La portail s'alluma, et quelques secondes plus tard, un homme d'une grande carrure apparu. L'homme resta un instant sur place, respirant l'air... Oui, je respirais l'air marin. Je n'avais pas eu l'occasion de connaître la mer ou l'océan durant mes années, aussi lors de ma première visite ici, j'avais pris le temps de profiter d'une sensation nouvelle. Même si cela était faux, cela restait probablement assez proche de la réalité. Revenir ici, c'était aussi retrouver cet air marin. Un changement finalement assez intéressant pour quelqu'un de la ville comme moi.

L'étage était aussi, normalement, intéressant pour faire des rencontres. Depuis mon nouveau statut de chef des Lames, je me devais de trouver de nouveaux éléments qui correspondraient à ce que nous recherchions, mais jusqu'ici, c'était un échec. Mais je ne pouvais pas espérer mieux non plus au bout d'une semaine. Il fallait déjà trouver quelqu'un. Ouvrir la discussion. Quelque chose dont j'avais rarement l'habitude hors du domaine de mes compétences. Un véritable travail à faire.

Mais comme je le disais, l'étage 16 était peut-être celui qui me permettrait d'avoir le plus de chance. Les joueurs montaient dans des bateaux pour parcourir la zone. Cela forçait aussi des coopérations quand les monstres attaquaient. Donc je tentais ma chance aujourd'hui. Je me dirigeais alors vers le quai de la ville, avant de chercher un marin qui allait partir en mer. Il fallait aussi que ce soit un bon bateau, et espérer que d'autres joueurs viennent aussi.

J'en trouvais finalement un et montais après avoir proposé mes services pour la protection de l'équipage. J'avais sorti mon bouclier et ma longue lame, prouvant avec ceux-ci mes capacités, et je pu monter sur le bateau peu après, ignorant que ma taille et mes armes avaient plutôt intimidé le marin plus que le faire sentir plus rassuré...

Quoi qu'il en soit, je prenais mes dispositions, faisant le tour du navire et essayant de connaître les meilleurs itinéraires pour passer de la proue à la poupe s'il y avait besoin. Préparer son champ de bataille, c'était les bases pour la victoire. Mon bouclier restait en main, mais tant que la bateau n'était pas parti, j'avais rangé mon Nodaichi. Je regardais aussi, sans m'attardais, sur les différentes personnes présentes...