son grand-père enchaîna en lui promettant d’aider à s’occuper de Monsieur Lapin… Puis la discussion dériva sur leur séjour, du devenir et de choses diverses, comme une discussion de bons amis. Le temps passa et le jour déclina. Hakujin prit congé, mais pas sans qu’Ise est bien vérifié que chacun est le contact des deux autres.  

L’écossais épuisé, eut du mal à rejoindre la porte pour retourner chez lui. Encore plus après. Le chemin jusqu’à son île lui parut long a un tel point qu’il se demanda si il ne s’était pas endormit avant.
Mais non, son refuge lui apparut. Il s’avança péniblement dans le salon, puis dans la chambre. Tant pis pour la douche. Il se laissa tomber sur son lit et s’endormit comme une souche.

Cette nuit là, il revit ceux de sa guilde ayant perdu la vie avant sa dissolution. Tous semblait lui sourire. Il ne se souviendra pas d’autre chose. Ce séjour avait ajouté une pièce à sa vie. Et cela serait difficile de faire comme si ce voyage n’avait jamais eut lieu.

Spoiler:

Nombre de ligne : 2/2
Qualité de la langue : 1/2
Avancement du RP : 1/1

Pseudo : Hakujin
Nombre de messages : 16
Cols gagnés : 1 872 cols
Cols dépensés : 0 col
Objets utilisés :
Pic de lancer x2
Objets obtenus :
Viande de sanglier x2
Poils de sanglier [RES+1] x1
Cuir de sanglier [FOR+1] x1
Viande d'aigle x3
Plume d'aigle [VIT+1] x3
Viande de lapin x4
Sang de lapin x2
Trèfle x5
Wan x7
Dakalu x5
Compétences gagnant des points :
Armure +2
Dague +2
Cueillette +2
Nage +2
Cuisine +1
Vision Nocturne +1
Sculpture +1
Chance +1
Niveau début du rp : 37
Niveau(x) gagné(s) : 2
Réputation : 2¤
Remarques : Un RP marquant pour Hakujin, qui nous dévoile de nouvelles facettes de sa personnalité. Que ce soit dans sa relation avec Morane ou sa petite-fille Ise, il est agréable de le voir évoluer au fil du temps et des fréquentations. Attention aux nombreuses fautes d'accord et coquilles qui se sont glissées dans les (longs) posts, une relecture et une moulinette de correction peuvent facilement les éviter. Attention également à la tournure de certains passages ambigus (volontairement, je suppose) entre Ise et Hakujin: tu as mis un warning de contenu sensible pour un post, mais certains autres morceaux auraient pu avoir la même étiquette. Pour information également, oui le barbecue portatif compte comme utilisation de [Cuisine], car même cuire une viande nécessite la compétence normalement dans le jeu (on est + souples sur le forum). Attention à l'écart de niveau entre [Nage] et le pré-requis du lieu, qui crée une incohérence: si cette île est spéciale, il est + probable que n'importe qui n'ayant pas un niveau suffisant en natation se retrouve emporté (Hakujin l'a niv.4 et tu parles d'un lieu pour au moins niv.30).

Pour finir, mention spéciale à ce qui restera sans doutes la partie de marelle la plus épique de toute l'histoire de l'Aincrad! Merci pour la lecture, et à la prochaine~